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...i utilisent des tickets à l'unité parce qu'elles ne disposent pas d'un abonnement, payé pour partie par l'employeur, et qui ne participeront pas aux Jeux olympiques. Les titres à l'unité sont en effet plus fréquemment utilisés par les personnes les plus éloignées d'une situation d'emploi classique – les chômeurs, les travailleurs précaires, les retraités et les inactifs. Les personnes résidant en Île-de-France susceptibles d'utiliser les transports en commun durant les Jeux sont également celles qui ne partiront pas en vacances pour des raisons financières. Je pense notamment aux plus jeunes, qui devront passer l'été en regardant les Jeux à la télévision sans pouvoir se déplacer. Alors que les Jeux devraient être l'occasion de festivités populaires, l'injustice de la mesure est de nature à dégrader le...
...monsieur le rapporteur, faire la même proposition pour la région Centre-Val de Loire qui accueille des épreuves de tir à Châteauroux ? Elle est aussi dangereuse parce qu'elle brouille le message invitant les usagers occasionnels, qui achètent des titres individuels, à les acquérir avant le 20 juillet. Votre texte est en réalité très politique et s'adresse avant tout à la présidente de la région Île-de-France. Notre groupe votera contre.
...eurs, n'est plus capable d'accomplir ses missions et devient un calvaire pour ses millions de voyageurs quotidiens. Une hausse subite et disproportionnée des tarifs constitue un véritable affront pour ces millions de nos compatriotes qui utilisent les transports. Cela fait de nombreux mois que le Rassemblement national lance des alertes sur l'impasse financière du Stif (syndicat des transports d'Île-de-France) devenu IDFM, compte tenu des trajectoires engagées au fil des années : l'ère socialiste, des années 1998 à 2015, aura brillé par son sous-investissement chronique, obligeant l'établissement public à entreprendre enfin des projets de taille en 2015, autrement dit à mettre sur la table des sommes conséquentes qui n'ont pour effet que de creuser une dette déjà explosive. Cependant, il est inconcev...
...s assommer d'une taxe sur les billets, à ajouter aux autres conséquences désastreuses des Jeux, aux jardins ouvriers détruits, aux étudiants chassés de leur logement, aux ouvriers qui meurent sur les chantiers du Grand Paris Express. Cette proposition de loi se contente d'annuler une énième hausse de prix ; on prend ! Mais c'est surtout pour nous une nouvelle occasion de parler des transports en Île-de-France, indispensables à une vie digne, et qui doivent être au service d'une bifurcation écologique planifiée. Ils sont progressivement ouverts à la concurrence alors que seules 3 % des stations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, et les horaires de travail des conducteurs sont allongés en vertu de la pseudo-compétitivité. Il y a tant de chantiers à entreprendre ! La gratuité, en particu...
Le Comité d'organisation a renoncé à la fin de l'année 2022 à prendre en charge la gratuité des transports, pourtant inscrite dans l'acte de candidature. Les 200 millions d'euros nécessaires au renfort de l'offre seront donc payés par Île-de-France Mobilités. Sa présidente, Valérie Pécresse, a été claire : ce n'est pas aux usagers habituels de payer, mais plutôt aux 500 000 spectateurs qui viendront chaque jour assister aux compétitions. Le vrai sujet, c'est le manque de soutien de l'État aux transports publics. Le non-respect du planning des chantiers et le déficit de matériel roulant expliquent en partie la demande adressée aux Francilie...
...ouristes pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Où est la justice ? Pourriez-vous d'ailleurs fournir à notre commission le détail du calcul qui vous permet d'arriver à 200 millions d'euros de recettes avec votre supertaxe ? C'est loin d'être clair. Cette proposition de loi piétine enfin le principe de décentralisation. Non, ce n'est pas l'État qui fixe le tarif des transports en commun en Île-de-France. Ce n'était pas le cas à l'époque de M. Huchon – et Dieu sait pourtant si nous payons les conséquences de son sous-investissement chronique et de son passe Navigo à tarif unique non financé ; ce n'est pas le cas à l'époque de Mme Pécresse, quels que soient les reproches que l'on peut lui faire. Le groupe Démocrate votera contre cette proposition de loi.
