Nous avons conscience que nos sous-amendements sont mal placés et sans doute mal dimensionnés, comme me le faisait observer à l'instant Lisa Belluco – il manque en effet quelques pourcentages s'agissant de l'agriculture biologique et c'est un paysan bio qui vous le dit ; j'ai un peu honte !
Il s'agit, en réalité, d'un sous-amendement d'appel. Nous n'aurons été que trop bavards au sujet de l'article 3 et il conviendrait de passer aux suivants, qui importent davantage ; j'ajouterai toutefois que nous ne pouvons dire que tous les modèles se valent, que les objectifs chiffrés sont inutiles. Cette banalisation serait contraire à l'esprit de ce que nous voulons faire en matière d'agroécologie, qui constitue un impératif de survie pour l'humanité. L'agriculture biologique est pionnière ; elle est, en quelque sorte, le laboratoire de l'agroécologie. Fixer des objectifs, définir des quantités, en hectare et en volume, a donc tout son sens.
C'est pourquoi la mauvaise manière qui a été faite à la faveur de la réécriture de l'article 1
Je vous remercie, monsieur le ministre, de votre proposition de retravailler ensemble sur cette question. Je le répète, nous retirons notre sous-amendement n° 5471 et sommes prêts à faire des propositions dans la perspective de l'examen de l'article 8.