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Si nous nous réjouissons de l'adoption d'un amendement qui permettra d'augmenter la rémunération des AESH, nous nous opposons à la baisse de 2 000 postes d'enseignants dans le premier et le second degré, laquelle fait suite, je le rappelle, à la suppression de 8 000 postes au cours du précédent quinquennat. L'augmentation des moyens du programme Vie de l'élève sera loin d'être suffisante pour compenser les pertes d'effectifs des assistants d'éducation (AED), des conseillers principaux d'éducat...
...t l'extension de la prime allouée aux personnels exerçant en éducation prioritaire, à hauteur de 74 millions d'euros. L'ambition d'une école réellement inclusive se traduit par une augmentation très importante de 11,38 % des crédits consacrés à l'inclusion, au sein du programme 230 Vie de l'élève. Ces crédits permettront le recrutement sur le titre II, à la rentrée scolaire 2023, de 4 000 AESH supplémentaires ainsi que la création de 300 nouvelles classes Ulis. Enfin, nous notons la grande place faite à l'innovation, pour avancer vers une école du futur qui profite à tous. Celle-ci se traduira au collège par des expérimentations autour de la classe de sixième, classe charnière s'il en est, mais aussi par de la pratique sportive, ou encore de la découverte professionnelle. En parallèle...
...s éducatifs. Il faudra bien sûr évaluer ces nouvelles méthodes pédagogiques, en s'appuyant notamment sur les travaux du conseil d'évaluation de l'école, qui ont vocation à prendre de l'importance et à accompagner les équipes éducatives dans cette vision nouvelle. Permettez-moi de souhaiter le succès de cette démarche. L'école inclusive poursuit sa montée en puissance avec le recrutement de 4 000 AESH supplémentaires. Le budget pour l'accueil des enfants en situation de handicap ou à particularités est en augmentation de 220 millions, après avoir augmenté de 1,3 milliard en cinq ans. Cela va de pair avec la reconnaissance du métier des plus de 130 000 AESH, qu'il convient encore d'accompagner sur la voie d'emplois plus stables et mieux rémunérés. Je tiens à mentionner l'irruption de la questi...
...Celui-ci continue à s'améliorer dans le premier degré ; il se stabilise dans le second degré. La majeure partie de l'augmentation permet de répondre au manque d'attractivité du métier d'enseignant. Sur les 4,7 milliards supplémentaires, 3,5 milliards sont alloués à la revalorisation des salaires des enseignants. Ce budget forme la pierre angulaire de nombreuses ambitions. Il crée 4 000 postes d'AESH pour une école toujours plus inclusive. L'État parachève le dédoublement des classes de grande section en REP et soutient le déploiement des écoles du futur grâce à une enveloppe de 300 millions, qui sera consacrée au fonds d'innovation pédagogique. L'école primaire est le socle de la réussite de tous les élèves. Le budget pour l'enseignement scolaire public du premier degré s'élève à 25,6 milli...
...Cela s'ajoute aux 7 900 suppressions de postes du quinquennat précédent. Il en va de même pour toutes les catégories de personnels, tant de vie scolaire que de santé scolaire, alors même que les besoins sont urgents. Par ailleurs, de très nombreux parlementaires, d'appartenances différentes, ne cessent de vous alerter sur le sort des élèves en situation de handicap. Vous annoncez 4 000 emplois d'AESH supplémentaires, mais combien de postes seront-ils réellement pourvus ? Il nous est impossible de contrôler la ligne budgétaire concernée. Sur le terrain, on manque partout d'AESH et on sait pourquoi : ces personnels touchent, et continueront de toucher un salaire de misère – 800 euros par mois en moyenne – pour un temps, imposé, de 24 heures hebdomadaires. Plus de 4 000 postes d'enseignants n'o...
...ition, je vous ai interrogé sur l'autorité, Maxime Minot sur la médecine du travail. Aucun élément de réponse n'est contenu dans ce budget. Qu'en est-il des infirmiers et des assistants de service social (ASS) de l'Éducation nationale, dont le malaise est profond ? Depuis 2017, les départs se multiplient, en partie à cause de la faiblesse des salaires. Nous saluons la création de 4 000 postes d'AESH, mais quid des pratiques de terrain qui posent question ? J'ai cité les pôles inclusifs d'accompagnement localisés (Pial), mais nous pourrions évoquer la généralisation des AESH mutualisés, qui masquent des réalités de terrain moins réjouissantes. Les chiffres annoncés font écran et cachent des prises en charge de qualité aléatoires. Le projet de l'école nous semble illisible. Inclusion, ...
