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...il y aurait pour les Ehpad à voir ce délai raccourci, une telle modification ne serait pas neutre pour l'organisation du travail budgétaire de la représentation nationale. Retenir la date du 30 juin pour la détermination des dotations correspondant aux besoins en soins des résidents nous obligerait à nous prononcer dès le mois de juin sur les objectifs de dépenses que nous avons à définir dans le PLFSS. Avis défavorable pour des raisons légistiques.
...xte d'ici ce soir, comme le prévoit l'ordre du jour de nos travaux. C'est pourquoi je me permets de réitérer la demande formulée par notre collègue Pierre Dharréville : est-il prévu que la conférence des présidents se réunisse pour étudier les modalités d'organisation de l'ordre du jour, afin que nous puissions poursuivre le plus sereinement possible la discussion sur ce texte important qu'est le PLFSS ? Nous ne pourrons pas finir à sept heures du matin et nous refusons, comme le Gouvernement sans doute puisqu'il prône le dialogue, tout recours au 49.3.
J'ignore si l'abus de rapports nuit à la santé – si ce n'est à celle du cabinet ministériel ! Les sujets que soulève mon amendement ayant déjà été débattus ou faisant l'objet de demandes de rapports, je le retire. Nous pourrons ainsi avancer dans nos débats et examiner l'ensemble des articles de la quatrième partie du PLFSS.
...nt, puisque nous n'avons pas eu de nouvelles de la présidence : « Si, à titre exceptionnel, le Gouvernement – ça tombe bien, il est là –, en vertu des pouvoirs qu'il tient de l'article 48 de la Constitution, demande une modification de l'ordre du jour, le Président en donne immédiatement connaissance à l'Assemblée. La conférence des présidents peut être réunie. » Les articles 32, 33, 34 et 35 du PLFSS ont été votés. Les débats se passent bien. Monsieur le ministre, pouvez-vous demander, sur le fondement de l'article 48, alinéa 11, que les débats se prolongent pour que nous puissions aller au bout de l'examen du texte ? Notre règlement intérieur vous en donne le droit.
...nfants confiés à des établissements par les services de la justice ou des services liés au handicap. La question se pose donc également à l'État. Ce n'est pas une question facile, mais il faut se la poser. Mon collègue Philippe Gosselin l'a d'ailleurs posée à propos de l'attractivité des métiers. Monsieur le ministre, j'aimerais que nous puissions nous retrouver, dans un autre cadre que celui du PLFSS, pour essayer de corriger les disparités existantes, à métier identique, entre les différentes structures ou les différents financements, notamment quand ils dépendent de l'État.
Je vais dire qu'il est défendu, pour aller vite car nous souhaitons évoquer tous les articles de ce PLFSS.
En déclenchant l'article 49.3 de la Constitution sur la troisième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), consacrée aux recettes,…
Pour être tout à fait honnête, je précise que certaines mesures de votre PLFSS nous conviennent et que nous les aurions volontiers soutenues et accompagnées. Je pense à l'élargissement du dépistage sans ordonnance des infections sexuellement transmissibles, au remboursement de la contraception d'urgence sans prescription pour les femmes ou encore au développement des consultations de prévention. Mais tout cela est notoirement insuffisant. D'autre part, il y a d'autres mesu...
...usser les frontières de la solidarité : création d'un pôle public du médicament, mise en place d'une politique de prévention en santé environnementale ou encore soutien à l'hôpital public. En conclusion, avec cette motion de censure, nous tirons les conséquences de l'échec de votre méthode. L'invocation permanente de l'esprit de compromis se heurte à la réalité brutale de l'emploi du 49.3 sur le PLFSS – ce qui constitue une première. Je le dis avec solennité : notre motion est adossée à la vision solidaire que nous partageons au sein de la NUPES, aux antipodes de l'extrême droite qui veut instrumentaliser notre texte en fermant les yeux sur ce qui le motive !
après avoir noué des alliances, soi-disant contre-nature mais devenues quotidiennes, pour faire adopter leurs amendements en commission. Les oppositions se sont également unies pour qu'aucune des deux premières parties du PLFSS ne soit adoptée. C'est pour cette raison que Mme la Première ministre a décidé d'engager la responsabilité de son gouvernement : il s'agit de débloquer la situation. Au grand rendez-vous des manipulations politiciennes,…
…les votes dans l'hémicycle n'ont pas manqué à l'appel, mais pour chaque PLFSS depuis plus de vingt ans, notre hémicycle a voté l'article relatif aux comptes sociaux de l'année n – 1, car cette photographie des comptes clos de la sécurité sociale de l'année précédente, en l'occurrence pour 2021,…
Ceux-là mêmes qui ont orchestré ce fiasco se disent pourtant préoccupés du rejet de la classe politique et du refus des urnes… De telles tartufferies n'honorent personne alors que le contexte budgétaire international et environnemental nous appelle à la responsabilité. Les discussions sur ce PLFSS doivent se poursuivre.
