Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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À en croire nos collègues insoumis, lorsqu'on parle de dividendes, d'actions ou de rémunérations, lorsqu'on s'éloigne, à un moment ou à un autre, de la feuille de paie, il s'agit forcément des gros mots. Or, si je peux me permettre, que regardent les salariés sur leur feuille de paie ?

Oui, madame Chikirou, je vous le demande ! Eh bien, ils regardent ce qui reste « en bas à droite », comme ils disent, à la fin du mois. J'aimerais simplement vous raconter une expérience personnelle.

Vous ne parlez que du grand capital, et parfois des superdividendes – un sujet amené dans le débat par notre président Jean-Paul Mattei, parce qu'il faudra un jour ou l'autre mieux les encadrer. Mais j'aimerais vous rappeler que chaque jour, des hommes et des femmes, à la tête d'entreprises, prennent des risques. Ils font tout, au quotidien, po...

Lorsqu'on veut qu'une start-up démarre, on est heureux d'avoir recours au financement participatif ou aux hedge funds, de constater que des hommes et des femmes donnent 10 000 ou 15 000 euros pour permettre à l'entreprise de se développer. Or ces start-up représentent les emplois de demain. De votre côté, vous restez toujours dans la ca...

Je me souviens très bien de ces grands meetings où l'on fustigeait « l'argent qui rend fou ». Où tout cela a-t-il mené ? À un taux de chômage qui, en 2016, s'élevait à 10,2 % alors qu'aujourd'hui il est de 7,2 % – ce qui semble vous attrister.

Notre collègue Di Filippo est habituellement quelqu'un de précis. Je voudrais lui dire qu'il ne faut pas laisser croire aux chefs d'entreprise qu'il pourrait y avoir deux pénalités, l'une pour non-publication de l'index et l'autre assise sur le chiffre d'affaires. De tels propos sont une arme de destruction massive ! J'imagine qu'il va relire l...

Comme l'a très bien dit mon collègue Laurent Croizier, nous ne pouvons pas nous contenter de faire des constats sans se donner davantage de moyens. Même si certains considèrent que l'index ne sert à rien, je trouve, quant à moi, plutôt intéressant que nous cherchions, au travers de notre débat, à le rendre plus performant, à l'améliorer et à im...

Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) en a déposé trente-neuf : on ne peut pas l'accuser d'avoir bloqué le fonctionnement du Parlement ! Monsieur Di Filippo, vous constaterez, à la lecture du compte rendu des débats, que c'est bien vous qui avez parlé de masse salariale et de pénalités. Je n'ai fait que reprendre vos propos, sans aucune ...

Si notre collègue Arthur Delaporte annonce le retrait d'un millier d'amendements, c'est peut-être parce que les députés de la NUPES prennent finalement conscience que la stratégie qu'ils avaient élaborée ne nous permettra pas de parvenir jusqu'aux articles 7 et 8 du texte. Bravo !

Je constate que nous commençons à être persuasifs et que vous avez compris que vous vous trouviez dans une impasse. Dont acte.

Pour en revenir à l'index seniors, M. Delaporte ne peut pas nous accuser d'avoir perdu du temps, puisque la rapporteure, qui était défavorable à l'abaissement du seuil en commission, a évolué, tout comme le Gouvernement. En matière d'emploi des seniors, l'honnêteté nous oblige à admettre que nous venons de loin et que nos marges de progression ...

C'est l'enjeu majeur : nous ne pouvons pas laisser croire à ceux qui refusent d'agir que tout ira bien dès lors que l'index seniors progresse.

Assurer le suivi de l'évolution du nombre de seniors présents dans les entreprises est, aux yeux des élus du groupe Démocrate, une nécessité, car leur faible taux d'emploi est à la fois un gâchis humain, un gâchis économique et un gâchis pour l'équilibre de notre système de retraite.

Je perçois beaucoup d'impatience dans les propos de nos collègues socialistes, notamment Boris Vallaud, qui souhaitent que nous discutions des pensions minimales. Mais accélérons et nous pourrons aborder plus rapidement l'article 10 ! Je ne comprends pas très bien votre impatience puisque, quand nous aborderons l'article 10, vous voudrez parler...

Éric Woerth l'a très bien dit : accélérons pour avoir ce débat de fond sur les 1 200 euros. Cela étant, je tiens à reparler un instant de l'emploi des seniors – objet, après tout, de ces amendements auxquels M. le ministre a donné satisfaction. S'ils peuvent sembler rédactionnels, ils sont en fait importants, car le taux d'emploi des seniors q...

Essayons donc de faire preuve d'un peu d'intelligence collective pour sortir ces travailleurs de la difficulté dans laquelle ils se trouvent. Que s'est-il passé ces cinq dernières années ? Olivier Faure le sait très bien. Le taux d'emploi des 55-60 ans n'a-t-il pas progressé de dix points par rapport au quinquennat de François Hollande ? C'est...

Monsieur Peu, nous partageons votre constat concernant les problèmes d'attractivité de ces métiers. Que la transition écologique implique le développement des transports collectifs, c'est un autre point sur lequel nous nous retrouvons. Mais si – et Thibault Bazin l'a très bien dit – la préservation du régime spécial de la RATP était la solution...

Force est donc de constater que votre proposition n'apporte pas la solution attendue. Quant à la pénibilité, elle existe également pour les personnels des transports en commun qui exercent leur métier ailleurs qu'en Île-de-France : dans toutes les villes métropolitaines et d'outre-mer, ils travaillent le dimanche et ont des horaires décalés. ...

Je vois que Fabien Roussel a évolué depuis hier soir puisqu'il vient de reconnaître que les chauffeurs de bus à Paris et à Bordeaux exerçaient un métier pénible.

Je ne veux pas vous provoquer en disant que François Hollande, lorsqu'il était au pouvoir, aurait pu généraliser les conditions d'évaluation de la pénibilité à l'ensemble des régimes, mais cela n'a pas été fait.