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C'est dans un contexte de crise sans précédent, où votre politique est clairement pointée du doigt, que vous prétendez, dans l'urgence, poser quelques briques mal équarries pour endiguer contre vents et marées les conséquences dévastatrices d'une livraison clefs en mains au privé d'un bien de première nécessité : l'électricité.
Dès lors, l'horizon d'un mix énergétique souhaitable devient source d'incertitude majeure. Car ce texte, comme ceux qui vont suivre – dans le désordre, d'ailleurs –, dessine un bouleversement profond du rapport que nos concitoyens auront avec l'énergie. Ils vont vivre l'électricité, le gaz, leur production et leur consommation d'une tout autre manière. Derrière les mots « accélération », « acceptabilité », voire « désirabilité », il y a les réalités de la vie : le prix de la facture de ce bien de première nécessité ; le territoire dans lequel on vit, on habite, on travaille ; le paysage et le vivant qui nous entourent.
et que le service d'approvisionnement en eau potable soit totalement dégradé dans les territoires d'outre-mer ? En matière d'électricité, la politique choisie par le Gouvernement n'a pas changé : à rebours des exigences de gestion d'un bien commun – elles valent pour l'eau comme pour l'électricité –, cette politique conduit à l'éclatement et à la dislocation de la production et de la consommation. Plus que jamais, le groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES a la conviction que seul le modèle de maîtrise publique, démocratiq...
...ctifs de souveraineté alimentaire et ne conduise pas à une surenchère du prix du foncier agricole. Nous proposerons plusieurs amendements visant à mettre en place des garde-fous. Nos attentes sont fortes, en outre, s'agissant de l'accélération du déploiement des énergies renouvelables dans les zones non interconnectées, qui ont un impératif d'autonomie énergétique. En outre-mer, l'essentiel de l'électricité est produit à partir de fioul et de charbon importés, qui font des milliers de kilomètres avant d'atteindre nos territoires, avec un bilan carbone désastreux. Nous disposons pourtant de ressources. L'énergie solaire représente notamment un potentiel important. C'est pourquoi nous proposerons d'adapter l'article 11, qui prévoit l'obligation d'installer des panneaux photovoltaïques sur les parkings...
...ent qui vit au jour le jour, c'est le vôtre ! Vous n'avez aucune stratégie énergétique pour la France. Emmanuel Macron a reconnu dans son discours de Belfort que les énergies renouvelables étaient intermittentes et devaient être suppléées par des énergies stables – en langage courant, par des centrales à charbon qui multiplient par dix le volume de CO
...discussions en commission ont été intéressantes et nous ont permis de reparler de la biodiversité, de la démocratie locale, du respect des élus et des territoires, de l'agriculture, de la santé publique et de la protection des espaces naturels. Nous avons aussi évoqué des sources d'énergie et des vecteurs énergétiques plus consensuels – mais sans cap de développement – comme la géothermie, l'hydroélectricité et l'hydrogène.
...le entre dans la seconde phase de son travail, celle de l'examen en séance publique d'un sujet qui nous préoccupe et qui préoccupe tout particulièrement nos concitoyens : l'énergie. Plus exactement, le présent projet de loi a trait aux moyens permettant d'accélérer l'installation des énergies renouvelables dans nos territoires. Il n'a de fait vocation ni à lutter contre les risques de coupures d'électricité qui planent sur les Français cet hiver, ni à renforcer notre souveraineté énergétique, puisqu'il propose de recourir massivement aux éoliennes terrestres allemandes et aux panneaux photovoltaïques chinois,…
…ni à fournir une électricité plus écologique, dans la mesure où la France bénéficie déjà d'une électricité massivement décarbonée, grâce à son mix fondé sur le nucléaire et sur l'hydroélectricité.
Quelle inconséquence que ce tango énergétique du Gouvernement ! Quelle faute ! Les Français la paient déjà dans leur note d'électricité et ils vont la payer cash lorsque des coupures surviendront – c'est probable – cet hiver. La conversion subite au nucléaire, il y a quelques mois, du Président – tel Saint Emmanuel sur le chemin de Belfort –, ne peut masquer les dix années durant lesquelles il a décimé la filière, en tant que ministre puis en tant que chef de l'État. La production des deux réacteurs de Fessenheim, fermés par cal...
...n réalité, la mesure servait à appâter le ministre de l'environnement d'alors, un certain Nicolas Hulot. Pour remédier à cette situation, il nous faut agir ; agir pour sauver notre parc nucléaire en le restaurant, en le déployant et surtout en innovant – vite, très vite. Dans son discours de Belfort du 10 février 2022, Emmanuel Macron avait décliné une stratégie pour l'avenir de la production d'électricité française, reposant sur deux jambes : la relance du nucléaire et, en même temps, l'accélération du déploiement des énergies renouvelables. Son but : multiplier par dix, d'ici 2050, la production d'énergie solaire, déployer cinquante parcs éoliens en mer et doubler la capacité d'éoliennes terrestres. Seul bémol : il faut cinquante procédures pour valider un parc solaire, sept ans pour un parc éoli...
