Les amendements de Charlotte Parmentier-Lecocq pour ce dossier
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Je tiens également à saluer l'engagement du Gouvernement sur ce sujet. En indiquant que cet amendement à l'un des premiers textes de cette nouvelle législature était recevable, le discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne…
…et les propos du ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion Olivier Dussopt ont démontré la volonté du Gouvernement d'avancer sans plus attendre. C'est ainsi que j'appelle l'ensemble des députés à voter l'amendement coconstruit collectivement et déposé par la quasi-totalité des groupes parlementaires.
Puisque nous avons longuement débattu des mérites respectifs de la prime et des augmentations salariales, je tiens à rappeler que depuis que la prime de pouvoir d'achat existe, le salaire moyen a progressé, générant des recettes supplémentaires pour la sécurité sociale. Les deux ne sont donc absolument pas antinomiques.
Il est défavorable sur l'ensemble de ces amendements portant sur le fractionnement, à l'exception bien sûr de mon amendement rédactionnel. Nous avons déjà eu ce débat tout à l'heure et sommes arrivés à une solution qui me semble équilibrée.
Je renvoie au débat que nous avons eu tout à l'heure en rappelant tout d'abord que ces amendements créeraient une rupture d'égalité entre les salariés, une voie que le Conseil d'État nous déconseille d'emprunter. Ensuite, ils pourraient conduire à ne pas prendre en compte des critères légitimes, tels que celui de l'ancienneté. De plus, ils comp...
L'amendement n° 102 vise à encourager les entreprises à respecter des critères sociaux et environnementaux. Mais, plutôt que d'essayer d'être plus vertueuses, les entreprises risquent de se désintéresser de la prime. In fine, les salariés s'en trouveront sanctionnés.
L'amendement n° 611, qui tend à supprimer les exonérations de cotisations au titre de la prime, n'est quant à lui pas du tout incitatif. Avis défavorable aux deux amendements
Ces amendements auront un effet désincitatif auprès des entreprises. Encore une fois, ce sont les salariés qui seront pénalisés.
Cet ajustement entraînerait une rupture d'égalité entre les salariés bénéficiaires, alors que le dispositif doit rester uniforme sur tout le territoire national. D'autres outils permettent de lutter contre l'inflation dans les territoires ultramarins. Je pense, par exemple, au bouclier qualité-prix de La Réunion que le Gouvernement envisage d'é...
Je souhaiterais un peu désenflammer le débat qui est né. Je suis moi-même très attachée aux outre-mer :
je suis native de la Guadeloupe et j'y ai encore de la famille. Je connais très bien la réalité des outre-mer. Bien loin de moi l'idée qu'il n'y aurait pas de difficultés spécifiques aux territoires ultramarins.
J'ai simplement utilisé un terme juridique pour expliquer pourquoi la prime de partage de la valeur n'était pas la bonne clé d'entrée. Il faut travailler à d'autres outils de lutte contre l'inflation dans les territoires ultramarins.
Là encore, il s'agit de rendre la prime non attractive, de désinciter les employeurs à y recourir : l'avis est donc défavorable aux deux amendements.
Vous souhaitez revenir sur l'obligation de l'accord d'intéressement pour relever le plafond de la prime de 3 000 à 6 000 euros. Nous souhaitons quant à nous maintenir cette condition car elle incite les entreprises à la conclusion d'accords d'intéressement. Je le répète, notre objectif est d'offrir plusieurs outils aux employeurs et de valorise...
Je voudrais d'abord rappeler, même si M. le ministre l'a déjà redit, que la prime de partage de la valeur ajoutée a vocation à être un outil supplémentaire simple, efficace et lisible, mis à disposition de l'employeur. Elle ne doit pas se substituer à de la rémunération fixe, dont elle est complémentaire. Elle vient aussi en complément d'autres...
Ce que vous proposez, cher collègue, revient à rapprocher très fortement la prime de l'intéressement ; or nous souhaitons continuer de distinguer les deux dispositifs et éviter de cannibaliser l'intéressement par la prime. Par ailleurs, vous proposez que la prime puisse être placée sur un plan d'épargne, ce qui ne répond pas à l'objectif d'appo...
Monsieur Ruffin, vous évoquez un texte qui, selon vous, apporterait « du vide sur du vide ». Or là, précisément, vous nous proposez un amendement qui n'apporte aucun bénéfice pour aucun salarié.
On a bien compris que la Mélenchonie était contre le versement de primes, mais ce n'est pas notre optique : nous souhaitons que les salariés puissent en bénéficier. Avis défavorable.
Lors de l'examen du projet de loi en commission des affaires sociales, le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale a répété qu'il était opposé à la faculté pour l'employeur d'attribuer des primes. Nous voulons bien évidemment leur en donner la possibilité, en deçà ou au-delà de 1 % d'inflation. C'est la raison ...
Nous avons abordé cette question lors de la discussion des amendements identiques de M. Bazin et de M. Viry. L'idée est que cette prime ne peut être versée qu'une fois par an, mais son versement peut être fractionné pour prendre en compte l'état de la trésorerie. D'autres dispositifs assujettis à la fiscalité et soumis aux charges sociales habi...