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...pport annuel aux piscines, qui sont souvent trop vétustes et énergivores. La moitié des centres aquatiques ont été construits avant 1977. La construction et l'entretien des piscines publiques relèvent essentiellement du bloc communal, qui fait souvent face à des difficultés financières au regard du coût des opérations de réhabilitation. Le savoir-nager est pourtant affiché comme une priorité de l'éducation nationale. Dès lors, l'investissement dans les piscines françaises devrait être intensifié. Là encore, le plan de sobriété énergétique du sport prévoit une réduction de la température de l'eau, une modulation des heures, jours ou périodes de fermeture, un accompagnement des gestionnaires de piscines pour qu'ils bénéficient de certificats d'économie d'énergie ainsi qu'une certaine souplesse conce...
...e disposent pas tous de moyens de transport collectif, tant s'en faut, et ne sont pas non plus installés à proximité d'infrastructures de transport en commun. L'amendement vise à disposer d'éléments factuels sur l'impact environnemental de ces déplacements afin d'envisager les mesures qu'il importe de prendre pour le limiter. Nous proposons de confier à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire la rédaction d'un rapport sur les mobilités liées à la pratique sportive.
L'Injep conduit déjà de nombreuses études concernant la jeunesse, l'éducation populaire, la vie associative et le sport. Il est doté de 950 000 euros à cet effet. Une étude comme celle que vous proposez pourrait être financée avec les ressources dont il dispose. Si je partage donc l'objectif, j'émets néanmoins un avis défavorable.
En 2021, le Gouvernement a lancé une expérimentation concernant des postes dits « Fonjep recherche ». Cette mobilisation du Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire a pour objet de renforcer les capacités d'action des associations dans le domaine de la recherche, notamment à travers des partenariats avec les organisations de l'enseignement supérieur et de la recherche. De fait, le monde associatif a démontré l'intérêt de son action : ATD Quart monde mène depuis vingt-cinq ans, sur ses fonds propres, des recherches afin de lutter contre la pauvreté...
Nous proposons, par cet amendement, la création d'un fonds de soutien aux associations de jeunesse et d'éducation populaire. Le budget alloué à l'éducation populaire est de 125 millions d'euros en crédits de paiement, en augmentation de plus de 20 %. Nous saluons cette évolution. Les associations de jeunesse et d'éducation populaire œuvrent chaque jour pour favoriser l'autonomie et le développement de la citoyenneté et faciliter l'accès au savoir et à la culture académique. Il est donc fondamental de les sou...
Il s'agit de créer un fonds de 30 millions d'euros pour soutenir les associations socio-sportives. Cette mesure, issue du Grenelle de l'éducation et de l'inclusion par le sport, part d'un constat simple : les associations sportives peuvent être un vecteur d'intégration sociale, notamment dans les zones les plus délaissées, comme les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Reconduit en 2022, le dispositif des Colos apprenantes était lié à la crise sanitaire et ne sera probablement pas reconduit en 2023. L'État soutient déjà les associations agréées « jeunesse et éducation populaire » (JEP) par l'intermédiaire des postes Fonjep et des subventions aux 17 000 associations qui bénéficient de l'agrément JEP mais il convient d'aller plus loin en maintenant le dispositif des Colos apprenantes. La somme de 35,6 millions que vous prévoyez permettrait de financer à hauteur de 400 euros un séjour pour 100 000 enfants, soit le même montant que cette année. Avis favorable.
Il est urgent de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux climatiques. L'écologie et l'éducation au développement durable ont fait leur entrée dans le code de l'éducation en 2019 et la loi « climat et résilience » de 2021 en a fait une discipline transversale, de la maternelle à la terminale. Dans la continuité du projet pédagogique de l'école, les centres de loisirs peuvent contribuer à cette éducation et devenir des espaces de sensibilisation. La ministre a annoncé dans une directive son s...
Jusque dans les années 1990, une grande partie des personnes qui travaillaient pour les fédérations d'éducation populaire et les centres de vacances et de loisirs étaient des fonctionnaires mis à disposition par leur administration d'origine. Puis on est passé progressivement à des détachements. Les associations ont dû alors prendre en charge les salaires, ce qui, combiné à la baisse massive des subventions, les a laissées exsangues, voire les a contraintes à déposer le bilan. Nous proposons, par cet amen...
Le soutien de l'État au secteur de la jeunesse et de l'éducation populaire est en hausse. Il conviendrait plutôt de pérenniser les postes Fonjep créés par le plan de relance. Je m'interroge sur l'efficacité des mises à disposition de fonctionnaires de l'Éducation nationale, qui n'ont pas vocation à se substituer aux bénévoles ou aux salariés des associations, même si leur aide ponctuelle peut être utile. Avis défavorable.
