112 interventions trouvées.
... à venir sera, lui aussi, drastiquement revu à la baisse : 2,7 % pour 2024 et 2025, 2,6 % pour 2026. Votre budget cache donc de graves économies de dépenses en matière de santé et récuse, comme toujours, toute source de financement nouvelle – le 49.3 nous aura en effet empêchés d'avoir ce débat. En revanche, il vous aura permis de favoriser les exonérations de cotisations sociales patronales. Le PLFSS pour 2023 prévoit ainsi une augmentation de 5 milliards d'euros des exonérations sociales patronales, qui atteindront 70 milliards d'euros en 2023 !
disait aux Français qu'il les avait compris. Une chose est certaine : vous, vous n'avez pas compris les Français. En revanche, les Français, eux, vous ont compris, et c'est précisément pour cela qu'ils vous ont mis en minorité lors des dernières élections à l'Assemblée nationale. Votre gouvernement rechigne à fournir sur la quatrième partie du PLFSS pour 2023 un travail de qualité au service des Français. Vous proposez des comptes insincères malgré les recommandations de la Cour des comptes. Vous faites des projections sur les années à venir, mais sur la base d'approximations. Le moins que nous puissions dire, c'est que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie n'est pas correctement calculé.
...en sommes là : c'est la vôtre. Il serait bon d'arrêter de gérer la France et son système de santé avec un tableur Excel. Il est vrai que vous le faites depuis tant d'années, sans doute aidés par des experts de McKinsey, sans remettre en question votre mimétisme avec vos prédécesseurs et amis du PS et de LR ! À ce propos, les sénateurs LR avaient cru bon d'incorporer la retraite à 64 ans dans le PLFSS, peut-être pour plaire à la Macronie, on ne sait jamais, tant leurs positions sont ambiguës. En tout état de cause, il s'agit d'une réforme des retraites inutile, qui ne traduit que la volonté de plaire aux injonctions de Bruxelles. Les retraités sont, pour vous, une variable d'adaptation au déficit, c'est votre choix de société. Reculer l'âge de départ à la retraite, alors que la moitié des pers...
...sage inédit du 49.3, et je vais vous en donner au moins deux preuves, à partir des premières lectures de la loi de finances. Depuis 1958, six gouvernements ont utilisé le 49.3 sur une première lecture de loi de finances et, jusqu'à présent, ces 49.3 avaient toujours été actionnés après un examen complet ou quasi complet du texte. Or cette année – je parle du PLF, mais on pourrait dire de même du PLFSS –, sur la partie consacrée aux dépenses de l'État, seules cinq missions budgétaires sur quarante-six ont pu être examinées – cinq sur quarante-six ! Sous la V
En déclenchant l'article 49.3 de la Constitution sur la troisième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), consacrée aux recettes,…
Pour être tout à fait honnête, je précise que certaines mesures de votre PLFSS nous conviennent et que nous les aurions volontiers soutenues et accompagnées. Je pense à l'élargissement du dépistage sans ordonnance des infections sexuellement transmissibles, au remboursement de la contraception d'urgence sans prescription pour les femmes ou encore au développement des consultations de prévention. Mais tout cela est notoirement insuffisant. D'autre part, il y a d'autres mesu...
...usser les frontières de la solidarité : création d'un pôle public du médicament, mise en place d'une politique de prévention en santé environnementale ou encore soutien à l'hôpital public. En conclusion, avec cette motion de censure, nous tirons les conséquences de l'échec de votre méthode. L'invocation permanente de l'esprit de compromis se heurte à la réalité brutale de l'emploi du 49.3 sur le PLFSS – ce qui constitue une première. Je le dis avec solennité : notre motion est adossée à la vision solidaire que nous partageons au sein de la NUPES, aux antipodes de l'extrême droite qui veut instrumentaliser notre texte en fermant les yeux sur ce qui le motive !
après avoir noué des alliances, soi-disant contre-nature mais devenues quotidiennes, pour faire adopter leurs amendements en commission. Les oppositions se sont également unies pour qu'aucune des deux premières parties du PLFSS ne soit adoptée. C'est pour cette raison que Mme la Première ministre a décidé d'engager la responsabilité de son gouvernement : il s'agit de débloquer la situation. Au grand rendez-vous des manipulations politiciennes,…
…les votes dans l'hémicycle n'ont pas manqué à l'appel, mais pour chaque PLFSS depuis plus de vingt ans, notre hémicycle a voté l'article relatif aux comptes sociaux de l'année n – 1, car cette photographie des comptes clos de la sécurité sociale de l'année précédente, en l'occurrence pour 2021,…
Ceux-là mêmes qui ont orchestré ce fiasco se disent pourtant préoccupés du rejet de la classe politique et du refus des urnes… De telles tartufferies n'honorent personne alors que le contexte budgétaire international et environnemental nous appelle à la responsabilité. Les discussions sur ce PLFSS doivent se poursuivre.
