Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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Comme l'a brillamment dit Jean-Paul Lecoq, la question que pose cet amendement n'est pas celle du montant de la contribution, mais du sens que l'on donne à la construction européenne. En vous écoutant, je me souviens qu'il y a environ trois semaines, le gouvernement français s'est couché devant Bruxelles en prétendant défendre les intérêts de ...
Quel que soit le montant de la contribution, c'est aussi cette Europe que nous dénonçons aujourd'hui en nous opposant à l'article 25. Enfin, j'ai le sentiment que depuis quelques minutes, on amuse la galerie. On fait semblant de débattre en attendant la Première ministre qui va nous couper la tête avec son 49.3 ,…
…qui viendra laminer la loi de finances et les heures de débats qui nous ont permis de prendre soin des collectivités locales, d'instiller un peu de justice fiscale dans ce texte et d'aborder des questions aussi essentielles que l'ardente obligation de mettre le pouvoir d'achat et les salaires au cœur du budget. Tout cela, vous n'en voulez pas...
et de nier ce qui est essentiel aujourd'hui. Vous exercez le pouvoir de façon solitaire – une solitude du pouvoir extrême et bruyante. Tout à l'heure, Élisabeth Borne descendra de sa voiture et dira au Parlement : garde à vous, fermez votre bouche, taisez-vous,…
…nous adopterons la loi de finances telle que nous l'avions imaginée. C'est cette supercherie que je voulais dénoncer !
Vous savez le respect que je porte à la présidence, et à la vôtre en particulier. Je ne méconnais pas la règle qui consiste à donner la parole à un orateur favorable à l'amendement et à un orateur contre, mais je ne méconnais pas non plus l'usage, lorsqu'un sujet est important et touche l'ensemble de nos circonscriptions, à permettre à un orate...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 100 et sur tous ceux qui traitent du déroulement des séances. Vous n'avez programmé aucune plage horaire permettant au Parlement de continuer à délibérer. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que vous mentez effrontément – vous mentez comme des arracheurs de dents, comme l'on dit chez moi.
Depuis le début, vous suivez votre scénario : faire semblant de débattre avec l'Assemblée. Nous n'avons cessé de vous interroger sur le sort qui serait réservé aux amendements adoptés contre votre gré, lorsque vous avez été mis en minorité. Nous n'avons eu aucune réponse. Les journalistes ont été informés avant le Parlement que vous alliez act...
Vous le savez, monsieur le ministre, les Normands sont très attachés au bon sens populaire. Un adage dit : « La nuit porte conseil. » La nuit que nous avons passée hier avec le Gouvernement a démontré l'extrême solitude dans laquelle vous étiez plongés : elle a révélé votre incapacité à prendre soin des collectivités locales, à réarmer l'hôpita...
Nous souhaitons donc obtenir la certitude que les décisions que nous prendrons en examinant ce projet de loi de finances auront des conséquences palpables pour les habitants de nos circonscriptions. Par conséquent, nous vous demandons de vous engager à ne pas imposer de deuxième délibération avant d'actionner l'article 49, alinéa 3, ce qui revi...
Le déroulement des débats ne vous ayant pas permis de répondre à la question que je vous ai posée tout à l'heure, monsieur le ministre, je vais la poser à nouveau. Tout d'abord, la nuit vous a-t-elle porté conseil ?
Avez-vous tiré les enseignements de ce qui s'est passé la nuit dernière ? Acceptez-vous de reconnaître que vous n'avez pas su susciter une majorité pour aider les Français ?
Face à la crise énergétique, ces derniers vont mal. Les débuts de mois ressemblent aux fins de mois. Les communes sont étranglées – vous l'avez enfin reconnu, alors qu'hier, on nous expliquait qu'elles nageaient dans le luxe, le calme et la volupté. Monsieur le ministre, la nuit vous a-t-elle porté conseil ? Deuxièmement, la façon dont cette s...
Nous avons besoin de savoir si nous discutons pour rien, si vous ne faites que nous trimballer, ou si la confrontation démocratique permettra au contraire d'établir un texte qu'une majorité votera en pleine conscience ? Monsieur le ministre, j'aimerais des éclaircissements sur ces points.
Ce qui est bien avec les libéraux, c'est qu'ils ne sont jamais décevants. Avec les marcheurs, les seuls qui ne sont pas obligés de faire grève pour avoir une augmentation, ce sont les actionnaires !
Les seuls qui n'ont pas besoin de quémander pour se gaver, ce sont les profiteurs de guerre. Les seuls pour lesquels il faut demander à Bruxelles l'autorisation de les taxer, ce sont ceux qui font du pognon en dormant. Nous allons donc voter pour l'amendement de notre collègue parce qu'il prend le pognon là où il faut le prendre pour le donner...
Nous avons eu un bon débat en votre absence, monsieur Le Maire, non parce que vous étiez absent mais parce que nos échanges étaient de qualité.
Pour conclure cette séquence, je vais vous livrer une information : 62 % des Français sont favorables à une taxe immédiate, qu'ils considèrent comme urgente, sur les superprofits.
Et 62 % des Français considèrent que les salariés en grève, dans des groupes qui sont des profiteurs de crise, sont dans une situation « insatisfaisante ». Pourquoi vous dis-je cela ? Parce que je pense que les Français ne sont pas cons.
Ils ont compris que depuis 2017, vos amis sont de la finance ; que dès 2017, les premiers signes fiscaux que vous avez envoyés – l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et la flat tax – visaient à épargner les plus riches, les plus fortunés. À chaque fois que nous revenons à la charge avec nos amendements en faveur de la progressivité...