Les actes de violence n'ont pas épargné le Tarn et je remercie à mon tour les forces de l'ordre pour leur engagement. Fort heureusement, ces événements sont intervenus dans un contexte de hausse significative des moyens qui leur sont alloués dans le département, notamment avec la récente prise de fonction du commissaire de Castres et la reconstitution de la BAC (brigade anticriminalité).
Ces épisodes de violence ont mis en lumière les difficultés que rencontrent certaines circonscriptions en termes d'effectifs : à Castres, il manque trois ou quatre postes d'OPJ ainsi que deux policiers de voie publique. Il semble nécessaire d'apporter une attention particulière à ces territoires qui subissent des actes de violence répétés. Les personnels, mis à mal, montrent des signes de fatigue inquiétants.