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Interventions sur "BITD"

44 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

L'alinéa 13 du rapport annexé prévoit le financement de la BITD à travers l'épargne. C'est une bonne idée, à laquelle je vous propose d'ajouter une proposition de Marine Le Pen, celle de la création d'un fonds souverain alimenté par l'épargne des Français, qui financerait les entreprises de la BITD, lesquelles ont parfois du mal à obtenir des prêts bancaires à cause de leur réputation. Un tel fonds permettrait de soutenir l'innovation et les services de rech...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

L'amendement vise à compléter le rapport annexé, qui prévoit déjà de faire appel à l'épargne populaire ; bien évidemment, il ne s'agit pas de prétendre que rien n'existe et que nous allons tout créer. Nous avons beaucoup évoqué le lien entre l'armée et la nation ; celui-ci serait conforté si les Français pouvaient investir ainsi dans la BITD, puisqu'il s'agit bien là d'un lien économique. L'amendement permettrait la participation des Français au développement d'une industrie qui fait honneur à notre pays et est reconnue dans le monde entier – nous rebondissons ainsi utilement sur une proposition de votre texte qui fait écho à l'une des nôtres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Il est crucial que l'État corrèle ses efforts matériels pour nos forces armées aux efforts sur les filières de formation professionnelle. Certes, la formation professionnelle ne dépend pas à proprement parler du ministère des armées, mais notre BITD doit pouvoir compter sur une main d'œuvre fournie et qualifiée si elle veut répondre aux enjeux de cette LPM. Nous n'aurons pas de sous-marins Barracuda supplémentaires sans soudeurs. Nous ne pourrons pas dire à nos entreprises de rester en France s'il n'y a pas de main-d'œuvre. Nous ne pouvons pas dire que notre défense est souveraine si nous ne pouvons pas créer notre propre matériel. Le prob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Chenevard :

...sultats sont au rendez-vous. Bien sûr, pour certains métiers particuliers – le ministre a cité les soudeurs –, il faut renforcer les actions. Mais les opérateurs de compétences créés par la loi collectent désormais les financements nécessaires à la création de centres de formation d'apprentis (CFA), calculés en termes de coût-contrat. C'est précisément ce qu'ont fait certains industriels de notre BITD.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Dans votre rapport, vous évoquez la nécessité de constituer des stocks stratégiques. L'objectif est louable mais, encore une fois, vous oubliez de prévoir des mesures claires, à la hauteur des enjeux. Vous dites que la BITD doit garantir la sécurité des approvisionnements de certaines matières premières, de composants ou de pièces critiques en cas d'engagement majeur. Mais, dans les faits, Naval Group, Safran ou Thales craignent que leur trésorerie soit mise en tension avec le report de charge de nombreux programmes. Nous proposons donc de constituer des stocks stratégiques pour le maintien en condition opérationne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Depuis tout à l'heure, nous débattons du financement de la BITD. Notre pays est largement contributeur net au budget de l'Union européenne. Nous proposons de mobiliser autant que possible les fonds européens pour subventionner les entreprises de notre BITD et d'agir avec la puissance que nous confère notre rang de deuxième contributeur, et non comme simples spectateurs, de sorte qu'en aucune manière l'Union européenne n'aide des industriels étrangers de la dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

pour ramener dans le giron national cette entreprise qui travaille avec la BITD française ? Pas du tout ! C'est l'entreprise Heico, états-unienne, qui l'a rachetée, malgré toutes les difficultés que nous connaissons avec les États-Unis, liées à la législation à l'export en particulier. Fort de cette expérience, le groupe Rassemblement national propose d'insérer l'alinéa suivant : « Dans une optique d'autonomie stratégique, la France mettra tout en œuvre pour rapatrier sous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Il est évidemment salutaire que la BITD constitue des stocks de matières premières critiques, néanmoins, cela ne dégage pas l'État, seul véritable garant de la défense, de ses responsabilités. Le groupe Rassemblement national propose donc de préciser que l'État procède également à la constitution de stocks stratégiques, de matériels nécessaires au bon fonctionnement des armées comme de matières premières nécessaires à leur production. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

