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...s avoir votre sentiment à cet égard, sachant que, dans le rapport de la Défenseure des droits sur le sujet, la question de la formation paraît centrale. Quels sont, madame Battut, les besoins que vous avez pu identifier en la matière, en tant que représentante des parents ? Ma deuxième question concerne les souffrances qui peuvent découler, pour les personnels enseignants, de l'inadaptation de l'école aux élèves en situation de handicap. Dans quelle mesure le manque d'AESH, notamment, influe-t-il sur la façon d'enseigner ? N'observe-t-on pas une dégradation des conditions d'exercice pour les équipes pédagogiques ? Enfin, le rapport précité faisait le constat en 2022 d'une école encore inadaptée entraînant des déscolarisations massives, ainsi que d'un décalage entre l'augmentation des moyens hu...
...r deux situations concrètes constatées dans ma circonscription. La première concerne un jeune enfant de 3 ans qui bénéficie d'une notification pour un accueil en institut d'éducation motrice (IEM) mais n'y a pas obtenu de place. Il n'en n'aura pas non plus la rentrée prochaine et peut-être pas non plus à la suivante. Les médecins spécialistes qui le suivent disent qu'il pourrait être scolarisé en école maternelle s'il bénéficiait d'un accompagnement par un AESH. L'équipe pédagogique de l'école de secteur, qui connaît la famille et l'enfant, est prête à l'accueillir. Mais il a apparemment été répondu à la famille que, parce qu'il bénéficie de la notification pour un accueil en IEM, cet enfant ne pourra pas bénéficier d'un AESH. Cet exemple n'est malheureusement pas unique. J'ai rencontré tout à ...
...es formations. Oui, bien sûr, trois fois oui ! Mais au-delà, quel serait le modèle intelligent et intéressant qui permettrait aux enfants en situation de handicap de s'épanouir pleinement et à tous les autres enfants de profiter de leur présence et de leur vision différente des choses ? Enfin, monsieur Delemar, il y a effectivement la question de l'accès au simple droit d'être accueilli dans une école inclusive, mais n'y a-t-il pas aussi une question d'accès à l'instruction ? J'ai eu l'occasion de discuter avec des parents qui s'inquiétaient de l'absence d'objectif pédagogique dans l'IME accueillant leur enfant : ils se demandaient quand il apprendrait à compter, par exemple. Nous devons avoir une exigence adaptée aux capacités des enfants : il ne s'agit pas seulement de leur donner accès à un...
...vec l'enfant que la personne qui doit s'en occuper et qui connaît à ce titre ses attentes et ses besoins. Certains enfants présentant un trouble du comportement sont parfois, en raison du manque de place ou d'accompagnement, orientés vers un hôpital de jour. Des initiatives privées regroupant des professionnels du champ médico-social, dont des éducateurs spécialisés libéraux intervenant dans les écoles et à domicile, vous semblent-elles de nature à pouvoir pallier ces manques ?
..., je connais bien la situation qui nous est décrite aujourd'hui. Elle nous est d'ailleurs souvent rappelée, à juste titre, lors de nos permanences en circonscription. Face à des parents et des élèves en situation de handicap également en souffrance, à des enseignants désemparés et aux camarades assistant à ces moments de souffrance, le Gouvernement ne mène aucune action concrète. Le collectif Une école inclusive pour tous nous l'a encore rappelé jeudi dernier. Une des mères présentes nous a d'ailleurs suppliés, les larmes aux yeux, de leur venir en aide et nous n'avons de cesse de relayer leurs demandes et de dénoncer ces drames. Ma question est la suivante : avez-vous recensé le nombre de recours administratifs pour non-respect du droit à l'éducation ? L'éducation nationale suggère souvent au...
Je tiens à remercier les trois intervenants qui ont accepté de participer à ce débat – je n'ai pas eu l'occasion de le faire précédemment. Cet échange nous a rappelé combien l'école inclusive reste à construire et à quel point les souffrances sont grandes pour les enfants en situation de handicap, leurs parents, les accompagnants et les enseignants. L'une des priorités pour remédier à la situation actuelle est de créer un véritable statut des AESH et des perspectives réelles d'évolution de carrière. Trop d'enfants sont déscolarisés car nous manquons de professionnels pour l...