...territoires ; tout doit être mis à profit pour enrichir le parcours des enfants. À ce titre, je salue la création du fonds d'innovation pédagogique, doté de 150 millions d'euros dès 2023. Il s'inscrit pleinement dans la volonté d'impliquer les acteurs du territoire. Les revalorisations pour les personnels non-enseignants sont primordiales. Je salue l'extension de la prime REP et REP + aux AED et AESH, professions aux revenus encore trop faibles. Vous avez aussi évoqué une revalorisation pour la filière médico-sociale : il s'agit d'un pas important. La création de 4 000 postes d'AESH à la rentrée prochaine, après un recrutement équivalent pour la rentrée 2022, permettra une école plus inclusive. D'énormes progrès ont été faits depuis 2017 mais il nous reste beaucoup de travail, tant sur la ré...
...revalorisation salariale de 10 % pour l'ensemble des enseignants, sans critère d'ancienneté ni mission supplémentaire. Le groupe Socialistes et apparentés se réjouit de l'amélioration des conditions de travail des AED, d'autant que le précédent quinquennat s'était traduit par une suppression de 2 000 postes. Toutefois, les projets de décrets concernant les primes REP et REP + pour les AED et les AESH ne prévoient pas les mêmes montants que pour les autres personnels. Ainsi, les primes annuelles prévues pour 2023 sont de 3 263 euros en REP + et de 1 106 euros en REP, contre respectivement 5 114 euros et 1 734 euros pour tous les autres personnels. Non, les AED et les AESH ne sont pas des demi-personnels de l'éducation nationale ; leurs primes doivent être alignées. De la même manière, si la c...
...nces libres et éclairées, et non uniquement des travailleurs. Nous sommes pour une école du bien commun, qui prépare les élèves à devenir des citoyens engagés en leur transmettant le respect de la valeur humaine et du vivant. Nous sommes pour une école bienveillante, qui reconnaît à leur juste valeur les enseignants, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), les AED, les AESH, les psychologues, les infirmiers et les médecins, loin de la maltraitance institutionnelle actuelle. Il n'est pas trop tard, monsieur le ministre, pour donner enfin un sens concret aux valeurs républicaines d'égalité et de fraternité.
Nous faisons tous le même constat : le milieu scolaire est en souffrance. Depuis plusieurs années, les enseignants, les personnels administratifs et les AESH alertent le ministère de l'Éducation nationale sur le manque de reconnaissance de leur profession et leur rémunération, en vain. Cette rentrée scolaire a été marquée par une crise importante du recrutement, qui n'a pas permis d'assurer la présence d'un professeur devant chaque classe. Pourtant, ce budget acte la suppression de 2 000 postes d'enseignants. Contrairement à la vision que vous défend...
...rs, mais la méthode interroge. Les revalorisations devraient être inconditionnelles et concerner l'ensemble des enseignants. Je rappelle que, malgré la hausse du point d'indice, les salaires restent inférieurs à la moyenne des pays de l'OCDE. Un mot, pour conclure, de la politique en faveur de l'école inclusive. Si des mesures ont été prises, indéniablement, pour limiter la précarité du métier d'AESH, nous devons continuer d'entendre leur détresse. Malgré la hausse continue du nombre de postes, les effectifs restent insuffisants pour répondre aux notifications. Les contrats, qui imposent souvent un temps partiel, sont trop précaires, et les rémunérations loin d'être acceptables. Comment améliorer concrètement leurs conditions de travail et leur formation ? Les élèves, confrontés parfois à un ...
Je souhaite vous interroger sur les AESH, même si vous avez déjà apporté des éléments de réponse. Au sein de cette commission, nous reconnaissons tous le travail indispensable qui est le leur, et la qualité avec laquelle ils exercent leur mission. Je souhaite rappeler les évolutions nettes et historiques que nous observons en cette rentrée : le CDD de 3 ans minimum, au lieu d'un an, dès le premier recrutement ; la création de 4 000 pos...