...ence Lambert, « les électrolyseurs haute température consomment […] moins d'énergie, et […] sont plus efficaces, avec davantage de molécules d'hydrogène produites, sur la base de la même quantité d'électrons. » « Par ailleurs, notre technologie ne dépend pas de terres rares ou de matériaux critiques », a-t-elle ajouté. Enfin, il s'agit d'une technologie « réversible, [permettant] de produire de l'électricité [et] un hydrogène décarboné à des coûts compétitifs ». Le 30 septembre dernier, toujours à Béziers, un nouveau pas a été franchi avec le lancement d'un comité de coordination commun, Écosystème durable et énergies naturelles (Eden).
Il vise à nous donner les moyens de nos ambitions, tant énergétiques qu'écologiques, tout en créant des centaines voire des milliers d'emplois. Selon l'édition 2022 des Chiffres clés des énergies renouvelables, publiés par le ministère de la transition énergétique, trois régions atteignent un niveau de consommation d'électricité renouvelable supérieur à 45 % de la consommation totale d'énergie : le Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes et l'Occitanie. Parions ensemble que grâce à l'hydrogène décarboné, nous pourrons enfin parler à nouveau de souveraineté énergétique et rapidement oublier que cet hiver, nos enfants pourraient bien ne pas aller à l'école le matin.
La moitié des réacteurs sont à l'arrêt en ce moment ! Ce n'est pas la faute des éoliennes si on n'a pas d'électricité cet hiver.
Pour l'heure, vous vendez du vent. C'est pour cette raison que le Président de la République prépare les Français aux coupures d'électricité à venir. Il est encore temps de sortir de l'idéologie pour retrouver la voie du bon sens.
La France était reconnue dans le monde entier comme un pays capable de produire une électricité abondante, sûre, régulière, bon marché, souveraine et propre. Elle était le meilleur élève de la classe en matière d'électricité décarbonée – que l'on prenne en considération la production par habitant, la part dans le PIB ou le nombre de kilowattheures produits – et affichait une intensité carbone six à huit fois moins forte que celle de l'Allemagne. Mais, au cours des dix dernières années, vous...
En un quinquennat, vous avez fermé la centrale de Fessenheim, ruiné EDF en l'obligeant à vendre son électricité à prix coûtant à des opérateurs privés spéculatifs et multiplié des projets éoliens et solaires qui ne produisent pas l'électricité attendue, avec pour seuls résultats la pénurie et l'explosion des tarifs. La pénurie actuelle oblige ainsi la France – cela a été dit cent fois – à rouvrir ses centrales à charbon et, pire, à importer de l'électricité hors de prix en provenance de pays présentant de...
Les lobbys, Bruxelles, le Gouvernement et vous tous, vous dissimulez la différence entre puissance installée et puissance délivrée. J'en veux pour preuve les graphiques fournis par RTE – dont j'espère que vous les avez consultés, madame la ministre –, qui montrent qu'en 2021, le nucléaire représentait 44 % de la puissance installée mais fournissait 69 % de l'électricité française, tandis que l'éolien et le solaire représentaient 23 % de la puissance installée, soit trente-deux gigawatts, mais produisaient tout au plus 10 % de l'électricité française, de manière irrégulière selon les jours.
Pourquoi reconduire les erreurs commises depuis dix ans ? Parce que vous préférez obéir servilement aux intérêts de l'Allemagne, qui a toujours voulu détruire l'avantage compétitif offert par notre électricité bon marché – ce n'est pas moi qui le dis, c'est M. Louis Gallois qui l'affirmait récemment dans la presse –, cette obéissance vous conduisant à refuser d'imiter l'Espagne et le Portugal pour rétablir un prix national de l'électricité. Parce que vous êtes soumis à la commission de Bruxelles et à ces lobbys éoliens gavés d'argent public, qui asphyxient les Français en spéculant sur les prix de l'él...
...une démarche rétrospective afin d'analyser les orientations du groupe Total, pilier de la stratégie énergétique nationale. Nous vous remercions, monsieur Sauquet, d'avoir accédé à notre requête. Présent de 1997 à 2021 au sein du groupe Total, vous avez assisté aux débuts de diverses énergies renouvelables – solaire, éolien terrestre et marin –, à la création d'une infrastructure de stockage de l'électricité par batterie à Dunkerque ou encore aux avancées concernant le captage et le stockage de dioxyde de carbone, tout en participant aux réflexions sur la transition énergétique. Vous aviez d'ailleurs été entendu, en 2019, par une commission d'enquête sur les énergies renouvelables, présidée par Julien Aubert. La crise énergétique que traverse actuellement l'Europe est sans commune mesure avec les qu...