Les amendements de Pascale Bordes pour ce dossier

25 interventions trouvées.

Nous voterons évidemment contre l'amendement : j'avoue pour ma part avoir du mal à comprendre – et je rejoins sur ce point M. le rapporteur – comment la personne en cause pourrait donner son consentement exprès et éclairé au recours à la visioconférence en vue de l'intervention d'un interprète, alors qu'elle le ferait sans interprète, par défin...

En l'absence de formulaire rédigé dans sa langue et d'officier de police ou de gendarmerie qui parle celle-ci, la seule solution consisterait à solliciter un interprète par visioconférence afin que l'intéressé accepte que l'interprète qui l'assistera le fasse par visioconférence !

Il faut replacer les choses dans leur contexte. L'alinéa 137, dont vous demandez la suppression, s'appuie sur les articles 803-7 et 144 du code de procédure pénale. Leur lecture vous permettra de constater que la situation dont nous parlons est déjà prévue : en cas de remise en liberté immédiate, quelle qu'en soit la raison, le magistrat peut p...

Il s'agit simplement de tenir compte d'une nouvelle disposition, l'Arse. J'ai eu l'occasion de dire tout le mal que j'en pensais…

J'aimerais pouvoir vous dire que je partage votre enthousiasme au sujet de cette mesure, mais je ne le ferai pas. J'aurais pu le faire si vous aviez écrit « elle peut proposer aux parties » au lieu de « elle propose aux parties ».

Nous avons beaucoup parlé des mineurs délinquants, mais que faites-vous des victimes, qu'elles soient mineures ou non ? Ce texte renvoie aux mesures de réparation prévues par l'article L. 112-8 du code de la justice pénale des mineurs, qui sont de deux sortes : une activité d'aide ou de réparation à l'égard de la victime ou dans l'intérêt de la...

Sans surprise, nous ne voterons pas cet amendement, mais par souci de cohérence. Vous venez de dire, monsieur le rapporteur, que vous émettiez un avis défavorable parce que le JLD aurait déjà vu physiquement la personne concernée une dizaine de jours avant. Or tout à l'heure, pour vous opposer à un de mes amendements, vous avez argumenté précis...

En dix jours, tantôt il peut se passer des choses, tantôt non… C'est un raisonnement à géométrie variable !

Si nous voulons lutter efficacement contre des maux tels que les trafics de stupéfiants, d'êtres humains, etc., peut-être faudrait-il recourir aux moyens du XXIe siècle ! M. le ministre l'a dit : de nombreux crimes et délits, dont les faits de proxénétisme et les agressions sexuelles sur mineur, échapperaient à ces techniq...

Nous savons tous qu'une des voies de développement du trafic de stupéfiants consiste à inciter des mineurs à en consommer, puis à leur demander de dealer pour payer leurs consommations. Donnons-nous enfin les moyens de lutter efficacement contre ce que nous voulons combattre.

Cet amendement de notre collègue Sébastien Chenu se réfère aux dispositions suivantes de l'article 141-2 du code de procédure pénale : « Si l'inculpé se soustrait volontairement aux obligations du contrôle judiciaire, le juge d'instruction, quelle que soit la durée de la peine d'emprisonnement encourue, pourra décerner à son encontre un mandat ...

Il vise à supprimer les alinéas 37 à 43, qui ont également trait à la mesure alternative que constitue l'Arse. L'extension quasi systématique des mesures alternatives à la prison – en l'occurrence, à la détention provisoire –, y compris pour des infractions majeures et pour des cas de récidive, fait courir le risque de leur généralisation pure ...

…et cela ne justifie pas la suppression du recours à la détention provisoire. Nous devons au contraire construire des places de prisons.

Déposé par notre collègue Laurent Jacobelli, il vise à modifier le délai d'incarcération provisoire, prévu dans le cadre du dispositif relatif à l'Arse. L'article 3 du projet de loi prévoit que : « En matière correctionnelle, lorsque la peine encourue est égale ou supérieure à trois ans d'emprisonnement, s'il n'a pas été procédé à la vérificat...

Si le texte était appliqué tel quel, nous risquerions de nous retrouver dans une situation ubuesque. Si, au moment où le JLD envisage de placer une personne sous Arse, il n'est pas en possession du rapport de faisabilité technique, il ordonnera le placement conditionnel de la personne mise en examen sous Arse, sans savoir si la mesure est fais...

L'article 3 précise bien que JLD peut ordonner le placement conditionnel de la personne sous Arse « en décidant de son incarcération provisoire jusqu'à ce que l'assignation puisse être mise en œuvre ou pour une période de quinze jours au plus. » Il y a donc un premier débat contradictoire. Puis, « si le rapport constate une impossibilité techni...

Nous voterons évidemment contre l'amendement de notre collègue Gosselin, puisque nous sommes opposés à l'extension du délai. Toutefois, il nous donne l'occasion d'aborder une question que j'évoquais dans ma précédente intervention. M. Gosselin estime en effet dans son amendement qu'il faut renouveler le délai « en raison des défaillances poten...

Une partie de la phrase vous échappe. Pour rappel, le juge autorise les perquisitions par « ordonnance spécialement motivée ». Il existe donc un cadre juridique. Ce dispositif vise à prévenir le risque de disparition des preuves et des indices d'un crime qui vient d'être commis, ce qui constitue une situation gravissime. Il ne s'applique pas au...

D'autant plus que je compte remercier les collègues d'en face, notamment ceux du groupe LFI – NUPES, pour leurs mots aimables. Leurs remarques parfaitement stériles et inutiles sont toujours rafraîchissantes !

Arrêtez de vous préoccuper du Rassemblement national ! Nous, c'est de la situation de l'hôpital et des déserts médicaux dans tout l'Hexagone que nous nous préoccupons.