Et l'eau, ça mouille !
On a vu le résultat de la dernière ! On s'en fout des conférences ! « Déconjugalisez » l'AAH, vous serez concrète !
C'est ce qu'on appelle des traîtres !
Vous avez raison, c'était trop aimable ! En réalité, c'était pire !
Cela vaccine un peu !
Pire encore : Mme Rousseau a été élue députée !
L'héroïsme pur !
Vous n'avez pas honte ? Robespierre ! Et pourquoi pas Staline !
Guillotineur !
Robespierre ne tremble pas !
Ah, revoilà Robespierre !
Ne criez pas !
Ne criez pas !
Doucement ! Vous ne tiendrez pas cinq ans comme ça !
À qui la faute ?
Et il faut se taire !
Personne ne vous accueille !
Au détour de nos débats, reviennent dans nos esprits les deux années et quelques mois que nous avons vécus dans cette assemblée, au cours desquels nous avons essayé de préserver les libertés publiques du mieux que nous le pouvions. Madame la ministre déléguée, vous ne devez donc pas sous-estimer qu'au détour de chacun des articles du projet de loi, nous veillerons à préserver les libertés publiques le mieux possible, comme nous le faisons depuis deux ans. Aujourd'hui, dans notre démocratie, trois sentiments me paraissent inquiétants. Le premier, c'est l'accoutumance. Nous nous habituons à des sentiments et nous dérogeons à des règles avec une ...
Lorsque nous regardons avec un peu de recul ce que nous considérons comme banal, nous savons qu'il y a trois, quatre ou cinq ans, nous ne l'aurions pas accepté. Il en va ainsi du secret médical, de la gestion des données de santé et de tant d'autres libertés publiques. Cette accoutumance, ce fléchissement de nos convictions et de notre attachement aux libertés publiques sont un grand danger. Le deuxième sentiment dangereux qui nous guette, c'est le goût de la fracture, peut-être même de la punition. Derrière la non-réintégration des soignants, il est possible que traîne le goût de punir ceux qui ne seraient pas entrés parfaitement dans le rang. Je ne ...
Dans les crèches !
Envoyez la verveine !
C'est la même chose ! C'est synonyme !
Arrêtez de pointer les gens avec votre doigt comme cela ! C'est insupportable !
Et de l'amour de soi ! Ça se voit !
Qui ça ? Olivier quoi ?
Je souhaite exprimer la position du groupe Les Républicains sur le sujet. Le moment que nous vivons est important pour notre fonctionnement démocratique et pour la vie du Parlement. Depuis plus de cinq ans, les uns et les autres bataillent – ou prêchent dans le désert ; et alors que nous avons parfois eu le sentiment que nous n'y arriverions pas, nous sommes en passe de réussir. Le fait que nous soyons désormais tous d'accord montre que la répétition des débats est utile, dans une démocratie parlementaire. Une autre bonne nouvelle est que la vie de plus de 270 000 de nos concitoyens va changer. De tels changements sont la raison première pour laquelle nous ...
Quand on s'adresse à la représentation nationale, on se lève et on répond !
Adressez-vous au Gouvernement !
Madame Keke, nous sommes ici 577 députés. Or, tout à l'heure, vous avez mis en cause 576 députés et je ne veux pas le laisser passer. Vous avez votre histoire, vous avez votre parcours et nous les respectons. Si vous voulez que nous respections tous votre parcours, alors vous devez aussi respecter le nôtre.
Dans votre propre groupe politique, il y a des femmes et des hommes qui n'ont sûrement jamais gagné 800 euros par mois, pas plus que le président de votre parti.
Ce dernier est-il pour autant illégitime pour défendre des femmes et des hommes plus modestes que lui ? La réponse est non.
Il est encore sur liste d'attente pour un logement social, ou pas ?
Les autres amendements installeront une vraie justice.
Je suis d'accord avec Mme Le Pen.
Robespierre était d'accord avec cela !
Il était beaucoup moins exigeant avec ses amis qu'avec les autres !
Cessez de vous adresser uniquement à certains collègues !
Je vous demande, comme à l'ensemble de vos collègues, de nous respecter, parce que vous ne connaissez pas nos histoires. Nous sommes tout aussi légitimes que vous pour défendre l'ensemble de nos concitoyens, y compris les plus modestes.
Enfin, je veux dire à l'ensemble des députés de votre groupe que la colère et les hurlements, c'est la facilité !
Derrière la colère, il n'y a aucune solution. Si, comme nous allons essayer de le faire, vous voulez respecter la mission de député, qui est la nôtre, ne soyez pas seulement en colère ; apportez des solutions !
Parlons de l'attribution des logements sociaux, il en connaît un rayon !
Nous avons, depuis de nombreuses années, mené une bataille difficile à propos de la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés. Si nous sommes, les uns et les autres, au-delà de nos différences, réunis dans cette assemblée, c'est certes pour défendre des concepts, des convictions, des idéologies politiques – tous nobles et respectables –, mais aussi pour changer la vie de nos concitoyens. Or il est peu de combats que nous ayons menés ensemble, depuis cinq ans, avec autant de constance que celui-ci.
Nous sommes quelques-uns ici, appartenant à plusieurs groupes, à nous être battus depuis cinq ans, constamment, avec la même détermination, sans céder à la lassitude, pour que la vie de quelque 270 000 de nos concitoyens puisse changer. La première force de la loi, c'est de changer la vie des Français et de corriger concrètement les injustices. Sa seconde force, c'est de porter de grands symboles. Au-delà des 270 000 personnes qui bénéficieront de la déconjugalisation, c'est un message de dignité que nous adressons à nos concitoyens. Je tiens ausssi à souligner que nous vivons un moment parlementaire important, parce que nous nous sommes battus pour cette ...
Mais aujourd'hui, nous entrons dans une phase plus importante, qui va nous permettre d'avancer concrètement. Monsieur le ministre, vous devez vous engager à ce que la réforme s'applique le plus tôt possible. Les seuls amendements valables sont ceux qui sauvent les éventuels perdants de la réforme. Voilà pourquoi nous ne voterons ni pour l'amendement de M. Bayou ni pour celui de Mme Le Pen,…
…qui sont défaillants et dont l'adoption ferait 47 000 perdants.
Monsieur le ministre, engagez-vous à recevoir les groupes politiques pour avancer sur le calendrier !
Certains ici n'arrivent pas à se départir de leur mesquinerie politique. Pour ce qui nous concerne, nous en sommes largement départis. Voilà cinq ans que nous menons cette bataille constamment, tandis que d'autres étaient absents ou ne la menaient pas avec nous.
Monsieur le ministre, j'ai deux choses à vous dire. Premièrement, il n'est pas question de voter bêtement tous les amendements, y compris ceux dont l'adoption ferait 47 000 perdants – ce serait une absurdité mécanique ! Nous ne devons voter que les amendements qui feront des gagnants et aucun perdant.