Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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En vous écoutant, chers collègues, notamment du groupe GDR – NUPES, on a le sentiment que le Gouvernement reprend la main ad vitam æternam et que ce sera la fin du paritarisme en France.

Vous avez lu le texte comme moi. Il y est écrit précisément que le Gouvernement reprend la main jusqu'au 31 décembre 2023.

Il n'est donc pas question des cinq prochaines années. Si j'ai bien compris ce qu'a dit le Gouvernement tout à l'heure, une lettre de cadrage a été adressée aux partenaires sociaux. Cela signifie que les conditions du paritarisme seront bientôt réunies de nouveau – ce que vous appelez comme nous de vos vœux.

Par ailleurs, vous demandez des études d'impact. J'imagine que vous confirmerez, madame la ministre déléguée, que comme cela a été dit en commission, tous les parlementaires auront accès aux études conduites par ces fameux experts indépendants pour la Dares – et dont M. le rapporteur s'est fait l'écho. Ainsi, nous serons éclairés lorsque, l'ann...

D'un mot, je voudrais dire à notre collègue que Christophe Jerretie a été un excellent député, qui n'a pas besoin que vous évoquiez de cette façon sa situation personnelle qui est déjà douloureuse.

Je vous ai écoutés, et vous allez m'écouter à votre tour ! Je vous dirai seulement une chose : faut-il entendre dans vos propos que les députés méritent un régime spécial ? Nous croyons, nous, qu'il faut un régime de droit commun pour les parlementaires comme pour les autres. Et quant à notre ami, nous l'aiderons à retrouver un boulot, croyez-...

J'ai connu du meilleur Sébastien Jumel ! Vous réduisez notre rapporteur, Marc Ferracci, à son statut de député de l'étranger, alors que nous possédons tous la même légitimité. C'est, de votre part, une véritable attaque ad hominem,

que l'on ne peut laisser passer. Que n'aurait-on entendu si nous avions tenu de tels propos ! D'ailleurs, j'ai vu que Pierre Dharréville n'était pas du tout sur la même ligne que vous.

Nous opposons-nous sur certains points ? Oui. Sommes-nous en désaccord sur la manière dont il faudra gérer l'assurance chômage demain ? Oui, mais pas d'attaques personnelles, pas ici !

Je vous ai bien entendus : nous serions les méchants qui stigmatisent les « mauvais chômeurs ». Non ! Qui ici n'a pas reçu de chômeur dans sa permanence ? Comment se fait-il que la gauche ne se réveille que maintenant ? Vous vous plaignez que le Parlement ne soit pas associé à l'élaboration des règles d'indemnisation du chômage, mais qu'avez-vo...

Vous le regrettez maintenant, j'aimerais vous l'entendre dire. Il nous faut ouvrir la voie du paritarisme, comme je l'indiquais hier soir. Comme vous le savez, notre régime d'assurance chômage est l'un des plus solides d'Europe. En Allemagne et au Royaume-Uni, les chômeurs sont deux fois moins indemnisés qu'ici. Faites donc preuve d'un peu de ...

Chacun ici a bien compris l'enjeu : si 1 million d'emplois ne sont aujourd'hui pas pourvus, c'est que quelque chose ne marche pas. Nous ne disons pas qu'il existe de mauvais chômeurs ou de mauvais entrepreneurs – il faut d'ailleurs arrêter de les opposer – mais comme je l'ai dit tout à l'heure, l'équation de base consiste à essayer de pourvoir ...

…mais l'emploi doit payer, c'est une question de dignité. Parallèlement, nous ne pouvons pas laisser des entreprises sans les salariés dont elles ont besoin pour fonctionner au quotidien.

Je ne comprends pas pourquoi, chers collègues de la NUPES, vous êtes en permanence dans l'opposition sur ce sujet : venir en aide aux chômeurs, c'est justement faire en sorte qu'ils retrouvent le chemin de l'emploi, et donc de la dignité.

Ce chemin semble vous gêner. Le taux de chômage a baissé et, pour ma part, je souhaite que nous parvenions au plein emploi. Un dernier mot : c'est entre 2007 et 2012, sous un gouvernement de droite – et non de gauche –, que la France a connu le régime d'indemnisation chômage le plus élevé de tous les pays européens : cherchez l'erreur.