Vous l'avez bousillé, le ferroviaire !
Ça nous manquait !
Dans la concertation !
Dans la concertation !
Et McKinsey ?
J'approuve ce qui vient d'être dit. Tout recommence comme tout s'était terminé : nous n'avons pas même connaissance des textes que nous sommes supposés les avoir déjà amendés... Mais désormais, nous ne serons plus une chambre d'enregistrement des options de l'exécutif. Cette méthode inacceptable nous expose au risque d'un blocage. Puis-je vous demander de combien de temps disposera l'auteur d'un amendement pour le défendre ? Comme cette règle varie dans les différentes commissions...
Ça fait dix ans qu'on subit !
Il n'y a pas d'argent magique !
Avec de l'enthousiasme !
Maintenant, il y a les propositions de notre camarade Sansu !
En quête de salaire !
Vous faites du bricolage !
Et combien cela a-t-il coûté à Total, qui a réalisé des bénéfices record en 2021 ?
Total peut dormir tranquille !
Pas grâce à vous !
Nous aurons dès ce soir un débat sur le sujet ! Ne le fuyez pas : on a besoin des soignants dans les hôpitaux !
Hypocrite !
Ponce Pilate !
Ça ne coûte rien aux finances publiques !
Nous aimerions bien qu'il retrouve son ancienne place !
Vous avez du talent, monsieur le ministre, et je dirais même que vous êtes le meilleur des menteurs.
Vous parlez toujours au nom de la « Vérité », sans doute dotée d'un V majuscule, mais ce à quoi nous assistons sur les bancs du Gouvernement, c'est au bal des faux-culs !
Le débat entre salaire et prime pose une question qui peut intéresser nos collègues du groupe Rassemblement national : comment fait-on nation ?
…et au bon pouvoir des entreprises, lesquelles ne la versent pas forcément à tous les salariés. En instaurant une prime plutôt qu'en augmentant les salaires, on crée une injustice.
« Nous prenons tout ce que nous pouvons », nous dites-vous, monsieur Tanguy. Mais, en l'occurrence, il n'y a que du vent. Le problème que pose votre attitude consistant, ce soir, à être la main dans la main avec le Gouvernement ,
Surtout, sachez-le, pour ce qui est des programmes, je suis sans doute l'un des plus fervents lecteurs de Mme Le Pen et de votre groupe.
Oui, vous pouvez applaudir parce que ça réclame un certain effort.
Le mot « patron » est comme le mot « poisson », il ne veut rien dire. Dans les poissons, il y a les requins et il y a les sardines : croyez bien que nous sommes, sur nos bancs, tout à fait aptes à faire la différence entre les requins du patronat et les sardines qui font vivre tous les jours les TPE et les PME des Français. Que se passe-t-il dans le pays ? Les TPE et les PME créent de la valeur ajoutée, mais celle-ci est avalée par les entreprises du CAC40.
…parce que nous tenons compte de cette inégalité.
Voilà pourquoi nous réclamons la création d'un fonds…
À ce stade de notre débat, madame la présidente, chers collègues, je voudrais que nous fassions un petit bilan de votre sens du compromis.
On vous a proposé de concentrer la prime sur les bas salaires, votre réponse a été « non ».
Je termine, madame la présidente !
Écoutez, moi, je suis un peu le mou du groupe.
Quand j'ai vu arriver un texte de loi sur le pouvoir d'achat, j'ai dit aux copains : voter contre ou s'abstenir, ça va quand même être compliqué !
Et ArcelorMittal, au Luxembourg ? Et la fraude massive de McDonald's ? Et General Electric, McKinsey ? Toutes ces boîtes qui ne paient pas d'impôts en France pratiquent l'optimisation fiscale, comme on dit sur vos bancs, ou plutôt la fraude, comme on dit sur les nôtres ! Tous ceux-là vont-ils eux aussi bénéficier de la prime Macron, ou allez-vous au moins voter cet amendement de bon sens ?
Madame la rapporteure, nous sommes en train de parler de Stellantis – 14 milliards d'euros de bénéfices, pas d'impôt sur les sociétés en France –, et vous voulez nous faire pleurer sur leur sort ?
En vérité, je vous le dis : vous êtes les complices de cette fraude fiscale à l'échelle mondiale.
Si, si ! Votre texte le montre ! Vous ne défendez pas les intérêts de la France : vous défendez ceux des actionnaires, des patrons, des firmes !
Voilà ce que vous faites tous les jours ! Et quand vous nous dites agir dans l'intérêt des PME et des TPE, je vais vous dire ce dont il s'agit vraiment : avant la Révolution française, sous l'Ancien régime, chaque fois que le haut clergé était attaqué, chaque fois que les évêques étaient critiqués pour leur luxe, leur luxure, leur stupre, que faisaient-ils ? Ils se cachaient derrière le gentil petit curé de campagne, derrière le prêtre de la paroisse ! C'est de la même manière que vous utilisez les TPE et les PME : elles vous servent à cacher le vice, le stupre, le luxe, la luxure des PDG du CAC40, des firmes que vous protégez quotidiennement !
Voilà ce que vous faites avec Macron depuis cinq ans ! Votre rôle majeur dans le monde politique et économique actuel, c'est d'être les protecteurs de ces grands seigneurs qui pillent le pays. Vous en êtes les complices !
Vous les appelez à baisser les salaires !
À 800 euros par mois !
Sous le seuil de pauvreté !
Vous êtes bien la seule !
Sous le seuil de pauvreté !
Avec des salaires !
Augmentez les salaires !