Les amendements de Emmanuel Blairy pour ce dossier
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L'Union européenne prend des décisions qui, comme le Pacte vert, mettent en danger nos petites filières. Citons celle de l'endive française, exemple parfait d'autosuffisance avec ses 8 000 hectares cultivés et ses 4 000 emplois directs : 100 % des chicons consommés dans notre pays sont d'origine française. Or ce savoir-faire de niche partagé pa...
Au dernier salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a reconnu que la filière endivière aurait dû recevoir plus d'attention depuis longtemps mais le Président de la République a poussé le cynisme jusqu'à déclarer aux agriculteurs « avoir fait le job », comme si la politique n'était qu'un job d'été. Elle exige tout au contraire de s'engager au quo...
Au-delà d'une certaine indifférence économique à l'endroit des petites filières, la véritable tragédie réside dans l'absence de mobilisation de la recherche publique. La disparition de nos endiviers sera certaine si rien n'est fait. Quels programmes de recherche scientifique soutient votre gouvernement pour trouver d'autres solutions agronomiqu...
Madame la ministre, non seulement vous racontez n'importe quoi, mais vous ne répondez pas à la question que j'ai posée. En novembre 2022, la France, plutôt que de montrer sa volonté d'avancer sur ces questions et de protéger notre agriculture, s'est abstenue lors du vote intervenu au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denré...
À Villers-Sir-Simon, à Gouy-en-Artois et partout en France, nos agriculteurs sont inquiets. En dix ans, 100 000 exploitations agricoles ont disparu. Le bilan macroniste est un vaste plan social qui ravage l'agriculture française.
Lors des assises des finances publiques qui se sont tenues ce mois-ci, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, vous avez déclaré faire des économies pour protéger notre nation contre le risque de la dette. Rappelons votre bilan : vous avez créé 600 milliards d'euros de dette sous le mand...
Pour cacher votre responsabilité, vous annoncez un nouveau plan sur le dos – une fois de plus – de nos agriculteurs. Sous couvert du verdissement de la fiscalisation du gazole non routier (GNR), nos paysans vont payer plus cher leur carburant ! Cette énergie, vous le savez, est pourtant bien moins polluante que le fioul domestique utilisé aupar...
Vous appliquez ce qui s'appelle la politique de la zigzag, qui consiste à croire que là où il y a bordure, il y a trottoir. Les choses ne marchent pas comme ça ! La France, en particulier les agriculteurs qui nous nourrissent, ont besoin d'un véritable plan !
C'est, en quelque sorte, l'anniversaire français du sucre de betterave, puisqu'il y a 212 ans, quasiment jour pour jour, Napoléon lançait une politique favorisant son développement. En 2023, la France est le premier producteur de sucre de betterave en Europe, mais jusqu'à quand ? La situation dans laquelle se trouvent nos betteraviers est grav...
Outre-Rhin, la substance en question reste pourtant autorisée. Une fois encore, on assiste, impuissant, au déclin français, pour le plus grand bénéfice du voisin allemand. Le groupe Rassemblement national est prêt à la cohérence collective, mais jamais au détriment des Français. Notre souveraineté doit être absolue et nous devons bâtir sur ell...
Si rien n'est fait au-delà du blabla, tout un savoir-faire risque de disparaître. On ira chercher notre sucre en Allemagne, en Amérique latine, ce qui a également des conséquences en matière d'émissions de carbone. À quand le retour du bon sens paysan ? C'est la vraie question. Comme on dit chez moi, vous êtes des « prometteurs de bons jours ».
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'intérieur. Emmanuel Macron veut accélérer la répartition des migrants dans nos villages. Cette immigration, qui sature les villes, vous voulez en déverser le trop-plein dans les campagnes. C'est aussi un signal clair envoyé aux vagues migratoires prêtes à déferler : « La France est à vous ! » Mais la...
Le peuple doit pouvoir décider où, quand, comment, pour qui et pour combien de temps il fait preuve d'hospitalité. Les électeurs de 22 000 de nos communes – deux sur trois – ont choisi Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle.
Nous, députés de la nation, les voyons et les entendons, ces élus locaux que vous méprisez tant. Roeux a besoin de médecins, Ayette a besoin de transports publics, Quœux-Haut-Maînil a besoin de subventions pour rénover son église. Aidons les maires des petites communes, ce sont eux les véritables Mozart de la finance du quotidien.
Nos villages ont besoin de plus de services publics, de plus d'emplois et de plus d'écoles. Non, la ruralité n'a pas besoin de plus de migrants. Ce n'est pas seulement l'Assemblée nationale qu'Emmanuel Macron souhaite dissoudre, c'est le pays tout entier. Les Français doivent savoir que leurs élus Rassemblement national font et feront tout pou...