Les amendements de Mathilde Hignet pour ce dossier

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Il vise à supprimer les références à la souveraineté énergétique. Il s'agit d'un projet de loi d'orientation agricole. À ce titre, l'objectif est de produire de l'alimentation, non de l'énergie.

Une étude de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), publiée en janvier dernier, souligne l'intérêt du modèle des fermes d'élevage. Celles-ci favorisent la biodiversité : elles ont des impacts environnementaux réduits et affichent une meilleure efficacité énergétique ; elles préservent les...

Hier soir, je vous ai parlé de l'importance de la polyculture-élevage pour la survie de nos écosystèmes. L'élevage est indispensable à l'équilibre de l'agriculture et de notre société. Le problème réside bien plus dans la diminution du nombre d'éleveurs que dans celle des cheptels. Comme le révèle un article du 28 décembre 2022 du magazine ...

Nous proposons cette fois de fixer l'objectif de 1 million d'exploitants agricoles en 2050. Il faut donner aux « Nima », non issus du milieu agricole – 60 % des candidats – la capacité de s'installer. L'objectif est réaliste pour peu qu'on s'en donne les moyens : c'est tout le sens des amendements et sous-amendements que notre groupe a soutenus...

Pour qu'un maximum de porteurs d'un projet agricole parviennent à s'installer, il importe de leur permettre de tester leur projet, quel que soit le type d'exploitation qu'ils visent. Je profite de cette occasion pour évoquer la Coopérative d'installation en agriculture paysanne (Ciap), un projet né en Loire-Atlantique en 2012 qui s'est ensuite...

Avant cela, je vais répondre à M. Lavergne et lui dire que je ne suis pas d'accord avec ses propos. Nous défendons les producteurs qui, pendant l'épidémie de covid-19, ont permis de nourrir la population localement. Je ne suis pas d'accord avec les discours qui font passer les agriculteurs biologiques, engagés dans des productions autonomes et ...

Je sais que vous êtes un agriculteur, mais je ne suis pas d'accord avec vous quand vous semblez dire que nous défendons des fermes aux tracteurs usés !

Ce sous-amendement vise à rétablir l'objectif de 100 % des surfaces en agriculture biologique en 2050. Je vais expliquer quel modèle d'alimentation nous défendons. Vous entendez profiter de la réécriture de l'article 1er pour effacer un amendement de notre collègue Marie Pochon, adopté en commission des affaires économiques, qui fait du dévelo...

La valeur de la production du maraîchage bio de plein air s'élève à 15 170 euros par hectare, contre 13 650 euros en agriculture conventionnelle. Il en va de même pour les élevages bovins laitiers…

Il vise à fixer un objectif de diligence à l'État pour le versement des aides de la politique agricole commune (PAC). Depuis plusieurs années, tous les ans, les retards dans le versement de ces aides mettent en difficulté les agriculteurs car les budgets des fermes tiennent compte des primes. Quand les prix ne constituent pas une rémunération s...

Le sous-amendement vise à préserver les 4 % de surfaces en infrastructures agroécologiques. Il s'agit des mares, des haies, des bandes fleuries, des jachères, des bosquets, des murs en pierres, qui sont autant de réservoirs de biodiversité et de refuges pour les insectes auxiliaires, qui participent à la production des cultures situées à proxim...

Cela fait des mois que l'on parle de garantir des prix rémunérateurs aux agriculteurs et aux agricultrices mais vous envisagez d'attendre encore une hypothétique quatrième loi Egalim, peut-être à l'automne, soit un an après la proposition de loi sur les prix planchers que nous avons examinée lors de notre niche parlementaire. En un an, beaucoup...

Ce sous-amendement propose une autre solution pour accompagner les agriculteurs dans la bifurcation agroécologique : la mise en place d'une caisse de défaisance qui reprendrait la dette des agriculteurs engagés dans un contrat de transition pour se convertir à l'agriculture biologique. Le taux d'endettement moyen des fermes s'élève actuellement...

En rappelant que la France perçoit 9 milliards d'euros au titre de la PAC, mon collègue Prud'homme souligne que ce budget colossal doit permettre d'accompagner l'agriculture dans les transitions agroécologiques nécessaires face au changement climatique. La PAC comporte deux piliers, dont le second inclut les mesures agroenvironnementales et cl...

Nous souhaitons protéger nos agriculteurs des accords de libre-échange en garantissant que la viande consommée dans notre pays soit avant tout issue de nos élevages. La France importe 25 % de la viande bovine qu'elle consomme, 50 % de la viande de poulet, plus de 50 % de la viande ovine : il y a urgence à protéger les élevages français. Cela c...

Tout à l'heure, au cours d'une belle séquence, nous avons défendu l'élevage paysan et durable. Je vais revenir aux chiffres. L'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande permet d'importer 10 000 tonnes de viande bovine, 38 000 tonnes de viande ovine, 15 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromage, 15 000 tonnes de lait en poudre. Ne fa...

Il vise à faire en sorte que l'approvisionnement alimentaire français provienne en priorité de l'agriculture biologique. Cela permettrait de soutenir les agriculteurs et agricultrices bio et de stimuler la production. Permettez-moi de vous faire part du témoignage de Pierre, arboriculteur dans l'Oise. Lors de l'assemblée paysanne que nous avon...

La forte inflation qui touche les produits alimentaires empêche les classes populaires et moyennes d'accéder à une alimentation de qualité : 43 % des Français ne peuvent consommer de fruits et légumes tous les jours. Bien se nourrir est un droit ; l'État ne peut laisser aux seules associations la tâche de pallier la précarité alimentaire. Il es...

Pour compléter ce que vient de dire mon collègue Prud'homme à propos des mégabassines, j'ajoute que ces projets ne servent pas l'intérêt général, contrairement à ce que vous voulez nous faire croire. Comme il l'a très bien expliqué, la plupart des agriculteurs qui sont adhérents à une coopérative de l'eau sont dans l'impossibilité d'avoir accès...

D'ailleurs, Limagrain produit des semences qui ne peuvent pas pousser sans les produits que vendent ses amis. Je rappelle que 91 % des Français sont favorables à un moratoire sur les projets de mégabassines ;