Les amendements de Charles Fournier pour ce dossier
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Je m'oppose vigoureusement à ces amendements visant à reporter l'échéance, car l'alinéa 2 de l'article 8 fixe l'objectif en ces termes : la France doit compter 400 000 exploitations agricoles – nombre que je juge déjà assez faible – « au terme de la période de programmation mentionnée au premier alinéa ». En d'autres termes, repousser le terme ...
Il vise à ajouter à l'alinéa 5 une référence à l'agriculture biologique. Nous tenons à affirmer ainsi son importance dans notre système de formation. Nous avons déjà défendu plusieurs amendements similaires ; le texte, qui ne comportait aucune référence à l'agriculture biologique lorsque son examen a commencé, en contient maintenant quelques-un...
On inscrit dans la loi une orientation vers la transition agroécologique de l'agriculture. Vous nous expliquez depuis plusieurs jours que c'est compliqué et qu'il ne faut point trop en faire. Pourquoi ne pas inscrire la diversification à l'article 8, puisque vous vous accordez à penser qu'elle est nécessaire ? Cela le rendrait complet et utile !
L'enjeu de cette diversification, c'est le soutien aux agriculteurs. Sans diversification, les exploitations sont vulnérables. Quand on affronte des aléas climatiques et qu'on n'a qu'un seul type de production, on court un risque ! Il s'agit d'inscrire la diversification dans la loi comme une perspective, et non de la décréter. Nous comptons s...
Je soutiens l'amendement de mon collègue Potier distinguant entre exploitations et exploitants. Cela me paraît important d'autant que des modèles coopératifs se développent – tels celui des sociétés coopératives de production (Scop) agricoles – créant de nouvelles formes d'accès à la terre. Le nombre d'exploitants est plus intéressant que le no...
L'article 8 nous plonge, enfin, au cœur du débat, à savoir l'installation et le renouvellement des générations. La moitié des agriculteurs partiront à la retraite d'ici à 2050 ; il est donc urgent de mener une politique ambitieuse en faveur de l'installation. C'est, à nos yeux, le sens que devait prendre le présent projet de loi. Toutefois, c'e...
Le seul objectif mentionné dans ce texte, c'est celui de compter au moins 400 000 exploitations agricoles à l'horizon de 2035 ; malheureusement, peu d'entre nous seront présents, soit pour se féliciter des résultats obtenus, soit pour justifier l'échec de cette ambition – car, à fixer des objectifs, on courre souvent derrière sans jamais être t...
Il vise à inclure les établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles à la liste des acteurs à l'initiative d'un projet alimentaire territorial (PAT). En vertu de leur rôle d'orientation, de formation et d'accompagnement vers les métiers de l'agriculture, et afin d'accélérer la transition écologique, ces é...
En quoi décliner l'objectif national d'augmentation de 30 % du nombre d'apprenants dans les régions poserait-il une difficulté ? Nous l'avons fait dans des tas de domaines ! Régions de France serait tout à fait capable d'en discuter. Cette ambition sera ainsi clairement affirmée, elle ne restera pas un vœu pieux inscrit dans la loi. Allons au b...
Contrairement à ce qui a été dit, l'amendement de M. Jumel était bien rédigé. Par l'amendement n° 2119, vous proposez de confier l'analyse des besoins de consolidation ou d'ouverture de sections de formation professionnelle initiale au préfet de région. Or, comme l'a rappelé le ministre, les régions procèdent déjà à ce type d'analyses par l'in...
Cela fait plusieurs années que les contrats de plan régionaux de développement des formations et de l'orientation professionnelles sont élaborés en s'appuyant sur les analyses des professionnels. Il faut certes s'enquérir auprès des régions de la qualité de ces analyses, mais le sujet n'est pas tant l'analyse des besoins que les moyens qui en d...
Je rejoins ce qu'a dit le collègue Le Fur : soit on met tout le monde, soit on ne met personne ! À défaut d'évoquer les EPCI,…
J'abonderai dans le sens de mon collègue. Le texte indique que les établissements de formation ont une mission de formation. Il ne s'agit pas de définir le contenu des formations – il relève d'une autre compétence. Plusieurs de nos collègues ont indiqué qu'il s'agissait de participer à la définition du contenu des formations. Tel n'est pas le c...