C'est sur la base de ce principe que nous avons construit notre proposition de loi.
Troisième constat : même si certains voudraient que le contraire devienne vrai, en assénant des chiffres sortis de nulle part, la majorité des attentats terroristes commis en France ces dernières années ont été perpétrés par des étrangers. C'est une réalité objective qu'il est difficile de nier, en dépit du souhait de certains membres de notre assemblée ou des œillères qu'ils portent. Rappelons le Stade de France en novembre 2015, le Thalys en août 2015, le 14 juillet 2016 à Nice – cette ville si chère à notre rapporteur –, Marseille en 2017, les attaques contre les militaires à Levallois-Perret et au Carrousel du Louvre, l'attaque contre les policiers à Notre-Dame de Paris, l'attentat de la rue Victor-Hugo à Lyon en 2019, le double assassinat terroriste de Romans-sur-Isère en avril 2020, l'attaque au couteau de Villeurbanne en août 2019 et l'assassinat terroriste survenu à Conflans-Sainte-Honorine en 2020. Voilà la réalité de la succession d'attentats perpétrés par des étrangers sur notre territoire national.