Les amendements de Fabrice Brun pour ce dossier

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Arrêtons d'opposer les agricultures les unes aux autres ! On a besoin de tout le monde pour nourrir les Français et les 9 milliards d'habitants de la planète que nous serons en 2050 !

Vous l'aurez compris, nous souhaitons que l'élevage, les zones de montagne et le pastoralisme soient au cœur des discussions sur cette loi d'orientation agricole. Au reste, ce sera peut-être l'occasion d'entendre La France insoumise et les Écologistes exprimer leur position à propos du loup. La nôtre est claire : il faut compter précisément les...

Nous sommes en train de débattre d'un projet de loi d'orientation agricole. La question centrale est la suivante : que veut la nation pour les premiers concernés, les agriculteurs et les éleveurs ? Nous souhaitons, nous, qu'ils puissent vivre dignement de leur métier. Même si nous savons tous que le revenu ne se décrète pas, nous pouvons graver...

Nous souhaitons graver dans le marbre de la loi la garantie que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur métier. Personne ne nie, monsieur le ministre, que vous vous soyez emparé de ce sujet. C'est une bataille d'opinion mais c'est aussi une bataille politique.

Parmi les éléments qui déterminent le prix des produits et la rémunération des agriculteurs, certains dépendent de vous, monsieur le ministre : moins de charges, moins de normes, moins d'interdictions, moins de contrôles.

C'est une demande forte des agriculteurs et il serait important que vous expliquiez à la représentation nationale en quoi votre projet de loi répond aux demandes des agriculteurs qui se sont mobilisés dernièrement pour vous les faire entendre.

L'agriculture de montagne est un atout extraordinaire en matière de qualité des produits, d'environnement, de biodiversité, de préservation des zones humides et d'élevage à l'herbe sur des prairies naturelles, premiers capteurs de CO?.

La montagne est aussi marquée par les contraintes naturelles d'altitude, de climat, d'hiver rigoureux, de pente et de pierrosité, qu'il faut savoir compenser et accompagner.

Le texte doit donc nous donner l'occasion d'affirmer collectivement notre volonté de conforter la politique des indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) – tel est l'objet de ce sous-amendement, dont je profite pour souligner une nouvelle fois que l'élevage est le grand oublié de ce projet de loi d'orientation.

Oubliée, la diminution incessante du nombre d'éleveurs, qui menace notre souveraineté ! Oubliés, les revenus des éleveurs de montagne, qui sont les plus faibles de la filière ! Oubliée, la prédation du loup ! Oubliés, les services environnementaux que rend l'élevage, comme le captage du CO2 par les prairies permanentes, la prod...

Dans le prolongement de l'excellent argumentaire de mon collègue Descoeur, je dirai simplement ceci : n'importons pas l'agriculture et l'alimentation dont nous ne voulons pas ! N'importons plus de produits qui ne respectent pas les normes imposées aux agriculteurs et aux éleveurs français, sans quoi tout le monde, agriculteur comme consommateur...

Nous souhaitons traduire dans la loi un principe de bon sens : pas d'interdiction sans solution. Il s'agit d'abord de rompre avec une forme d'angélisme. Nous marchons sur la tête : les exemples abondent. Ainsi, l'essentiel du maïs importé par l'Union européenne provient du Brésil, où est autorisé l'usage de l'atrazine, interdit chez nous depuis...

…et comment expliquer que des produits phytosanitaires proscrits en France soient autorisés en Espagne ? Premièrement, arrêtons d'importer les produits d'une agriculture dont ne voulons pas. Deuxièmement, je le répète, pas d'interdiction sans solution. Troisièmement, nous avons besoin d'investir davantage en recherche et développement. Pour pr...

Garantir notre souveraineté alimentaire impose de mieux rémunérer le travail agricole – nous ne cesserons de le répéter tant ce texte est lacunaire en la matière –, mais aussi d'améliorer les conditions de travail. De nouvelles technologies facilitent la traite des bêtes ou le travail dans les vignes, qu'il s'agisse de robots numériques enjambe...

Par cet amendement de notre collègue Pierre Cordier, nous souhaitons alerter à la fois la représentation nationale et le Gouvernement sur les dangers que représente la viande cellulaire, c'est-à-dire la viande de synthèse, pour les éleveurs, pour les consommateurs et pour les écosystèmes. Plusieurs études, émanant notamment de chercheurs de l'u...

Nous nous battons contre la décroissance ! En la prônant, vous vous faites les fossoyeurs de l'agriculture française !

Je vais vous faire une confidence : à titre personnel, j'envie les Espagnols, car ils ont donné au vin le statut particulier d'aliment. Ils l'ont fait avec conviction et modération, comme nous le ferions. Le vin est un produit qui fait partie de notre culture et de notre civilisation, que le monde entier nous envie. C'est également un atout éco...