Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Il vise le même objectif que celui que vient de présenter ma collègue. J'entends, monsieur le ministre délégué, qu'il faille accélérer les débats, mais nous abordons ici la question de la vie chère outre-mer. Comme vous le savez, certains produits, alimentaires notamment, peuvent être jusqu'à 38 % plus cher que dans l'Hexagone. Nous savons que ...
En France, 8 millions de personnes ont besoin de l'aide alimentaire pour vivre. Nous aurions pu résoudre le problème à la racine depuis plusieurs mois déjà, en augmentant le Smic notamment ou en revalorisant les minima sociaux et en permettant aux plus jeunes d'y accéder. Cela n'a pas été fait : le résultat, c'est que les files d'attente devant...
Effectivement, ces aides sont déjà soumises à une conditionnalité, mais celle-ci est très faible. Je rappelle qu'une émission assez célèbre a réussi en 2017 à faire décerner à un parking la certification PEFC – programme de reconnaissance des certifications forestières. L'attribution des certifications forestières pose donc problème ; je pense ...
« La nuit était avancée. Il était deux heures. Elle emportait, cette nuit, l'immense et pénible songe des mille ans du Moyen Âge. L'aube qui commença bientôt était celle de la liberté. Depuis cette merveilleuse nuit, plus de classes, des Français ; plus de provinces, une France. » Racontée ici par Michelet, cette nuit historique était celle du ...
après des siècles de tyrannie sociale, au terme de longues heures de débat, les membres de l'Assemblée nationale constituante abolissaient les privilèges féodaux. Collègues, que reste-t-il de cette nuit ? Peu de choses, si ce n'est notre combat pour la République sociale à laquelle vous vous opposez avec tant de ferveur.
La Macronie et ses alliés de droite et d'extrême droite s'emploient à restaurer la société des privilèges, qui n'a pas de meilleur gardien que vous, monsieur le ministre.
II y a quelques années, vous faisiez encore semblant de gouverner pour l'intérêt général ; nous prêtions encore une oreille distraite à vos sornettes sur le ruissellement. Le temps du bilan est passé, vous n'avez désormais plus le bénéfice du doute : non, l'argent des riches ne circule pas dans l'économie réelle ! Non, l'argent distribué aux mu...
Plus besoin de dissimuler : vous avancez à visage découvert, guidés par la seule conviction que les riches doivent faire nation à part. Si vous vous êtes rebaptisés Renaissance, sans doute était-ce pour annoncer votre projet : la régénération d'une société de castes !
Après tout, quel besoin de seigneurs quand un criminel climatique comme Total n'a pas payé l'impôt sur les sociétés depuis plusieurs années, même lorsque ses bénéfices doublent en un an ? Quand ce même groupe, dont les profits atteignent le record de 18 milliards, fait aux Français étranglés par le prix de l'essence une aumône de 500 millions, ...
Quand cinq Français possèdent autant que 27 millions de leurs concitoyens, tandis que vous culpabilisez les travailleurs précaires et les chômeurs ?
Vous avez écarté l'une après l'autre toute forme de mise à contribution des plus riches ; vous persistez à refuser de bloquer les prix, de taxer les profiteurs de crise, de rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune, d'augmenter les salaires. En revanche, vous proposez aux Français de vendre leurs RTT pour assurer leurs fins de mois. Collègu...
où la répartition des richesses se heurte à un caprice sémantique : M. Le Maire, ici présent, abhorre en effet les mots « taxes » et « surprofits ». Tant pis pour les 10 millions de pauvres, les 8 millions de personnes qui relèvent de l'aide alimentaire, les 12 millions qui souffrent de la précarité énergétique, les 13 millions qui peinent à se...
Le 4 août 1789, les députés plaçaient la France à l'avant-garde du progrès humain en Europe, à l'exemple d'un certain vicomte de Noailles déclarant que « le royaume flotte, dans ce moment, entre l'alternative de la destruction de la société, ou d'un gouvernement qui sera admiré et suivi de toute l'Europe ». Aujourd'hui, 4 août 2022, nous en som...
Comme vous voilà seul, monsieur le ministre ! Néanmoins, vous vous obstinez, engouffrant le pays tout entier dans la cupidité et l'égoïsme social. Songez donc à ces mots de Pierre Larousse : « Le bonheur du peuple est facile à faire quand ceux qui le gouvernent s'occupent moins d'eux-mêmes que de lui ».
Cessez de vous préoccuper des intérêts de vos amis les seigneurs. Prenez goût à l'intérêt général. Soyez enfin à la hauteur de notre histoire !
Au titre de l'article 70 de notre règlement, qui prévoit le cas d'une mise en cause personnelle, je souhaiterais alerter l'Assemblée : dans le cadre de cette seconde délibération, renonçons du moins aux arguments de mauvaise foi. Madame Louwagie, vous avez voté dans la journée pour cet amendement ; vous saviez quel en était le gage ! Vous le sa...
Vous n'ignorez pas non plus que le Gouvernement pourrait lever ce gage. Je le répète, ne recourez donc pas à des arguments de mauvaise foi !
Sur le fondement de l'article 66, madame la présidente. Non seulement nous sommes en train de procéder à une seconde délibération, second vote qui revient à piétiner notre assemblée, mais nombreux sont ceux parmi nous, sur tous les bancs, à n'avoir pas pu prendre part au scrutin public parce qu'ils ne vous ont pas entendue le lancer. Voyez les ...
Il y a donc un problème de sincérité du scrutin. Je demande donc que vous refassiez ce scrutin public. Il n'est pas possible qu'autant de nos collègues n'aient pas pu voter alors qu'ils étaient dans l'hémicycle.
M. le ministre a indiqué que le Gouvernement ne voyait pas d'inconvénient à ce que nous revotions – même si ce n'est pas ce que la présidence semble dire.