Les amendements de Christophe Bex pour ce dossier
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Je profite de cet amendement relatif à la taxation des superprofits pour répondre à une question qui nous a été posée par deux fois s'agissant de notre programme.
Or ce pays existe bel et bien, ou plutôt existait, et je vais brièvement vous raconter son histoire. Ce pays a existé jusque dans les années 1980, avant que vos prédécesseurs ne mènent une politique de dérégulation et de privatisation des services publics. Tout a commencé par un service des postes qui s'appelait les PTT, et qui a été complètem...
Puis nous avons dérégulé la SNCF. Rappelons-nous du maillage, du réseau ferré dont nous disposions et regardons ce qu'il en est actuellement. En plein dérèglement climatique, nous avons désormais du mal à prendre ce transport en commun qui s'appelle le rail ! Les entreprises EDF et GDF, ensuite, ont été concernées par la création du marché de ...
Ainsi n'avez-vous eu de cesse de déréguler, à tel point qu'il ne restait que deux piliers, deux beaux services publics : d'un côté, la santé et la sécurité sociale, de l'autre, l'éducation. Or, même dans nos hôpitaux, des patients meurent dans les couloirs. Quant à l'éducation, nous sommes contraints d'embaucher des professeurs contractuels.
Ce pays, mes chers collègues, je lui dois beaucoup, mais après plus de quarante années de travail, je ne sais pas si je pourrai partir à la retraite après quarante-deux ans, quarante-trois ans, ou quarante-quatre ans de cotisations.
En ce qui me concerne, j'ai pour habitude de répondre aux questions et j'attends la même chose de nos ministres. Alors que cette contre-réforme que nous vous proposons s'inscrit dans la droite ligne…
Si j'ai bien suivi les discussions, vous voulez sauver notre système de retraite par répartition. Depuis plus de deux jours, nous vous proposons des solutions et des recettes – hausse des cotisations, contributions sur les dividendes, contributions exceptionnelles sur le patrimoine –, mais vous n'entendez rien. Vous restez sourds à toutes nos p...
Il vous apprendra comment on a pu, en 1946, trouver de la richesse dans ce pays pour créer la sécurité sociale. Vous nous dites que nous sommes un des pays les plus taxés au monde. Comment expliquer alors que ce pays compte quarante-trois milliardaires ?
Comment expliquer que ce pays soit le champion du monde des dividendes ? Je vous invite à faire des projections de ce film la semaine prochaine ; les recettes pourront alimenter des caisses de grève pour que nous puissions tous être dans la rue le 7 mars prochain, afin de rejeter ce texte !
Au prétexte d'en limiter le déficit, vous souhaitez réformer notre système de retraite. Pourtant, celui-ci affiche pour la deuxième année consécutive un excédent budgétaire, qui atteint même 3,2 milliards d'euros en 2022. Si une légère dégradation est certes à prévoir, avec un déficit s'établissant à 0,4 % du PIB à l'horizon 2030, quelles en so...
…le déficit sera bel et bien lié à un manque de recettes. Or, en voulant faire des économies sur le dos des agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière, c'est vous qui avez réduit le volume de cotisations récoltées, et donc les recettes finançant le système
Mettez tout simplement les plus riches à contribution : ils en ont les moyens, et vous pourrez vous dispenser d'une réforme injuste et très massivement rejetée par les Français.
Monsieur le ministre, il est louable que vous vous intéressiez aux seniors. Mais, à mon avis, vous commettez une erreur d'appréciation. Vous vous embêtez avec des index et des textes. Moi, je vais vous donner une solution : laissez simplement les seniors partir à la retraite à 60 ans.
En outre, votre erreur d'appréciation tient au fait que vous semblez considérer que la retraite, ce n'est pas du travail. Entre le travail subordonné et le travail libre, voilà le fond du problème. De nombreux retraités travaillent – ils ne regardent pas tous « Inspecteur Derrick » à la télé.
Ce sont bien ces personnes qui permettent à la société de tenir debout. Parmi les spectateurs qui sont venus à l'Assemblée assister à cette séance, il y a beaucoup de retraités qui ont pu partir à la retraite à 55, 56, 57 ou 60 ans.
Aussi, nous demandons qu'il soit possible de partir à la retraite à 60 ans, et avec une bonne pension ! Là, vous nous annoncez une retraite minimum à 1 200 euros, avec des critères et des index… Or nous ne savons pas combien de personnes pourront en bénéficier, en brut et à taux plein. J'insiste, monsieur le ministre, indiquez-nous le nombre de...
Le contexte actuel est difficile : l'inflation atteint un niveau historique – 14 % pour les produits de première nécessité, dont l'alimentation – et la précarité sociale s'étend.
Mais votre priorité, c'est la résorption du déficit des caisses de retraite qui, en 2030, représentera, non pas 1 % ni même 0,8 %, mais 0,4 % du produit intérieur brut. C'est affligeant et très violent. Les régimes spéciaux, on l'a dit, sont les régimes pionniers ; ce sont les fondations de notre sécurité sociale. Ils sont à la source du droit...
…vous préférez qu'elle se fasse par le bas. Je veux évoquer la pénibilité, que vous écrasez.
Elle s'étend à beaucoup de secteurs. On parle souvent, à ce propos, de l'industrie, de la grande distribution ou des métiers du lien. Or, elle concerne également de nombreuses personnes qui travaillent dans la maîtrise ou qui sont cadres. À cause de la course aux projets, malgré le développement de la robotique et du numérique, les contraintes ...