Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier

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Un coup les décisions du Conseil d'État vous arrangent, un coup elles vous dérangent ! C'est à géométrie variable !

Lorsque cela vous arrange, vous considérez qu'il se trompe et lorsque cela ne vous arrange pas, il ne se trompe pas !

Je voterai contre ces amendements. J'en comprends l'intention, mais intention et application sont deux choses différentes. Sans même parler des produits auxquels font référence les auteurs des amendements, si nous n'importions pas de fruits et légumes, nous ne pourrions pas nourrir la population française – notre production n'y suffirait pas.

Dans certains pays du sud de l'Europe, pour échapper aux normes environnementales européennes, des exploitants achètent des terres au Maroc, notamment, afin de cultiver des tomates qui sont ensuite importées pour être estampillées dans ces pays européens et passer les contrôles. Un problème se pose donc et mérite qu'on enquête. Il y aura toujou...

Je suis ravi que l'amendement soit satisfait, j'espère M. Lamirault le sera aussi. Je pourrais aussi évoquer de nombreux exemples d'agriculteurs en difficulté en l'état actuel du droit. Je connais un agriculteur qui essaie de sauver des races de vaches bretonnes avec un petit élevage bio d'une dizaine de têtes. Vos amis

ont posé des recours qui durent depuis cinq ans. Il a divorcé, il est ruiné et ceux qui ont déposé le recours sont, paraît-il, défendus par une ancienne écologiste, Mme Lepage.

Nous pourrions multiplier les exemples. À l'autre bout de la chaîne, un éleveur, beaucoup plus gros mais qui a moins de 40 000 poules, ne peut pas non plus développer son activité parce qu'un recours est pendant depuis cinq ans, toujours grâce à vos amis. Voulez-vous que je vous donne la raison ? Les poules, ça caquette, ça fait du bruit et ça ...

Quel paradoxe de vous voir déposer un tel amendement, quand on sait vos positions s'agissant des retenues d'eau, qu'elles soient collinaires ou d'une autre nature ! Quant aux fonds de portage, pardon, mais ce que vous proposez au secteur privé, c'est : « Donnez-nous votre pognon, mais surtout ne regardez pas ce que nous en faisons ! » Je ne co...

Je remercie le président Chassaigne et mon ami Dominique Potier, qui ont apporté un peu de réalisme à nos débats. Il est évident que fixer des objectifs ne signifie pas les atteindre. Tout dépend du contexte, à mesure que les années passent. Madame Pochon, en réponse à votre amendement n° 5560, je vais vous dire ce qui a tué, pour une bonne pa...

soumettant les agriculteurs français à la concurrence déloyale des autres pays européens et à des coûts de production intenables.

Vous accusez le Gouvernement de ne rien faire, mais aucun gouvernement avant lui – pas même le vôtre, madame Batho – n'a jamais réussi à mettre autant d'argent sur la table pour le bio ! Cessez d'accuser le Gouvernement et adressez-vous aux élus locaux qui ne remplissent pas leurs objectifs, comme l'a dit M. Chassaigne, alors que, dans certaine...

Sur le fondement de l'article 58, alinéa 1. Je voudrais rétablir la vérité, après avoir été mis en cause par Mme la présidente Panot. Il est vrai que j'ai envoyé un mot à Aurélie Trouvé ,

pour la prévenir que le volume sonore de sa voix posait des problèmes à certains collègues. Si j'ai écrit ce mot, c'est pour la mettre en garde quant à ce qui risquait d'arriver, et qui est arrivé – c'était pour lui rendre service !

Monsieur de Fournas, je comprends votre intention, mais, pour parler franchement, l'amendement n° 4085 n'a aucune portée normative. En effet, il tend à garantir « un revenu digne aux agriculteurs » en 2035 ; il faudrait déjà définir ce qu'est un « revenu digne » en 2035, ce qu'aucun de nous ne peut faire.

Le rapporteur l'a dit, personne dans cet hémicycle ne veut que les agriculteurs aient en 2035 un revenu inférieur à leur revenu actuel. Nous voulons au contraire l'augmenter. En outre, comme le rapporteur l'a dit, une telle déclaration n'a rien à faire dans l'article 8.

Je partage votre plaidoyer en faveur de l'agriculture biologique, madame Pochon, mais la réalité du terrain devrait vous rappeler à l'ordre. Arrêtez avec les rapports et les tableaux Excel, allez voir ce qui se passe dans les exploitations !

Il n'y a jamais eu autant de déconversions et il ne s'est jamais vendu aussi peu de produits biologiques qu'aujourd'hui. C'est bien la preuve qu'il y a un problème ! Travaillons-y, aidons les agriculteurs qui le souhaitent à poursuivre en agriculture biologique, mais arrêtez de vouloir absolument que tout le monde fasse du bio, à un moment où ç...

Si c'est vraiment aussi rémunérateur que vous le prétendez, pourquoi y a-t-il autant de déconversions ? Expliquez-moi ! Sortez de vos tableaux Excel ! Comme je rêverais de voir Mme Trouvé devenir exploitante agricole !

Le fait d'inscrire cet objectif dans la loi aura-t-il pour effet que, demain matin, les exploitations agricoles passeront à la diversification sans qu'elles soient aidées, sans étudier ce qu'il est possible de faire dans chaque territoire,…

…et sans revenir sur vos dogmes – s'agissant en particulier de l'utilisation de l'eau – qui empêchent précisément la diversification dans certains territoires ? Arrêtons de parler et faisons ! Ce n'est pas la loi qui décrète ce qu'on fait !