Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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une véritable politique contre la vie chère et des services publics qui garantissent l'égalité entre les citoyens. Ils veulent en finir avec un Gouvernement qui a fait régresser la France à l'état d'un pays où l'on a faim. Dans toutes les démocraties, lorsqu'un ministre est battu, il doit démissionner !
Dans toutes les démocraties, lorsque la représentation nationale rejette un texte, il est retiré ! Sentez-vous, madame la Première ministre, cette odeur de fin de règne ?
Tôt ou tard, vous serez contraints de retourner aux urnes : le peuple devra alors choisir entre le camp des élites racistes ou celui de l'union populaire.
professeur d'histoire, une fois de plus, un enseignant est assassiné. Une fois de plus, l'obscurantisme s'attaque au lieu de la diffusion des lumières du savoir. Une fois de plus, une religion est dévoyée dans un sens contraire à ses valeurs. Une fois de plus, le pays a constaté l'engagement total des enseignants pour ses enfants.
Dominique Bernard a été assassiné et ses collègues de travail blessés parce qu'ils ont affronté la mort plutôt que de laisser les élèves en danger. Aurélie, sa collègue, décrit sa relation avec les jeunes auxquels il enseignait les lettres : « Tu étais là pour eux, ils l'avaient compris et se nourrissaient en désordre de ta passion contagieuse ...
Nous leur disons : votre douleur est la nôtre, notre gratitude est totale, comme notre affection et notre respect. Face à la barbarie du meurtre, il est difficile de garder foi en l'humain. Mais face au courage des enseignants, nous savons qu'il est nécessaire, pour vaincre la terreur, d'éclairer le chemin à venir des lumières de la raison.
La transmission est le cœur d'une société qui assume son devoir vis-à-vis de l'avenir, d'une société dans laquelle les citoyens veulent continuer de vivre ensemble, sous une loi commune assurant la liberté de chacun dans le respect de l'autre : une République. Tel est l'enjeu ! L'école est le lieu où se construit ce destin commun, le lieu qui l...
L'école a été visée et vous devez, madame la Première ministre, prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les personnels et les élèves. Surtout, l'école doit continuer d'œuvrer à l'émancipation de tous les citoyens. Pour cela, elle doit être dotée des moyens nécessaires.
Nos pensées se tournent à cette heure vers le Proche-Orient, où les peuples israélien et palestinien souffrent, encore une fois. Je souhaite, depuis cette assemblée, exprimer une pensée emplie d'humanité pour les otages et les civils tués en Israël par les actes de terreur perpétrés par le Hamas, ainsi que pour les civils qui, à Gaza, sont tués...
Nous condamnons tous ces crimes de guerre. Un seul message doit parvenir du concert des nations en cette heure si grave, nullement propice aux polémiques franco-françaises :
cessez-le-feu ! Tel est le message du secrétaire général des Nations unies, celui du pape et celui de Lula, dont le pays préside actuellement le Conseil de sécurité des Nations unies.
Cessez-le-feu ! Car le pire est à prévoir, quand le ministre de la défense israélien décide le siège de Gaza, privant deux millions de civils d'eau, d'électricité et de nourriture ,…
Cela fait trop longtemps que la communauté internationale laisse la situation s'envenimer. Deux communiqués du Quai d'Orsay et un communiqué du Président de la République, mais pas un appel au cessez-le-feu, pas une fois le mot paix !
Notre pays rompt avec la tradition diplomatique qui est la nôtre au Proche-Orient depuis soixante-cinq ans. Il nous faut œuvrer au rétablissement d'un processus de paix qui mène à deux États, sans quoi les horreurs passées s'amplifieront non seulement des atrocités présentes, mais aussi des désastres à venir.
Aucune paix durable ne peut voir le jour sans respect du droit international ni sans qu'il ne soit mis fin à la colonisation. Madame la Première ministre, retrouverez-vous la voix indépendante portée par la France de Charles de Gaulle à Jacques Chirac, cette voix d'une France qui est écoutée quand elle parle, cette voix qui fait entendre la pa...
Une vague de panique saisit le pays. Les punaises de lit prolifèrent dans tous les lieux du quotidien : les hôpitaux, les écoles, les foyers de travailleurs, les maisons de retraite, les prisons, les trains et même les salles de cinéma.
Elles font vivre un calvaire aux millions de nos concitoyens infestés, elles leur font perdre le sommeil, alimentent leur paranoïa et les isolent socialement. Les punaises de lit sont un problème national de santé publique.
Mais vous n'avez rien fait. En 2017, il y avait 200 000 lieux infestés. J'ai alerté : vous m'avez ri au nez, vous n'avez rien fait.
En 2019, il y avait 540 000 sites infestés. Nous avons manifesté, pétitionné, désinsectisé des logements, déposé une résolution pour exiger un plan d'urgence : vous m'avez ri au nez, vous n'avez rien fait.
En 2020, il y avait 950 000 sites infestés. Nous avons interpellé le Gouvernement sur l'urgence à agir : vous m'avez ri au nez, vous n'avez rien fait. Ou presque rien : un numéro vert et une plateforme fantôme, qui a disparu depuis… En 2022, il y avait 1,1 million de sites infestés. Vous avez agi et menti : avec un plan interministériel sans a...