...on des industries de défense est inquiétant. L'export, qui représente déjà 30 % des débouchés de la production d'armements en France, prend de plus en plus d'importance ; ce chiffre est en constante augmentation. Il y a donc une dépendance structurelle à l'exportation. Pour permettre à la puissance publique de reprendre la main, nous préconisons de nationaliser les entreprises stratégiques de la BITD, ce qui permettra à un État stratège de piloter sa propre industrie de défense et sa propre R&D. Nous considérons que l'industrie de défense n'est pas une industrie comme une autre. En partant des besoins de nos armées, les industriels pourraient, dans la plupart des cas, avoir des carnets de commandes suffisants pour maintenir les compétences, un outil de haute qualité, et pour continuer à inves...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...s par l'État, de façon à financer l'industrie de la défense et à dégager les banques du risque réputationnel. Il s'agirait bien d'argent privé et non d'argent public. Ce consortium, géré par une entité publique ou privée, mais extérieure aux banques, ferait ainsi écran aux pressions extérieures que subissent ces institutions financières, qui ne peuvent dès lors jouer leur rôle de financeurs de la BITD.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Notre collègue Christophe Plassard a rédigé un excellent rapport d'information sur le financement de l'économie de guerre. Pour ma part, j'avais conduit sous la précédente législature, avec notre ancienne collègue Françoise Ballet-Blu, une mission flash sur le financement de la BITD. Nous partageons un constat : celui de la difficulté de la BITD à se financer, aussi bien auprès des banques que par émission d'actions. Le problème du financement bancaire a été partiellement réglé par la création du médiateur du crédit. En revanche, en ce qui concerne le financement par actions, chacun sait qu'existent des labels environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui contribuen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Il s'agit là encore de soutenir le financement des entreprises de la BITD, dont je n'exposerai pas de nouveau les difficultés de financement. La Commission européenne tend à exclure le secteur de la défense de la taxonomie européenne. En effet, les entreprises dont plus de 5 % du chiffre d'affaires est constitué par des activités relevant de la défense sont exclues de la labellisation finance durable. Nous avions mené ce combat sous la précédente législature à travers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...ent présenté par M. Thiériot, nous souhaitons simplement en préciser la formulation. L'amendement se contente d'affirmer « il est souhaitable ». Pour notre part, nous avons une autre ambition pour cette LPM : fixer des objectifs et des directions très clairs. Nous souhaitons donc remplacer « il est souhaitable » par « tout sera mis en œuvre pour », afin de montrer une véritable volonté d'aider la BITD et d'en faire une BITD souveraine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ils visent à prendre une mesure de bon sens : orienter l'utilisation des fonds européens consacrés à des dépenses de défense pour qu'elle irrigue principalement les entreprises de la BITD européenne. Ce n'est pas possible dans tous les cas, en raison de certaines urgences, mais cela doit être un objectif partagé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Il rejoint les préoccupations exprimées dans le rapport de la mission d'information conduite par M. Christophe Plassard sur l'économie de guerre. Il s'agit d'ouvrir une réflexion sur la création d'un label français qui favorise et encourage les entreprises de la BITD. Je propose de l'appeler « Souveraineté et résilience », mais d'autres termes peuvent être envisagés. L'important est de lancer ce chantier, dont je mesure néanmoins la complexité ; nous verrons ce qui en sortira. C'est une piste à explorer, car cette proposition est cohérente avec nos travaux. Et puisque cet amendement est le dernier d'une longue série, j'en profite pour remercier M. le rapporte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

L'alinéa 15 du rapport annexé, qui tend à soutenir les petites entreprises de la BITD, va dans le bon sens. Mais c'est un peu comme lorsque le Gouvernement distribue des chèques : il aide les Français les plus modestes, mais oublie les classes moyennes. Nous souhaitons donc ajouter à la fin de l'alinéa 15 la mention des « moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Il est identique à celui de notre excellent collègue Laurent Jacobelli, et soulève une question primordiale qui mérite toute notre attention. Depuis plusieurs jours, nous employons l'acronyme BITD, qui n'est pas forcément compréhensible pour ceux qui ne font pas partie du milieu de la défense. La BITD – base industrielle et technologique de défense –, c'est l'ensemble des industries nationales participant aux activités de défense. Composée de 9 grands groupes et plus de 4 000 PME, dont 450 considérées comme stratégiques, elle est donc le terreau de notre souveraineté nationale, mais aussi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, rapporteure :

...ée sous l'autorité du délégué général de l'armement, l'AID n'a pas d'autonomie juridique. Sa mutation vers un type de structure plus agile, ouvert et capable de réagir rapidement – tel que cela avait été pensé initialement – nécessitera de réfléchir à l'évolution de son statut à court ou moyen terme. L'écosystème d'innovation défense compte aussi la base industrielle et technologique de défense (BITD). Ce terme désigne l'ensemble des industries nationales prenant part aux activités de défense. La DGA collabore en permanence avec les maîtres d'œuvre industriels français de la BITD, notamment par le biais de contrats pour la réalisation et l'exportation de systèmes d'armes. La BITD française compte au total près de 2 000 entreprises dont une grande majorité de petites et moyennes entreprises s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...el Levacher, président-directeur général d'Arquus, et Philippe Bouquet, secrétaire général du Comité Richelieu qui représente les petites et moyennes entreprises (PME). Nous avons tenu à votre présence pour entendre, bien entendu, nos grands champions nationaux, mais également l'ensemble des PME de défense, qui sont extrêmement importantes pour notre base industrielle et technologique de défense (BITD), qui sont présentes sur nos territoires et qui participent activement à l'innovation et au meilleur équipement possible de nos forces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

... pour mieux équiper nos forces. Les industriels que vous êtes sont de facto la pierre angulaire de cette nouvelle programmation. Il convient donc d'assurer un cadre propice à la bonne exécution de cette LPM. Au cours des mois précédant la présentation du projet de loi, le ministre des armées avait annoncé son ambition d'entamer une transition vers une économie de guerre. À l'époque, notre BITD regrettait qu'un tel discours ne soit pas suivi de commandes, alors même qu'elles conditionnent le développement de certains programmes stratégiques, comme le missile hypersonique. L'économie de guerre apparaît donc comme un énième élément de langage. Lors de ses interventions aux Pays-Bas, le président de la République l'a d'ailleurs associé à plusieurs reprises au concept artificiel de souverai...