…qui voulait donner le sentiment que le Rassemblement national était défavorable à toutes les avancées obtenues ces dernières années en matière de lutte contre les thérapies de conversion. Or, lors de la précédente législature, nos députés avaient bien voté en faveur de ces avancées.
Vous savez bien qu'en matière pénale, même si la victime ne souhaite pas se constituer partie civile ou s'engager dans un procès, le ministère public peut décider de poursuivre ceux qui détruisent moralement des jeunes au motif qu'ils aiment une personne du même sexe – sujet qui nous a mobilisés ces dernières années. La question n'est donc pas de refaire le débat sur la lutte contre les thérapies de conversion, mais de s'assurer que la victime est d'accord sur la constitution de partie civile : il n'appartient pas à une association catégorielle de s'engager dans un procès à la recherche d'une aubaine ou pour se faire de l'argent – tel n'est pas l'objectif.
En outre, si l'on veut permettre à la victime de se reconstruire, il ne faut pas lui forcer la main. Elle doit pouvoir refuser qu'une association soit partie au procès. C'est plutôt en accordant aux associations des moyens supplémentaires pour leur permettre d'accompagner les victimes que nous agirons contre les thérapies de conversion – même s'il y a déjà eu des avancées ces dernières années, qui ont été adoptées, je le répète, avec les voix des députés du Rassemblement national.