De nombreux témoignages sur les réseaux et sur le terrain nous renseignent sur l'état de l'école inclusive en France. À l'instant, nous avons entendu la secrétaire générale du Snes-FSU, un membre du collectif Parents du 94, elle-même mère d'un enfant en situation de handicap, et le Défenseur des enfants. Combien de parents dénoncent le manque cruel d'AESH ou le fait que les heures de prise en charge de leur enfant soient revues à la baisse malgré des préconisations de la MDPH ? Combien sont...
...ées, la réalité est différente. Si l'article L. 321-4 du code de l'éducation dispose bien que « des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves à haut potentiel ou manifestant des aptitudes particulières afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités […] », cette intention ne se traduit pas toujours concrètement. Nous devons donc aller plus loin et développer des écoles dites intégratives, qui regroupent les enfants surdoués au sein d'une même classe, parmi d'autres enfants, et qui ont un véritable projet pédagogique courant de la maternelle à la terminale. En France, les écoles publiques adaptées aux élèves à haut potentiel sont rarissimes : c'est le cas, depuis la dernière rentrée scolaire, du lycée public Émile-Dubois, dans le 14
...tant, ces enfants devraient être entourés, protégés par les consignes des personnels soignants qui ne sont pas appliquées dans les établissements scolaires faute de moyens. Alors, presque inévitablement, ces enfants que l'institution place dans des situations anxiogènes n'ont d'autre issue que de manifester de la violence à l'encontre des personnels enseignants ou de leurs camarades de classe : l'école les maltraite, interrompt leur parcours scolaire et, finalement, ce sont les parents – le plus souvent, les mères – qui sont contraints de cesser leur carrière pour prendre soin d'eux. Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à cette défaillance de l'éducation nationale qui, de fait, déscolarise des enfants ?
La semaine dernière, j'ai reçu, avec d'autres députés, le collectif Une école inclusive pour tous, né dans ma circonscription et composé de parents d'élèves en situation de handicap. Ces derniers nous ont remis un cahier de doléances et leur constat était sans appel : selon eux, le manque criant d'AESH est le nœud du problème de l'inclusion dans l'école publique. Dans votre propos liminaire, monsieur le ministre, vous avez suggéré que l'aide humaine n'est pas la seule bon...
...n est un droit fondamental des enfants. Le droit à l'instruction implique également que les enseignants soient formés – c'est l'objet de ma deuxième question. Combien d'UEMA et d'Ulis ne sont pas pourvues d'un nombre suffisant d'enseignants ? Dans combien d'IME les services d'enseignants ne correspondent-ils pas aux enfants accueillis ? Le droit à l'instruction doit valoir non seulement dans les écoles, mais également dans les établissements médico-sociaux. La question est donc celle du nombre d'AESH, mais aussi celle du nombre d'enseignants et d'enseignantes formés pour permettre aux enfants concernés d'accéder au savoir et aux connaissances.
Si l'accueil des élèves handicapés a évolué depuis 2005, comme vous, monsieur le ministre, nous connaissons bien ses limites et les difficultés rencontrées par les élèves, leurs parents, les enseignants et les AESH. La transformation de l'école que vous avez évoquée doit se poursuivre. Certaines situations doivent être évitées – je reprendrai rapidement les deux exemples que je citais tout à l'heure et que m'ont rapportés les parents concernés dernièrement. Un petit garçon de 3 ans, alors qu'il a reçu une notification pour être accueilli en IEM, ne pourra pas l'être. Les médecins qui le suivent considèrent qu'il peut intégrer une école...
Depuis trois ans, notre majorité travaille à inclure les enfants en situation de handicap au sein de l'école ordinaire. Durant vos différentes interventions, vous avez mis en avant les progrès majeurs fournis concernant les AESH : toutefois leurs contrats restent précaires, notamment parce qu'ils sont le plus souvent à temps partiel. En outre, le manque de reconnaissance dont souffre ce métier le rend peu attractif et explique la pénurie de ces professionnels. Dans quelques semaines aura lieu la Confére...