Je suis heureux d'avoir contribué, avec Olivier Faure et l'ensemble des députés socialistes, à la rédaction de ce texte qui, contrairement à ce que j'ai entendu, est une proposition non pas tant de bon sens – le mot est galvaudé – que de justice. Le choix est simple : vous voulez faire supporter le surcoût de 200 millions d'euros par les 15 millions de visiteurs qui viendront en Île-de-France pendant les Jeux olympiques, et qui seront à 90 % des Français. Ceux-là n'auront pas la possibilité d'acheter leur carnet de tickets quelques jours à l'avance et pour se déplacer, ils devront payer 4 euros par ticket ou acheter un passe journalier à 16 euros. Vous voulez faire payer ces Bretons, ces Normands, ces gens du Sud-Ouest ou d'Alsace qui viendront passer un, deux ou trois jours à Paris p...
Vous souhaitez empêcher la hausse des tarifs d'Île-de-France Mobilités pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, prévue pour financer l'offre supplémentaire de transports en commun – le ticket à l'unité passera ainsi à 4 euros. Vous proposez plutôt d'augmenter fortement la taxe de séjour additionnelle. Vous omettez de préciser que l'augmentation n'affectera qu'à la marge les voyageurs franciliens : le prix sera toujours le même pour les titula...
Les Jeux devaient financer les Jeux : les recettes devraient couvrir les surcoûts liés aux transports en commun. Mais, s'agissant des transports, il y a de quoi s'inquiéter. Île-de-France Mobilités a en effet préféré faire payer plus cher les Franciliens qui ne disposent pas d'un abonnement : le ticket va passer de 2,10 euros à 4 euros ; les autres forfaits augmenteront de 100 %. Les élus communistes ont toujours soutenu l'idée que les Jeux devaient être une célébration populaire, accessible à tous les habitants de la région. Ce sont les usagers occasionnels, franciliens mais pas...
.... Nous parlons d'un marché parfaitement captif : toutes les personnes séjournant à Paris à l'occasion des Jeux olympiques seront soumises à la même fiscalité et à la même taxe de séjour. Les hôteliers de Paris ne seront pas en compétition avec ceux de Rome, Londres ou Barcelone. Monsieur Taite, en tant que membre du groupe Les Républicains, vous défendez la position de la présidente de la région Île-de-France. J'ai entendu dire que nous nous immiscions dans les comptes d'IDFM mais, si j'étais président de région, je vous inciterais à approuver cette proposition. Nous ne sommes pas là pour vous nuire mais pour vous éviter de subir la colère des Franciliens quand ils verront doubler les tarifs de leurs transports. Vous devriez vous féliciter de cette occasion incroyable : les socialistes viennent au sec...
Monsieur Juvin, votre amendement est d'une très grande tartuferie. Vous dites aujourd'hui que l'usager ne doit pas payer davantage, mais vous étiez, il y a encore quelques mois, au conseil régional d'Île-de-France, membre de la majorité de Valérie Pécresse. Or, depuis son arrivée à la tête de la région, en 2016, cette dernière a augmenté de 23 % le prix du passe Navigo et je ne crois pas vous avoir entendu, à l'époque, dénoncer la mise à contribution des usagers. Dans le même temps, Mme Pécresse épargnait les entreprises, qui peuvent pourtant contribuer elles aussi au financement des transports franciliens...
Je partage l'indignation du rapporteur et perçois une gêne chez nos collègues de droite. La région Île-de-France s'est fourvoyée, elle n'avait que la hausse des tarifs à la bouche et, à présent, celle-ci touche tout le monde : c'est la taxe Pécresse sur les Jeux olympiques. Vous voulez supprimer cet article pour éviter de débattre et de chercher une meilleure solution. Au contraire, trouvons-en une ! Oui, des gens, travaillant ou non à Paris, n'ont pas d'abonnement et devront y payer plus cher leurs déplac...