Accompagner les élèves au portail, échanger avec les parents, ranger la classe, corriger les cahiers, assurer les activités pédagogiques complémentaires (APC), mettre en place les ateliers, installer le parcours sportif, modifier l'affichage, échanger avec les collègues enseignants, les AESH, les animateurs intervenants et l'équipe municipale, participer à un conseil des maîtres, à une équipe éducative, à une équipe de suivi de scolarisation, à une liaison CM2-sixième, accueillir un nouvel élève et ses parents, réserver un car, un gymnase, une visite, renseigner un dossier de classe transplantée, remplir les bulletins, remonter les résultats des évaluations nationales, préparer, voir...
En 2020, le Conseil d'État a confirmé que la prise en charge financière des AESH intervenant pendant le temps périscolaire relevait des communes. Cependant, nombre de collectivités ne semblent pas savoir qu'il leur revient de supporter ce coût et d'organiser ce service. Ainsi, certains enfants ayant un AESH pendant le temps scolaire, se retrouvent sans personne pendant les temps périscolaires, les parents n'ayant d'autres choix que de les retirer de la cantine ou de l'accueil...
Monsieur le ministre, je veux faire appel à l'amoureux de l'école publique que vous êtes, qui refuse son ubérisation. Le problème des AESH n'a que trop duré ; depuis cinq ans, rien n'a été fait pour le régler. Selon les chiffres de votre propre ministère, on ne compte qu'un AESH pour quatre élèves en situation de handicap. Comment expliquer cela ? Pourquoi 97 % des AESH sont-ils contraints de travailler à temps partiel ? Vous avez expliqué, de façon assez confuse, que la hausse des effectifs n'était pas la solution. Quelle est-elle...
...est méconnu dans ce qu'il exige d'investissement, de préoccupations et d'innovations quotidiennes. Il faut mieux le valoriser. Au cours de la dernière législature, nous avons actionné de premiers leviers : amélioration de la rémunération en début de carrière, indemnités en REP et REP+ pour les enseignants, auxiliaires de vie scolaire (AVS) devenus accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) avec une nouvelle grille indiciaire et une formation de soixante heures. Il faut poursuivre. Nous serons également à vos côtés s'agissant d'autres dossiers importants. Il faut préserver les temps d'enseignements fondamentaux – français et mathématiques ayant été grignotés au fil des ans par des saupoudrages de temps scolaires annexes inefficaces. Nous devons faire de la voie professionnelle une...
... compte des contraintes locales, notamment l'éloignement et le transport. Quelle est votre analyse ? Quels objectifs vous fixez-vous ? Quels moyens comptez-vous y consacrer ? Ma seconde question porte sur l'école inclusive. Le nombre d'élèves en situation de handicap accueillis en milieu ordinaire ne cesse de croître. En 2021, ils étaient plus de 400 000, soit une hausse de 25 % depuis 2017. Les AESH sont des personnels importants. Leur nombre a lui aussi augmenté, de 33 % sur l'ensemble du quinquennat. Toutefois, l'ensemble des notifications des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ne peuvent être satisfaites. Par ailleurs, les conditions d'emploi des AESH ne sont pas satisfaisantes, même si elles se sont améliorées dernièrement. Vous voulez, monsieur le ministre, que de...
Alors que l'école inclusive était une priorité du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, rien n'a été fait pour améliorer le statut des AESH. Vous les avez maintenus dans la précarité. La plupart sont embauchés en CDD de trois ans renouvelables une fois et très peu obtiennent un CDI. Les temps partiels laissent l'immense majorité des AESH sous le seuil de pauvreté, avec un salaire net moyen compris entre 780 et 850 euros par mois. Comment voulez-vous vivre dignement, louer un logement, voire emprunter dans ces conditions ? Selon le mi...
Dans le rapport annuel qu'elle a rendu il y a quelques jours, la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur pointe le manque d'AESH. Ces postes attirent peu de candidats en raison d'une rémunération peu attractive, et parce que ces personnels se trouvent rapidement en difficulté faute d'une formation suffisante. Depuis de nombreuses années, la politique de réduction des moyens et de suppression de postes dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), dans la santé scolaire et parmi les enseignants fai...
La décision du Conseil d'État du 20 novembre 2020 relative aux AESH entraîne des situations compliquées. Ainsi, lorsqu'un élève est scolarisé dans une autre ville que la sienne, faute de classe ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire) – comme c'est le cas d'une enfant de ma circonscription –, à quelle commune revient la charge financière de l'accompagnement pendant le temps périscolaire et la pause méridienne : à celle de résidence ou à celle d'accueil ? ...