Monsieur Breton, c'est précisément pour éviter ce que vous venez d'évoquer, en d'autres termes un « deux poids, deux mesures » où l'association, selon qu'elle serait munie d'un simple agrément ou reconnue d'utilité publique, paraîtrait plus ou moins apte à l'accompagnement des victimes, que j'émettrai un avis défavorable à ces amendements. Il importe de lisser les choses afin que tout Français puisse recourir à une association, quelle que soit sa situation géographique. Du reste, pour obtenir l'agrément, il ne suffira pas de le demander : seront requis un objet d'intérêt général, la transparence financière, la collégialité, un certain nombre d'adhérents, un contrat d'engagement républicain (CER). Il s'agira donc d'une procédure sérieuse et rigoureuse.
Monsieur Clouet, votre argumentaire me laisse sceptique : l'article prévoit que les associations concernées pourront également se constituer partie civile en vue de défendre les victimes de thérapies de conversion.