Les amendements de Gilles Le Gendre pour ce dossier

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Je suis contre l'amendement Simonnet parce qu'il n'a pas sa place à cet endroit du texte et qu'il est insuffisamment précis. Nous voyons bien la confusion qui est en train de s'introduire dans ce débat ô combien important. Si nous raisonnons à partir de directives anticipées rédigées par quelqu'un en pleine force de l'âge, à 40 ans, considérer ...

En revanche, prendre en compte des directives anticipées rédigées tout près de l'échéance fatale, alors que le discernement est en train de s'échapper, ce serait une voie de compromis. C'est ce que je défendrai à travers un amendement très spécifique. Il ne s'agit pas d'intégrer l'aide à mourir dans les directives anticipées sans condition : il...

Mme la ministre a eu raison de souligner la difficulté – que nous rencontrerons plus d'une fois –, consistant à débattre, à l'article 5, de certains points fondamentaux du texte, alors même que nous devrons en débattre à nouveau en examinant les articles suivants. Personnellement, je suis favorable à ce que les personnes concernées aient, dans...

Je l'ai expliqué hier : il s'agit d'une mesure de justice essentielle. Comment une personne atteinte d'une affection grave, incurable, engageant son pronostic vital, serait-elle privée de l'aide à mourir à partir du moment où cette pathologie affecte son discernement ? En l'absence de reconnaissance légale des directives anticipées, ce serait p...

Certes, on ne peut régler le problème dans le cadre de cet article 5, qui n'a pas été conçu pour cela ; c'est pourquoi, lors de l'examen de l'article 6, je soutiendrai des amendements relatifs à l'ouverture de ce droit, très strictement encadré,…

…car c'est indispensable. D'ici là, afin de mettre en exergue cette volonté commune à trois groupes très différents, je voterai pour ces amendements.

Je ne conteste pas les motivations de l'amendement n° 2927, mais j'appelle à la plus grande prudence. De même que je considère que les innombrables amendements déposés par des députés siégeant du côté droit de l'hémicycle, que nous avons discutés ou que nous examinerons par la suite, se concentrent sur des questions sémantiques, de même je pens...

Il me paraît donc superfétatoire d'inscrire le terme de « droit » dans la loi, alors même que, comme vous le savez, je suis favorable à ce projet de loi et à ce droit. Par ailleurs, si nous souhaitons l'adoption de cette loi, gardons-nous d'y ajouter des considérations qui rendraient plus difficile pour ceux qui sont encore hésitants son adopt...

Nous nous apprêtons à poser l'un des actes les plus graves, sans doute, de notre mandat de parlementaires. Oui, il s'agit d'une transgression, comme l'a suggéré le Conseil d'État. Il m'a fallu du temps pour l'accepter. Je n'avais pas voté la proposition de loi donnant le droit à une fin de vie libre et choisie, dont Olivier Falorni était le rap...

Après trois ans de lectures, de rencontres, de réflexions, remettant en question mes convictions les plus intimes, je le dis avec émotion : j'y suis désormais prêt ! Mettre fin à des situations humainement inacceptables, même si elles sont très peu nombreuses : telle est la seule motivation qui me conduit à reconnaître la légitimité de cette tr...