C'est scandaleux !
Mettez au vote ce que vous dites !
C'est un hasard !
Ça, c'est vrai !
Dites-le à Darmanin !
Ils sont surtout mal payés !
Elle a raison !
Elle a raison !
Vous n'avez pas le droit ! Pour qui vous prenez-vous ?
C'était qui votre candidat ?
Pure communication !
On a compris !
Excellent !
C'est vrai !
Excellent !
Démasqués !
Vous vous couchez déjà !
Et le débat de tout à l'heure, vous en pensez quoi ?
Bravo !
Excellent !
Excellent ! Il a raison !
Excellent !
C'est honteux ! Scandaleux !
Vous êtes un spécialiste ?
Excellent !
Et concrètement, pas de changements !
Elle a raison !
Voire, plus le débat avance, plus vous nous convainquez de nous y opposer avec fermeté. Et on en entendra l'écho dans le pays.
Mais ici, vous êtes député ou représentant des grandes entreprises ?
Alors, augmentons les salaires !
Excellent !
Ce n'est pas ce que disent les syndicats.
Et les recettes ?
Je vous présente mes excuses pour un va-et-vient inconfortable et irrespectueux de nos travaux mais dont nous ne sommes pas responsables. Demain, notre commission examinera pour avis le PLFR pour 2002. Dans l'article 1er, vous proposez la suppression de la contribution à l'audiovisuel public, présentant cette mesure comme un gain de pouvoir d'achat. C'est une très mauvaise méthode de considérer que l'on peut gagner du pouvoir d'achat en affaiblissant le service public. Non seulement je ne suis pas d'accord avec ce biais idéologique mais, surtout, un flou complet règne sur la manière dont seront compensés les 3,7 milliards d'euros que la redevance rapporte chaque ...
On peut donc doubler le budget du ministère de la Culture ?
En matière de préservation du patrimoine religieux, la vigilance de vos services s'impose. La restauration de tout édifice religieux abandonné ne doit pas être financée par de l'argent public. L'État n'a pas à voler au secours de tout bâtiment détérioré, au risque, sinon, que l'intégralité du budget de votre ministère y passe. De plus, du point de vue de la laïcité, on s'aventurerait sur un terrain glissant. Je propose donc que nous reprenions un jour cette discussion avec vos services car des précisions s'imposent. Le sujet préoccupe l'ensemble des collègues, mais je pense que l'on ne parle pas toujours exactement de la même chose.
Je m'exprime au nom du groupe LFI – NUPES, mais aussi, sans doute, au nom de tous les collègues ici présents. Hier, un homme est mort des suites d'un accident du travail survenu le 9 juillet à l'Assemblée nationale. Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHST) de l'Assemblée a été saisi ; une enquête est en cours. Je veux que cette mort terrible ne soit pas banalisée. Nous pensons à cet homme, qui était âgé de 49 ans, à ses enfants et à sa famille, à ses proches, à ses collègues. Nous pensons également à tous ceux qui travaillent ici – huissiers, ouvriers, techniciens, notamment. Chaque année, 733 personnes meurent au ...
Ces échanges que nous avons sont fructueux, notamment quand ils impliquent nos collègues du Rassemblement national, qui proposent clairement des mesures voulues par le Gouvernement… C'est intéressant !
Quel est le fond du débat ? Je vous le dis – à vous qui cherchez la voix des travailleurs –, nous ne sommes pas des organisations syndicales de salariés, bien que nous les soutenions, ce qui n'est pas votre cas. Nous sommes des législateurs : parce que nous connaissons la réalité de l'entreprise, nous promouvons une législation créant des rapports de force favorables au sein de l'entreprise.
Oui, chers collègues, pour nous, l'entreprise n'est pas un monde idéal, mais un lieu de rapports de force. Sur ces bancs, nous élaborons la loi, afin de créer les conditions pour que cette tension soit favorable aux salariés. Je résume mon propos : vous ne menez pas la lutte pour l'augmentation des salaires
et vous êtes favorables au dispositif du Gouvernement. Tout va s'éclairer dans quelques instants, lorsque nous proposerons l'augmentation du SMIC à 1 500 euros :
d'un seul coup, les faux défenseurs des travailleurs, qui la refuseront, apparaîtront au grand jour. Le peuple français retiendra que Mme Le Pen et les députés de son groupe n'ont pas voulu l'augmentation des salaires mais ont applaudi le Gouvernement : chacun en tirera ses conclusions.
Pour enrichir le débat et réagir à l'intervention de Mme la rapporteure, je rappellerai qu'un dogme est un ensemble d'idées qui ne se discute pas. Or chez vous quelque chose ne se discute pas : jamais il n'y aura augmentation des salaires !