...lliers d'enfants se heurtent à la rigidité des règlements, au défaut de formation du personnel éducatif et au manque d'accompagnants dans l'éducation nationale. Ils s'en trouvent obligés d'abandonner leurs études : c'est un arrache-cœur pour eux comme pour leurs proches, monsieur le ministre. Faute de décisions idoines et d'une vraie politique dans ce domaine, des milliers d'enfants sont privés d'école. L'État ne prend pas toujours en considération le taux d'invalidité notifié par la MDPH pour mettre en place l'accompagnement. Les AESH poussent des cris de détresse, parfois de colère. Ils sont dans une grande précarité : très peu de moyens ont été déployés. Vous allez sûrement répéter vos précédentes réponses, mais quels plans de formation ont été élaborés à leur intention ? Ce sont des accomp...
Que pensez-vous, monsieur le ministre, du fait d'en arriver à devoir déposer un recours auprès du tribunal administratif pour qu'un enfant en situation de handicap accède à l'école ? C'est souvent la réponse que l'éducation nationale apporte à leur famille. Pouvez-vous nous préciser combien de recours ont ainsi été déposés pour non-respect du droit à l'éducation ? Je discute souvent avec des familles d'élèves en situation de handicap. Comme elles, j'ai du mal à voir vers quel modèle nous nous dirigeons – pour autant que nous nous dirigions quelque part, sinon droit dans le...
... passé devant un écran, notamment lorsque c'est au détriment des moments passés en famille, dépend bien souvent de la catégorie socio-économique à laquelle appartiennent les parents. L'écran remplace une activité culturelle, ludique, souvent à l'extérieur, en particulier lorsque le parent est seul. Ces inégalités dans la richesse et la variété des activités, nous ne devons pas les reproduire à l'école. Alors, allons plus loin et supprimons l'écran là où il n'apporte rien mais prive de beaucoup. Si l'enfance est une saison qui ne dure pas, faisons en sorte qu'elle demeure la plus épanouissante possible !
...fance ; c'est une ardente nécessité. À cette fin, la proposition de loi prévoit une campagne de communication sanitaire à destination du grand public – ajout de messages sur les emballages, dans les publicités et dans le carnet de grossesse, plateformes d'information – ainsi qu'une prise en compte pérenne de cette problématique à différents échelons de nos administrations – conseil départemental, écoles et secteur parascolaire – et la formation des professionnels au contact des plus jeunes. Pendant les débats en commission, la rapporteure a pu dissiper quelques incertitudes concernant la proposition de loi. Remaniée par les députés et la rapporteure à la suite des auditions, elle a été adoptée à l'unanimité par la commission des affaires sociales. Nous remercions la rapporteure pour son engag...
...constitué de modules spécifiques consacrés à cette problématique pour les professionnels de santé, du secteur médico-social et de celui de la petite enfance, mais également l'ajout de mentions spéciales sur les emballages ainsi que des messages de présentation dans les publicités, et enfin la limitation de l'utilisation des écrans dans les établissements d'accueil de la petite enfance et dans les écoles maternelles et primaires. Mais il faudra aussi et surtout associer les parents car c'est d'eux que relève l'éducation, et des actions spécifiques devront donc être conduites à leur endroit.
…certains enfants arrivent à l'école et ne savent pas tenir un crayon ; d'autres sont incapables de se concentrer plus de dix minutes ou s'endorment en classe. La réalité, c'est que ce phénomène est assez méconnu : votre prise de parole en témoigne et je crois qu'elle correspond à ce que beaucoup de gens pensent. Si l'on connaît les situations d'adolescents qui passent parfois dix heures par jour sur leur écran, on méconnaît le temp...
Je suis sûr que la rapporteure et la secrétaire d'État seront d'accord avec mon amendement. Le développement des écrans numériques dans les écoles maternelles et primaires est inquiétant, en particulier avec la mise à disposition de tablettes en remplacement des livres et des cahiers.