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Les amendements de Mathilde Hignet pour ce dossier

38 interventions trouvées.

c'est ce que propose mon sous-amendement. Vous faites des boutades qui les comparent à des baignoires, mais une mégabassine, c'est l'équivalent de 300 piscines olympiques : ça fait tout de même une grande baignoire !

Cet amendement vise à soutenir et développer les labels de qualité que sont l'IGP, l'AOP, l'appellation d'origine contrôlée (AOC) et la marque Agriculture biologique (AB). La multiplication des labels, par exemple le label HVE, a créé une confusion pour les consommateurs alors que certains de ces labels récompensent des produits de haute quali...

Je voudrais, à travers cet amendement de réécriture de l'article 1er , me pencher plus spécifiquement sur l'élevage. L'élevage est primordial pour l'équilibre de l'agriculture, la biodiversité et la société en général. Je pense en particulier au système de polyculture-élevage : il participe à un cycle vertueux qui aide les fermes à être plus a...

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ce système a été cassé par les politiques agricoles : des régions, notamment la Bretagne, se sont alors spécialisées. Permettez-moi de vous lire à ce propos un court passage du livre de Nicolas Legendre, Silence dans les champs, qui explique que le système que l'on a vendu après-guerre…

Voici ce qu'il nous dit : « Le système en question avait promis l'émancipation aux paysans, du travail aux ouvriers et de la viande bon marché pour tout le monde. Il a offert à la Bretagne des routes, des ports, des usines, des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il a contribué à la modernisation de la péninsule après la seconde gu...

Par cet amendement, nous appelons votre attention sur le manque d'ambition de ce projet de loi en matière d'agriculture biologique. Nous avons dû défendre près de 120 amendements en commission avant que l'expression « agriculture biologique » y figure enfin. Le bio traverse pourtant une crise sans précédent. Nous devons soutenir et valoriser t...

Les agriculteurs se sont mobilisés partout en France au début de l'année. Emmanuel Macron a fait la promesse de prix planchers. Nous nous attendions donc à des mesures fortes et concrètes pour améliorer le revenu des agriculteurs. Mais il n'en est rien ! C'est opérer un raccourci que d'estimer que les agriculteurs ne revendiquaient que la simp...

Tant que nous ne fixons pas les règles du marché, les prix continueront à être volatils. Comme mes collègues, combien d'agriculteurs ai-je entendus se lamenter de ne pas être rémunérés pour leur travail ? Jérôme, ostréiculteur dans les Pays de la Loire, ne s'est pas versé de salaire pendant neuf mois ; Benjamin, maraîcher en Haute-Vienne, veut ...

en Haute-Garonne, le revenu de Jean-Christophe est négatif. En résumé, pas de souveraineté alimentaire sans prix rémunérateurs !

Il s'agit ici de revenir sur la retraite des agriculteurs. Nous l'avons dit et redit, dans moins de dix ans, un agriculteur sur deux sera parti à la retraite. Certains d'entre eux, qui ont travaillé 60 heures par semaine pendant quarante ans, se retrouvent avec une retraite minable – 800 euros en moyenne pour les hommes et 540 euros pour les fe...

Il vise à supprimer l'alinéa 4 des amendements n° 3952 et identiques. Nul besoin d'inscrire dans un projet de loi de beaux mots, comme « intérêt général majeur », alors qu'ils ne vont rien changer. C'est une notion floue, ambiguë, qui n'a pas de signification juridique et qui n'aura aucun effet concret sur le quotidien des agriculteurs. En reva...

Ce sous-amendement de repli vise à préserver le pâturage et les élevages les plus durables. Qu'entendons-nous par là ? Il s'agit de préserver les systèmes dans lesquels les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage, parce que l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs, par exemple. À l'herbe, on associe du trèfle, une lég...

Cet article reflète bien votre manque de vision et d'un cap clair pour l'agriculture. En quoi qualifier l'agriculture d'intérêt général majeur aidera les agriculteurs à lutter contre les aléas climatiques, à obtenir un revenu digne et à entamer la bifurcation écologique ? Ça ne les aidera en rien. Le seul effet potentiel à craindre, c'est l'uti...

Et que dire de votre définition de la souveraineté alimentaire, dont même le Conseil d'État ne voit pas l'utilité ? Elle fait la part belle aux accords de libre-échange.

En réalité, vous manquez de courage politique pour protéger notre agriculture de la concurrence internationale. Pourquoi vouloir réinventer l'eau chaude ? Une définition, reconnue par l'Organisation des Nations unies (ONU), existe déjà. Nous défendrons cette vision de la souveraineté alimentaire, forgée par les mouvements paysans internationaux...

Nous défendons une agriculture rémunératrice qui emploie des travailleurs et des travailleuses en nombre et qui propose des conditions de travail dignes ; une agriculture pratiquée par des agriculteurs et des agricultrices qui nous nourrissent et protègent le vivant.

Telle devrait être l'orientation de ce texte, plutôt que votre définition sortie d'un chapeau pour justifier le sacrifice de notre agriculture au profit du marché.

À mon tour d'étayer les propos de nos collègues et de réaffirmer notre opposition à l'article 1er de ce projet de loi. L'une des raisons pour lesquelles nous rejetons votre définition de la souveraineté alimentaire, c'est votre insistance à vouloir faire contribuer l'agriculture à la souveraineté énergétique du pays. Que ce soit à titre princip...