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Motion de censure


Les interventions de Valérie Rabault


Les amendements de Valérie Rabault pour ce dossier

90 interventions trouvées.

Cinquième point, la valeur donnée au travail, qui est sévèrement grignotée par l'inflation. Cela fragilise le pacte social qui unit le pays : comment croire au travail si un salaire ne permet pas de boucler les fins de mois ? À de nombreuses reprises, nous vous avons alertés et fait des propositions. Vous ne nous écoutez pas, mais peut-être al...

Le constat est sans appel. Le 31 octobre dernier, en présentant un contre-budget, les députés du groupe Socialistes et apparentés ont tenu compte de ces enjeux et de ceux de la santé. Ce contre-budget était financé ; il rétablissait la justice sociale là où vous l'aviez supprimée et il était inspiré par une ambition économique, sociale et écolo...

Ce soir, nous abordons la dix-septième motion de censure du Gouvernement, après un nouveau 49.3 que vous avez déclenché. Beaucoup de choses ont été dites au gré des 49.3 successifs, mais il faut reconnaître que celui-ci revêt un caractère singulier, puisqu'il porte sur le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 202...

Pour un projet de loi de programmation des finances publiques, aucun de ces arguments ne peut être utilisé : il n'y a ni urgence ni nécessité, car une loi de programmation des finances publiques fixe des perspectives et n'est pas un outil pour débloquer des crédits budgétaires. L'engagement de l'article 49.3 sur un projet de loi de programmati...

Puisque vous ne voulez pas associer l'Assemblée nationale à l'exercice d'une loi de programmation des finances publiques, je vous propose que nous commencions cet exercice ensemble, madame la Première ministre, depuis cette tribune. Une loi de programmation doit d'abord permettre de tracer des perspectives ; ce n'est pas un exercice consistant...

La désertification médicale gagne du terrain ; la santé mentale se dégrade ; les crèches ne répondent plus aux besoins ; les Ehpad manquent de bras ; la réforme des retraites est vécue comme une nouvelle injustice.

Je pourrais poursuivre longtemps cette liste. Face à cette situation, votre gouvernement envisage d'opérer des coupes budgétaires dès 2024. À l'inverse, nous pensons qu'une autre voie est possible ; nous l'avons chiffrée dans une trajectoire budgétaire différente de la vôtre. Nous avons formulé plusieurs propositions pour lutter contre la dése...

Ne criez pas, chers collègues ! Ouvrir 2 000 places supplémentaires en médecine coûte 38 millions d'euros. Vous n'êtes même pas capables d'inscrire 38 millions de crédits pour former 2 000 médecins supplémentaires. C'est une honte !

Monsieur le président Maillard, j'entends bien que vous n'aimez pas les chiffres ; cependant, ils disent la réalité de ce que vous votez et de votre action.

Troisièmement, une loi de programmation des finances publiques doit préparer l'avenir et apporter des réponses concrètes à l'immense défi climatique qui est devant nous. Quatrièmement, la crise du logement signe votre échec.

Vous avez peut-être entendu nos propositions : nous devons produire 100 000 logements privés et 125 000 logements sociaux par an, soit 30 000 de plus qu'actuellement.

La cinquième urgence est l'éducation : il faut améliorer les conditions d'apprentissage des élèves. Parmi les mesures que nous proposons, nous voulons instaurer un effectif maximum de dix-neuf élèves par classe à l'école élémentaire et de vingt-quatre élèves par classe au collège. Enfin, une loi de programmation doit être un exercice partagé. ...

…est inédite sous la Ve République. Cependant, votre responsabilité en tant que cheffe du Gouvernement aurait dû vous conduire à prendre acte de cette situation inédite en imaginant de nouvelles méthodes de travail, et le projet de loi de programmation des finances publiques aurait pu en être l'occasion. Il est pour nous im...

En faisant ce pari, vous alimentez le ressentiment de nos concitoyens envers nos institutions, qui constatent désormais que la conduite de l'action publique ne repose plus qu'entre les mains du Président et d'une poignée de ministres, sans aucun garde-fou parlementaire. Je vous le dis franchement : ce pari est très dangereux. Pour ces raisons,...

La motion de censure que je défends aujourd'hui au nom des députés insoumis, socialistes, écologistes et communistes, membres de l'intergroupe NUPES, est celle qui doit mettre un terme à l'abaissement continu que vous infligez à l'Assemblée nationale depuis des semaines.

Vous êtes la Première ministre détenant le record d'utilisation du 49.3 au cours des trente dernières années ; vous êtes l'unique Première ministre à avoir déclenché des 49.3 avant d'avoir permis un examen complet des textes par l'Assemblée nationale.

Vous êtes l'unique Première ministre à mettre en œuvre une réforme des retraites qui n'a jamais été votée par l'Assemblée nationale. Enfin, depuis une semaine, de manière totalement inédite, votre Gouvernement et vous-même avez tenté de jeter le discrédit sur l'Assemblée nationale en matière de recevabilité financière des propositions de loi et...

Ce discrédit, c'est d'abord la manière dont les groupes parlementaires qui vous soutiennent et vous-même avez traité le président de la commission des finances, Éric Coquerel.

Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec ses convictions politiques, mais vous n'avez pas le droit de le dénigrer dans son rôle institutionnel.

Contrairement à ce que vous dites, s'agissant de la recevabilité financière des propositions de loi – notamment de celle abrogeant le recul de l'âge effectif de départ à la retraite à 64 ans –, le président Éric Coquerel a rendu une décision en tout point conforme à celles de ses prédécesseurs dans des circonstances équivalentes.