Elles doivent être l'occasion de renouer avec l'esprit de responsabilité, c'est-à-dire avec la responsabilité politique et donc budgétaire. Ce PLFSS donne des perspectives favorables en la matière, puisqu'il table sur un déficit social de 6,8 milliards d'euros en 2023, en nette amélioration par rapport à 2022, pendant que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie continue de progresser à 3,7 % hors dépenses liées au covid. Ces projections sont positives et nous, parlementaires, pouvons enrichir ce texte sans dénaturer son équilibre....
...pad privé de l'Allier, racontait : « Une bonne partie de l'équipe est composée d'intérimaires qui arrivent le jour même et ne connaissent rien au travail ; quand j'ai exposé mon mal-être, la chef de service m'a prise de haut, en me faisant sentir que je devais savoir avant de venir que ça se passait comme ça dans un Ehpad. » Vous nous promettez 50 000 créations de postes en Ehpad d'ici à 2027, ce PLFSS en prévoit 3 000 en 2023. Bien sûr, nous saluons ces mesures, mais il va falloir franchement accélérer et elles ne suffiront pas à endiguer le manque si criant de personnel.
On nous a présenté un PLFSS qui tire les leçons d'hier, mais un PLFSS qui n'investit pas massivement dans la prévention et dans la santé environnementale, c'est un texte qui répète les erreurs d'hier.
Ce PLFSS était le bon outil pour concrétiser les annonces et enfin ajouter l'endométriose à la liste des affections de longue durée prises en charge par la sécurité sociale.
Est-ce réellement une façon de laisser le débat se dérouler dans l'hémicycle ? J'anticipe le prochain 49.3 sur la quatrième partie du PLFSS : combien de temps allons-nous réellement pouvoir consacrer à la discussion de ce budget de la sécurité sociale ? La brièveté de nos échanges sur ce texte contraste avec l'ampleur des sommes et des enjeux dont il s'agit. Contrairement au projet de loi de finances, pour lequel vous avez laissé les débats se tenir ces derniers jours, vous n'avez accordé que trois heures et quarante-cinq minutes à ...
Ce n'est pas acceptable, car, au fond, la précipitation avec laquelle le 49.3 a été utilisé donne l'impression que tout était joué d'avance. Vous avez cédé à la fatalité, et ce faisant vous avez cédé à la facilité. Plusieurs options s'offraient pourtant à vous. La première, celle de la coconstruction, était celle promue par le Gouvernement, mais il n'y a pas eu de dialogues de Bercy pour le PLFSS. C'est votre choix, et c'est votre droit. Mais dès lors, vous ne pouvez attendre des parlementaires, a fortiori ceux de l'opposition, qu'ils accordent un blanc-seing à un texte sur lequel ils n'ont pas été consultés. La seconde option, une fois la coconstruction écartée, aurait consisté à laisser les débats se tenir et à chercher une majorité sur chacune des mesures. Le groupe LIOT avait ...
Nous examinons ce soir la motion de censure déposée par les oppositions sur le PLFSS. Alors que nous venons de traverser plus de deux ans de crise sanitaire, je tiens à exprimer ma gratitude aux femmes et aux hommes qui ont permis à notre pays de tenir. Je pense aux soignants de l'hôpital public, bien sûr, aux professionnels de la santé en ville, aux personnels des Ehpad et de la petite enfance, aux enseignants, aux bénévoles des milliers d'associations qui se sont engagés auprès...
L'État a aussi été au rendez-vous, notamment au travers du « quoi qu'il en coûte » et du Ségur de la santé. Le PLFSS pour 2023, sur lequel nous avons débattu de longues heures, s'inscrit dans cette continuité. Votre motion de censure fait l'impasse sur les avancées que permet ce texte.