...nt de la République. Ce budget en hausse est la traduction de l'hommage unanime que nous rendons à nos enseignants et de notre souhait collectif que leur métier soit revalorisé. Cette revalorisation doit prendre une forme sonnante et trébuchante. Avec ce budget, nous prévoyons d'augmenter les enseignants à hauteur de 10 % en moyenne. Nous renforçons aussi les moyens de soutien à la politique de l'éducation nationale pour des professeurs mieux formés, mieux accompagnés et dont l'autorité doit être replacée au cœur des préoccupations pour faire respecter nos valeurs et nos principes républicains. Le budget de la mission pour 2023 est marqué par plusieurs objectifs notables. Le premier consiste en un effort soutenu pour offrir aux élèves le meilleur accompagnement possible. J'en veux pour preuve un t...
Cet amendement vise à créer un programme dédié à l'éducation prioritaire. Cette politique publique, créée en 1981, repose sur une allocation des moyens différenciée et plus équitable, pour assurer l'application effective du principe d'égalité des chances. La Cour des comptes évalue à 1,7 milliard d'euros par an le surcoût induit par les équivalents temps plein (ETP) supplémentaires et les nombreuses primes d'indemnités versées au personnel. En outre, les ...
...remier degré qui offrira aux non-titulaires une voie d'accès aménagée en fonction de leur diplôme et de leur ancienneté. Cela permettra de pourvoir rapidement des postes de professeurs des écoles titulaires dans les académies où le besoin est le plus aigu, comme dans les académies de Versailles, de Créteil et de Guyane. Ces contractuels représentent une part infime du nombre de professeurs dans l'éducation nationale. Demande de retrait.
La fusion des crédits consacrés à l'éducation prioritaire au sein d'un seul programme ne nous semble pas souhaitable. L'éducation prioritaire en primaire, par exemple, fait partie intégrante de l'enseignement scolaire du premier degré et ne doit pas être traitée à part. Si une telle fusion peut donner l'impression de donner une visibilité à une politique publique importante par son contenu et son volume, les moyens des politiques relatives ...
...ssements du second degré, il manque encore des enseignants. Ce phénomène s'aggravera puisque les viviers de remplaçants sont consommés : les remplaçants sont déjà affectés à l'année et ne seront pas disponibles pour pallier le manque d'enseignants. La décision qui consiste à supprimer 2 000 postes dans un contexte de pénurie, de crise du métier et de crise d'attractivité met en péril le droit à l'éducation des élèves. Pour mettre fin à cette dérive, nous proposons de créer 2 000 postes d'enseignants.
Nous sommes en désaccord avec cette proposition, qui aurait pour effet d'isoler plus encore l'éducation prioritaire du reste de l'enseignement public, alors qu'elle en fait partie intégrante. Il ne faut créer aucune barrière, même fictive, entre l'éducation prioritaire et les autres établissements. Au demeurant, 36 % des élèves habitant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ne sont scolarisés ni en réseau d'éducation prioritaire (REP) ni en réseau d'éducation prioritaire...
Il ne s'agit pas d'isoler l'éducation prioritaire, mais de la distinguer. Cette politique publique mérite d'être distinguée et pilotée. En créant un programme spécifique, doté de moyens significatifs, nous permettons à l'administration et au ministre de piloter cette politique publique qui, comme son nom l'indique, est prioritaire. Il ne s'agit pas de la stigmatiser, mais au contraire de la mettre en relief, et de démontrer l'importa...
L'amendement II-AC169 vise à instaurer la gratuité réelle de l'éducation. Notre école publique, malheureusement, n'est pas gratuite. Le coût de la scolarisation représente une dépense importante pour les familles, qui va de quelques centaines d'euros pour un élève d'école maternelle à plus de 1 500 euros pour un lycéen de la voie professionnelle. Cette atteinte au principe de gratuité, lequel découle de l'obligation scolaire, contrevient au principe d'égalité d'accès ...
Selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, plus de 4 000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus à l'issue des concours de recrutement cette année. Cet amendement expose l'une des solutions que nous proposons au manque de candidats au concours. En effet, nous souhaiterions mettre en place un plan de prérecrutement en créant une nouvelle voie de recrutement des personnels de l'éducation, afin de favoriser l'accès des jeunes i...
...simple amendement ne pourrait suffire à répondre à cette question, qui mérite une réflexion de grande ampleur. Enfin, la modification de la formation initiale des enseignants a été très profonde ces dernières années. Nous manquons encore de recul sur l'évaluation des nouveaux dispositifs tels que le déplacement du concours à la fin de la première année du master « métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF), l'alternance ou la préprofessionnalisation dès la deuxième année de licence. Les enseignants eux-mêmes se disent fatigués des réformes perpétuelles du mode de fonctionnement et de recrutement de l'institution. Il me paraît donc préférable d'évaluer le fonctionnement de ces dispositifs afin d'estimer s'ils répondent aux problématiques soulevées, avant de les améliorer...