C'est une erreur d'analyse de considérer que l'on peut taxer les utilisateurs occasionnels. Selon IDFM, 3,5 millions d'usagers disposent d'un abonnement et 6 millions se déplacent chaque mois en Île-de-France avec des tickets vendus à l'unité, et très régulièrement pour la moitié d'entre eux. Ils ne s'abonnent pas pour des raisons de trésorerie. Il ne s'agit donc pas d'utilisateurs occasionnels. J'insiste sur l'aspect de la justice sociale, d'autant plus qu'il existe une autre solution. On peut aller chercher les 200 millions d'euros de manière indolore en augmentant de façon modérée la taxe de séjou...
... un vrai risque à remplacer l'une par l'autre : pour la trésorerie d'IDFM, ce n'est pas du tout la même chose. Proposeriez-vous le même attentat contre le troisième alinéa de l'article 72 de la Constitution s'il s'agissait de la région Occitanie, Centre-Val de Loire ou Bretagne ? Cette proposition de loi est un texte politicien, par lequel vous voulez vous en prendre à la présidente de la région Île-de-France. Nous ne lisons pas la Constitution différemment selon la personne qui préside une région. C'est la raison pour laquelle nous voterons cet amendement de suppression.
Je veux rectifier certaines inexactitudes. Il y a 5 millions d'usagers réguliers dans les transports d'Île-de-France ; ceux-ci ne connaîtront aucun changement. Il en ira de même pour les 3 millions d'usagers potentiels occasionnels du métro et du bus ou pour les habitants de vos circonscriptions qui veulent visiter Paris, s'ils achètent leur ticket à l'unité ou au carnet sur leur smartphone avant le 20 juillet. Un usager ponctuel des transports en commun – métro ou trains et RER de banlieue – peut acheter ses t...
Les transports en Île-de-France traînent un déficit de 500 millions d'euros depuis la présidence de M. Huchon et le prix du passe Navigo plafonné, à tarif unique, non financé. Mme Pécresse a choisi d'augmenter le passe Navigo par palier, pour financer les transports en Île-de-France. On ne peut pas lui attribuer tous les problèmes car ils viennent d'avant ses présidences. J'entends votre idée d'une taxe additionnelle ; ce qui ...
Le débat ne doit pas évoluer en une bataille entre le conseil régional d'Île-de-France et la mairie de Paris. Je ne comprends pas l'amendement : on ne veut pas faire payer les Franciliens, soit, mais nos concitoyens habitant en province ont aussi un problème de pouvoir d'achat. Seuls 8 % des touristes qui viendront à Paris pour les Jeux sont étrangers. Quant aux taxes sur les hôtels, nous sommes contre. Il est en revanche acceptable que les clients des palaces paient quelques diza...
Oui, nous appliquerions la mesure à d'autres régions si elles accueillaient les Jeux olympiques. En accueillant les Jeux olympiques, ce qui n'était pas arrivé depuis un siècle pour les Jeux d'été, la région Île-de-France supportera des charges de centralité qui ne sont pas liées à son activité habituelle. Ces charges étant liées à une décision nationale, il n'est pas illogique que les parlementaires, qui représentent la nation, puissent agir pour soulager une région dont les transports publics se trouvent dans une situation très difficile, et par-là se mettre au service de Mme Pécresse. En l'espèce, il ne s'agit...
...s publics dans des écoles, des aménagements, des espaces publics ou d'autres équipements, génèrent de la valeur. Cependant, cette valeur n'est jamais socialisée et contribue à un enrichissement sans cause. Cela ne favorise pas la création d'une ville un peu moins dense et un peu plus équilibrée entre logements privés et logements sociaux. Député d'une circonscription parmi les plus défavorisées d'Île-de-France, je m'indigne de constater que les travailleurs qui font « fonctionner » au quotidien Paris intra muros ne bénéficieront pas de logements à proximité et seront contraints de s'éloigner davantage. Cette situation est véritablement dramatique.
Elle se caractérise également par le fait que l'offre n'est pas revenue à 100 %, bien que la responsabilité en incombe à Île-de-France Mobilités (IDFM), et non au Gouvernement.