Cette disposition permet d'intégrer des jeunes qui n'ont sans doute pas les mêmes capacités que d'autres d'aborder un concours du niveau de celui de la magistrature. Leurs faiblesses ne se situent pas dans les épreuves juridiques, mais dans celles de culture générale et de langues, auxquelles il est relativement difficile de se préparer dans un délai très court de six mois, un an ou un an et demi.
Le Gouvernement, et c'est son honneur, propose que les jeunes ayant suivi une prépa talents puissent se présenter à un concours spécial. Je dis bien : un concours. Il ne s'agit donc pas d'une intégration au rabais. Nous cherchons à corriger les inégalités et à rétablir une forme d'égalité, et le concours est la plus belle façon de la garantir.