Il y a au moins trois inexactitudes dans votre propos que je ne peux pas laisser passer : d'abord, l'accès au marché du travail est bien un droit. Ensuite, il n'est pas question d'une liste des pays sûrs mais d'une liste établie selon le degré de protection des nationalités, qui peut évoluer chaque année. Aujourd'hui, les Afghans sont protégés quasiment à 93 % parce que c'est un pays en guerre et dirigé par les talibans. La liste est susceptible d'évoluer plus rapidement que la liste des pays sûrs. Enfin, quant aux Guinéennes qui fuiraient l'excision, une protection leur est déjà octroyée au titre de la loi Collomb.