126 interventions trouvées.
... notre refus de voir notre patrimoine linguistique et culturel dilué dans une quête effrénée de pseudo-modernité superficielle. Ainsi, vous l'aurez compris, je suis favorable à cette proposition de loi. Elle envoie un message fort à ceux qui, sous prétexte de progrès et d'égalité, tentent d'imposer un nouvel ordre moral et culturel, dont nous ne voulons pas. Les Français ne veulent pas que cette écriture excluante entre dans leur vocabulaire quotidien. Laissons-les tranquilles et occupons-nous de leurs vrais problèmes. Chers collègues, notre mission est de préserver l'héritage que nous avons reçu, de le transmettre aux générations futures. Ne laissons pas des modes passagères, portées par des idéologies létales, saper les fondements de ce qui a fait la France. En rejetant l'écriture inclusive, n...
Monsieur le ministre délégué, connaissant vos qualités techniques, je crains que l'on ne vous ait pas remis la totalité du dossier avant votre venue à l'Assemblée puisque, de toute évidence, vous n'aviez pas pris connaissance de l'amendement de réécriture que je propose.
Monsieur le ministre délégué, si vous aviez lu mon amendement de réécriture, vous n'auriez pas parlé comme vous l'avez fait à la tribune. S'agissant des observations des différents orateurs, le classicisme est de mise. Ainsi, le centre n'ose pas – « elle est un peu trop froide » ; « elle est un peu profonde » ; « j'ai des convictions mais je les dissimule pour rester dans la norme ». J'admets une forme de déception puisque la position des groupes Démocrate et Horizons et...
Si, comme je l'espère, nous débattons de vos amendements, vous continuerez à forcer le trait. Si Honoré Daumier était encore à la tribune des journalistes, il aurait pu faire un ouvrage complet ! Vous avez développé tous les arguments nous permettant de soutenir que l'écriture inclusive constitue un danger mortel pour la langue française.
...veut surtout pas s'immiscer dans notre débat et jamais nous ne lui demanderons de s'arroger un pouvoir normatif. Elle est là pour apprécier les usages de la langue, en suivre les évolutions et dire, à l'instant T, ce qui peut se dire et ne pas se dire. En vous écoutant, collègues d'extrême gauche, il m'est venu à l'esprit qu'il serait totalement impossible de jouer au Scrabble avec vous ! Avec l'écriture inclusive, vous n'auriez de cesse de tricher.
L'émergence de nouvelles formes d'écriture, dite inclusive, utilisant notamment le point médian ou le tiret pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d'un mot employé au masculin de manière générique, constitue un obstacle majeur à l'apprentissage et la transmission de la langue, en lecture comme en écriture – nous ne disons pas autre chose.
Par sa complexité graphique et son instabilité grammaticale, ce type d'écriture entrave en premier lieu les efforts des élèves présentant des troubles d'apprentissage accueillis dans le cadre de l'école inclusive – nous ne disons pas autre chose.
Ainsi, la discussion ne sera plus possible et elle sera opposable à tout fonctionnaire ou agent. En effet, une circulaire du Premier ministre, comme celles du ministre de l'éducation nationale, n'est opposable qu'aux agents et fonctionnaires sous son autorité. En conséquence, par exemple, la fonction publique territoriale échappe à l'interdiction de l'écriture inclusive. Je le répète, nous souhaitons donner force de loi à cette circulaire que vous chérissez. La proposition de loi de M. François Jolivet, cosignée par M. Maillard, M. Rebeyrotte, Mme Moutchou, Mme Firmin Le Bodo et Mme Bergé,…
En effet, l'écriture inclusive est déjà encadrée par deux circulaires, de 2017 et 2021. Que disent ces circulaires ? C'est peut-être ce qui vous embête : qu'il faut promouvoir la féminisation de la langue française. Pourquoi ? Car cela permet d'améliorer l'égalité entre les femmes et les hommes. La langue et la grammaire doivent évoluer, en même temps que la société. Enfin, permettez-moi de douter de vos intentions ...
