Vous nous avez parlé des propriétaires, monsieur le rapporteur, mais je tiens à rappeler un des témoignages cités dans le rapport sur l'état du mal-logement en France : Mme D. travaille dans l'événementiel et a perdu son revenu à cause du covid, comme beaucoup de locataires, qui peuvent, à un moment ou à un autre, se retrouver dans des situations compliquées. Elle raconte que le propriétaire a déchiré ses affaires et lacéré son livret de famille…
Le droit actuel protège les locataires et permet notamment aux associations et au juge d'aboutir à un équilibre. Or par cet article et par cet amendement, vous vous attaquez aux droits des locataires et par là même amoindrissez le droit des Français. Vous allez demander à des personnes en difficulté – des squatteurs, selon vous – de payer des factures d'énergie de plus en plus lourdes, alors que, selon le Secours catholique, le revenu médian des personnes aidées n'est que de 548 euros. Comment peut-on vivre avec 548 euros ? C'est une misère ! D'un côté, vous n'augmentez pas les revenus et, de l'autre, vous amoindrissez les droits ! Votre texte ne va faire qu'accroître la pauvreté et la précarité !