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...t les 3 000 milliards de dettes, ce sont les vôtres, pas les nôtres ! La charge de la dette qui devient premier budget de l'État, c'est votre résultat, pas le nôtre ! Nous ne gérons pas l'État et cela se voit. Nous allons donc faire comme si nous n'avions pas entendu votre réponse un peu condescendante, parce qu'elle n'a pas lieu d'être. Ensuite, vous remerciez tout le personnel qui participe au SNU ; je n'ai aucune difficulté à le faire aussi, mais encore une fois, quand vous dites que vous diminuez le recours aux cabinets de conseil et que vous l'encadrez, je vous réponds qu'il faut le supprimer. Nous payons tout un tas de fonctionnaires qui sont très qualifiés et qui peuvent accomplir le travail de cabinets extérieurs dont nous n'avons pas besoin, d'autant plus quand ce ne sont pas des ca...
...lité. Voilà ce que nous réclamons en tant qu'élus de Seine-Saint-Denis et, de ce point de vue, en tant qu'élus de la nation. Je rappelle par ailleurs que la Cour des comptes a estimé que 20 milliards d'euros seraient nécessaires simplement pour mettre les équipements sportifs aux normes – 20 milliards ! Enfin, cela a été souligné par Louis Boyard, il suffirait que la moitié du budget accordé au SNU soit affectée aux équipements sportifs pour que l'investissement demandé par Aurélie Trouvé soit réalisable. L'argument selon lequel ce n'est pas possible est donc purement rhétorique et ne tient pas la route. Voilà ce que nous demandons : pas plus que les autres pour la Seine-Saint-Denis, monsieur Odoul, mais la justice et l'égalité pour les habitants de ce département ! Ne les opposez pas à ce...
...s pour « réaliser une mission en faveur de la cohésion nationale et de la solidarité ». Voilà la définition du service civique. Il devait monter en puissance : en 2022, le Président de la République avait déclaré que le service civique devait absolument être généralisé. Or il ne concerne aujourd'hui que 150 000 jeunes, ce qui est très peu. Dans le PLF, vous avez préféré augmenter les crédits du SNU et ne pas toucher à ceux du service civique, lequel relève pourtant de l'intérêt général. Vous cherchez à militariser la société !
À l'inverse du SNU, le service civique remplit une fonction noble, de citoyenneté. Nous proposons de faire passer l'indemnisation du service civique de 609 euros à 900 euros au minimum, pour que ces jeunes volontaires puissent vivre dignement !
Voilà deux amendements consécutifs qui montrent toute la cohérence de la NUPES : le premier visait à supprimer les services civiques, quand le deuxième entend les renforcer. Ce n'est pas évident de s'y retrouver ! Aujourd'hui, nous renforçons le service civique : nous sommes passés de 144 000 jeunes concernés en 2022 à un objectif de 150 000 dans ce budget. Vous faites le parallèle avec le SNU, mais les fonds du SNU ne peuvent pas augmenter aux dépens du service civique, ce sont deux dispositifs totalement distincts. Nous croyons au SNU, que nous renforçons, mais aussi au service civique, que nous continuons de développer, avec cette nouvelle cible.
Il vise à créer un fonds de soutien aux associations de jeunesse à partir des crédits alloués au SNU. Tous les syndicats enseignants et toutes les associations de parents d'élèves rejettent le SNU.
Passons sur le naufrage absolu du dispositif – j'entends que ce sujet est polémique, mais je vais poursuivre. L'école n'a pas vocation à transformer les élèves en réservistes. Allouer 20 millions d'euros supplémentaires au SNU est d'autant plus choquant que 2 500 postes d'enseignants sont supprimés dans le budget consacré à l'éducation nationale en 2024.
Je ne peux que souscrire à la demande de cette association de parents d'élèves qui réclame simplement, alors que les moyens manquent cruellement à l'école publique, que les fonds alloués au SNU soient affectés en priorité aux politiques en faveur de la jeunesse et à l'école publique.