...s hommages et non pas mes femmages. Je vous respecte trop pour cela et j'ai le sens du ridicule. Il est temps de recentrer le débat, après les absurdités et les caricatures que nous avons entendues à propos de notre proposition de loi. Celle-ci a pour ambition de protéger la langue française contre une entreprise insensée qui la défigure, l'abîme et la déconstruit en se parant du titre trompeur d'écriture inclusive. Selon l'Académie française, elle est en réalité un péril mortel pour notre langue.
La langue française est, sur le territoire de la République, la langue de ce que le code civil appelle la communauté nationale. En prétendant la féminiser artificiellement, les tenants de l'écriture inclusive méconnaissent son histoire et ses principes constitutifs. Ils les travestissent plutôt, dans un sens communautaire, diversitaire et séparatiste.
...tirée après le fiasco survenu en commission. Je tiens à rassurer M. de Lépinau : je n'utiliserai pas aujourd'hui le féminin générique. J'ai constaté à quel point être appelé monsieur la rapporteure l'avait angoissé, alors qu'il trouve parfaitement normal de dire madame le rapporteur à ses homologues. Nous voici au cœur du sujet : MM. Chudeau et de Lépinau s'effraient que l'on puisse utiliser une écriture permettant à la moitié de la population de se sentir incluse.
Ils considèrent cela comme une entreprise de déconstruction de la nation – excusez du peu ! Je ne reviendrai pas sur l'amateurisme du premier, qui a obligé le second à déposer un amendement de réécriture intégrale de l'article unique.
Puisque le centre a été accusé de tiédeur – argument éculé –, permettez-moi de rappeler que les centristes sont simples, clairs et précis. Nous dénonçons bien sûr les excès de l'écriture inclusive : si l'on crée le mot « femmage » en se rapportant au latin, il nous faudra rendre « virage » aux hommes, puisque, en latin, le mot « vir » désigne l'homme, alors que « homo, hominis » désigne l'humain – homme ou femme – et a donné « hommage ».
Permettez-moi de vous lire deux phrases qui montrent les excès de l'écriture inclusive – je ne sais pas si vous allez les comprendre : « Tous.te.s celleux qui étaient là n'ont pas tous.te.s eu la chance de parler, mais tous.te.s étaient d'accord » et « L'éducateurice de mon enfant dit qu'iel a des talents de créateurice. » Nous sommes là pour dénoncer les excès, mais nous n'admettons pas qu'une loi vienne réguler l'usage, car c'est lui qui fait la langue française, avec ...
qui fait de la lutte contre l'écriture inclusive le véhicule de votre vision profondément rétrograde et machiste. Assumez-le !
Ce soir, il ne s'agit pas de parler du bonheur d'écrire avec des points, des e et des s, mais de désigner les femmes, qui ont le droit d'exister dans notre écriture comme dans la société.
Alors oui, c'est malheureux, à cette heure, de devoir encore débattre de vos inepties, de ce qui nous choque et vous ridiculise : le désir de faire de l'écriture inclusive un sujet de société, alors que finalement, tout le monde s'en fiche, même Mme la présidente du Rassemblement national. On ne va pas dire madame le président du Rassemblement national, on vit avec notre temps ! Vous, vous vivez dans le passé, avec des œillères. Ce serait anecdotique si ça ne concernait que le groupe Rassemblement national, mais ce que vous faites ici a une incidence sur ...
Je vais m'efforcer de reprendre le fil de la discussion – ce n'est pas facile. Monsieur le rapporteur, monsieur Chudeau, au-delà des problèmes de tableur Excel, non, la langue française n'est pas attaquée par l'écriture inclusive. Vous voulez la défendre, mais il faut la simplifier,…
…afin qu'elles prennent toute notre place dans la société. Votre aveuglement, votre opposition à cette quête d'égalité vous a conduits à rédiger une proposition de loi inepte. Vous vous en êtes d'ailleurs rendu compte, bien tard, puisque vous tentez vous-même à présent de la vider de sa substance en défendant un amendement de réécriture. Mais cette réécriture ne peut cacher le véritable objectif initial de votre texte, qui est de lutter contre l'égalité des femmes et des hommes dans notre langue et, plus largement, dans la société, objectif qui révèle votre identité profonde : le rejet de l'égalité entre les femmes et les hommes, comme vos positions historiques…