Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Je vous rappelle, mes chers collègues, que le mot « élevage » n'apparaissait pas dans la rédaction initiale de l'article. On a corrigé cette anomalie, grâce en particulier à notre groupe Les Républicains, très présent d'ailleurs sur ces bancs, comme souvent dès qu'il s'agit de questions agricoles. Je propose qu'à l'alinéa 34, après les mots : «...

L'amendement n° 3952, qui consiste à réécrire l'article 1er , prévoit que l'une des finalités de la politique agricole est « de favoriser l'acquisition pendant l'enfance et l'adolescence d'une culture générale de l'alimentation et de l'agriculture », ce qui est une bonne chose. Toutefois, il faut que cela puisse se traduire dans les faits de ma...

Quand des enfants rentrent à la maison en confiant à leurs parents éleveurs qu'à l'école, on leur a dit que ce qu'ils faisaient n'était pas beau, il y a quelque chose qui ne va pas ! Nous devons favoriser la neutralité. Il est parfaitement légitime de laisser à chacun le choix de ce qu'il mange, mais l'école, en particulier l'école de la Républ...

Elle préconise la décroissance, et moi j'encourage la croissance. Il faut soutenir les gens qui travaillent, les paysans, les ouvriers de l'agroalimentaire, les filières et les compétences. Mon sous-amendement va au-delà de ces réflexions. L'agriculture alimentaire n'est pas seulement une question de vente de proximité ; c'est aussi une affair...

Le sujet, pour la France et pour l'Europe, est le suivant : abandonnons-nous l'arme alimentaire aux seuls Russes, Ukrainiens, Américains, Australiens et Brésiliens ?

Gardons-nous notre part dans ce débat ? Telle est la question, qui se pose très concrètement. Aujourd'hui, nous dépendons de l'engrais russe – sans engrais, un pays ne tient pas deux ans sans voir sa production céréalière s'effondrer.

Nous devenons dépendants de la production de volaille ukrainienne, parce que nous avons ouvert notre marché sans quotas ni droits de douane à de grands intérêts ukrainiens, cotés à la Bourse de Londres et domiciliés à Chypre.

Sachons élever le débat, le sujet est géopolitique ! Nous ne parlons pas de la vente de produits chics sur les marchés chics, mais de la production alimentaire mondiale. Des pays ont besoin de nos produits – les pays du Maghreb et l'Égypte ne peuvent pas se passer des productions céréalières de l'Occident. Il faut savoir leur fournir et ne pas ...

Il vise à préciser que la loi garantit aux exploitants agricoles la liberté de gérer leur capacité et leur mode de production. J'ai fait le tour de tous les barrages agricoles – où j'ai été, je dois le dire, très bien accueilli –, et j'y ai entendu un message : il y a trop de normes, trop de contrôles, trop de contraintes. Les agriculteurs nou...

Et laissons les agriculteurs choisir leur modèle ! Il y a encore vingt ou trente ans, il y avait un modèle unique. Désormais, certains font le choix du bio, d'autres de la proximité, d'autres encore de la production intensive, et il y a bien d'autres possibilités. Respectons le choix des agriculteurs, et arrêtons de vouloir leur imposer une nor...

Ce qu'ils veulent, ce sont des espaces de liberté, cette liberté que l'on a inscrite dans la devise de notre pays et dont on prive nos paysans. Finissons-en avec ces contraintes absurdes !

La nouvelle rédaction qui nous est proposée a au moins un mérite : le terme « élevage » y apparaît. Il ne figurait pas dans la rédaction initiale, le ministère l'avait oublié !

Le présent amendement énumère différentes formes d'élevage : l'apiculture, le pastoralisme, etc. Dès lors que l'on en cite quelques-unes, il me semble nécessaire de les citer toutes, afin de saluer l'ensemble de nos éleveurs : bovins, laitiers, ovins, caprins, avicoles, de lapins – qui connaissent une crise réelle –, de canards – qui sont confr...

Notre collègue Bourgeaux a dit l'essentiel. J'ajouterai que notre proposition vise à mettre en avant la transformation des produits agricoles. On se trompe, en particulier nos collègues sur les bancs de la gauche, en considérant que l'agriculture est un domaine isolé. Il existe, en amont et en aval de ce domaine, des entrepreneurs de travaux ag...

Prenons un exemple concret : dans ma circonscription se trouvent deux abattoirs qui emploient chacun 3 000 salariés. Ces derniers concourent à fournir des produits de qualité, en transformant l'animal en produit consommable ; ils représentent une grande chance pour nous tous. Il faut souligner que l'agriculture ne se réduit pas aux agriculteurs...