Elles doivent être l'occasion de renouer avec l'esprit de responsabilité, c'est-à-dire avec la responsabilité politique et donc budgétaire. Ce PLFSS donne des perspectives favorables en la matière, puisqu'il table sur un déficit social de 6,8 milliards d'euros en 2023, en nette amélioration par rapport à 2022, pendant que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie continue de progresser à 3,7 % hors dépenses liées au covid. Ces projections sont positives et nous, parlementaires, pouvons enrichir ce texte sans dénaturer son équilibre....
...pad privé de l'Allier, racontait : « Une bonne partie de l'équipe est composée d'intérimaires qui arrivent le jour même et ne connaissent rien au travail ; quand j'ai exposé mon mal-être, la chef de service m'a prise de haut, en me faisant sentir que je devais savoir avant de venir que ça se passait comme ça dans un Ehpad. » Vous nous promettez 50 000 créations de postes en Ehpad d'ici à 2027, ce PLFSS en prévoit 3 000 en 2023. Bien sûr, nous saluons ces mesures, mais il va falloir franchement accélérer et elles ne suffiront pas à endiguer le manque si criant de personnel.
On nous a présenté un PLFSS qui tire les leçons d'hier, mais un PLFSS qui n'investit pas massivement dans la prévention et dans la santé environnementale, c'est un texte qui répète les erreurs d'hier.
Ce PLFSS était le bon outil pour concrétiser les annonces et enfin ajouter l'endométriose à la liste des affections de longue durée prises en charge par la sécurité sociale.
Est-ce réellement une façon de laisser le débat se dérouler dans l'hémicycle ? J'anticipe le prochain 49.3 sur la quatrième partie du PLFSS : combien de temps allons-nous réellement pouvoir consacrer à la discussion de ce budget de la sécurité sociale ? La brièveté de nos échanges sur ce texte contraste avec l'ampleur des sommes et des enjeux dont il s'agit. Contrairement au projet de loi de finances, pour lequel vous avez laissé les débats se tenir ces derniers jours, vous n'avez accordé que trois heures et quarante-cinq minutes à ...
Ce n'est pas acceptable, car, au fond, la précipitation avec laquelle le 49.3 a été utilisé donne l'impression que tout était joué d'avance. Vous avez cédé à la fatalité, et ce faisant vous avez cédé à la facilité. Plusieurs options s'offraient pourtant à vous. La première, celle de la coconstruction, était celle promue par le Gouvernement, mais il n'y a pas eu de dialogues de Bercy pour le PLFSS. C'est votre choix, et c'est votre droit. Mais dès lors, vous ne pouvez attendre des parlementaires, a fortiori ceux de l'opposition, qu'ils accordent un blanc-seing à un texte sur lequel ils n'ont pas été consultés. La seconde option, une fois la coconstruction écartée, aurait consisté à laisser les débats se tenir et à chercher une majorité sur chacune des mesures. Le groupe LIOT avait ...
Nous examinons ce soir la motion de censure déposée par les oppositions sur le PLFSS. Alors que nous venons de traverser plus de deux ans de crise sanitaire, je tiens à exprimer ma gratitude aux femmes et aux hommes qui ont permis à notre pays de tenir. Je pense aux soignants de l'hôpital public, bien sûr, aux professionnels de la santé en ville, aux personnels des Ehpad et de la petite enfance, aux enseignants, aux bénévoles des milliers d'associations qui se sont engagés auprès...
L'État a aussi été au rendez-vous, notamment au travers du « quoi qu'il en coûte » et du Ségur de la santé. Le PLFSS pour 2023, sur lequel nous avons débattu de longues heures, s'inscrit dans cette continuité. Votre motion de censure fait l'impasse sur les avancées que permet ce texte.
Je me permets donc de vous les rappeler. Parce qu'il doit protéger les Français, parce qu'il vise à bâtir un système plus accessible, plus efficace et plus juste, nous avons voulu ce PLFSS ambitieux. Ambitieux, tout d'abord, en matière d'accès aux soins. Depuis 2017, nous avons investi 53 milliards d'euros de plus dans notre système de santé via l'Ondam. Notre majorité a mis fin aux baisses des tarifs hospitaliers ; elle a déployé le 100 % Santé, supprimé le numerus clausus et soutenu le secteur de l'aide à domicile et nos Ehpad. Cet effort, nous allons le poursuivre ! Avec ...
Elles permettront de faire le point sur la santé physique et mentale des personnes concernées et de mettre en place les soins appropriés. C'était l'engagement du Président de la République ; ce texte le concrétise. Enfin, le présent PLFSS a l'ambition de soutenir le pouvoir d'achat des Français. Grâce aux actions menées depuis cinq ans, les enfants et leurs parents vivent mieux en 2022 qu'en 2017.