Vous voulez supprimer le SNU, alors que nous voulons l'encourager et le développer – c'est précisément l'objectif des crédits qui lui sont alloués pour 2024. Nous croyons à l'engagement et à la cohésion sociale, qui sont au fondement même du SNU. Avis défavorable.
Vous qui nous donnez beaucoup de leçons et qui avez évoqué les relations entre les syndicats, les professeurs et les parents d'élèves, allez sur le terrain. Je vous invite à participer à un séjour de cohésion du SNU – c'est à la mode –, et à demander aux jeunes s'ils ont passé un bon moment ; vous constaterez qu'ils ont le sourire, ainsi que leurs parents.
Je soulèverai une dernière incohérence. Le service civique, dont vous avez défendu la pertinence, constitue précisément la troisième phase du SNU. Pour le généraliser, il faudrait peut-être généraliser le SNU. Ainsi, chacun serait satisfait.
Fondamentalement, une société n'est pas une équipe de football. La cohésion sociale ne se décrète pas en chantant La Marseillaise, mais se construit avec les acteurs de ce pays. Par cet amendement, nous voulons renforcer la cohésion de notre jeunesse, non pas en renforçant le SNU, mais en aidant les associations. Elles fourmillent sur notre territoire, nous les voyons dans nos circonscriptions se démener pour la jeunesse, créer de la cohésion dans tous les territoires – milieux ruraux ou urbains, quartiers prioritaires de la ville. Quand nous les rencontrons, ces associations nous expliquent qu'elles n'ont pas de moyens. Au lieu de donner des moyens au SNU, ce dispositif...
Selon une étude de l'Injep – Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire –, 94 % des jeunes se disent satisfaits du séjour de cohésion, première phase du SNU. S'agissant de la cohésion sociale,…
Il est également relatif à ce cher SNU, pour lequel nous ne débordons pas d'enthousiasme, bien que nous croyions également à l'engagement et à la jeunesse. Le projet de loi de finances pour 2024 prévoit de consacrer 160 millions d'euros au dispositif, et des sommes plus importantes dans les années à venir si le Gouvernement poursuit dans cette trajectoire. Le SNU constitue un poste de dépenses important et en constante évolution – c'...
...rteur pour avis, même si nous divergeons sur les moyens, je sais que vous voulez agir pour les jeunes, et je ne dirai jamais le contraire. Cependant, je suis défavorable à votre amendement : au sens de la Lolf, la loi organique relative aux lois de finances, un programme budgétaire regroupe un ensemble cohérent d'actions ; il serait pour le moins étrange de créer un programme dédié au dispositif SNU, complètement dépourvu d'actions.
J'irai dans le sens de cet amendement, en adressant deux critiques. Vous avez indiqué, monsieur le rapporteur spécial, que le taux de satisfaction est élevé. Encore heureux que ces jeunes aient passé un bon moment, puisqu'ils étaient tous volontaires ! Ces chiffres doivent être priss avec des pincettes. Ensuite, si nous critiquons autant le SNU, c'est pour une raison politique de fond. Nous considérons que l'école est le lieu où la formation citoyenne doit être dispensée. Or l'école ne remplit pas son rôle. On ne peut pas dire que les conseils de la vie lycéenne – CVL – fonctionnent à merveille. La représentation des lycéens tant dans les CHSCT – comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail – que dans les conseils d'admin...
Étant donné que c'est la journée des « chiche ! » et que nous avons tous envie de favoriser la participation des jeunes, je vous lance un défi : laissons les jeunes voter sur le service national universel ! Organisons une votation citoyenne, demandons aux lycéens et aux lycéennes s'ils préfèrent que ce budget historique de 3 milliards soit consacré au SNU ou qu'il permette le remplacement des professeurs et la création de places supplémentaires à l'université.