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Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

188 interventions trouvées.

Réglez ce problème avant de penser au SNU ! Enfin, si rien n'est militaire dans le SNU, pourquoi figure-t-il dans le projet de LPM ?

Il n'y a aucune logique à le faire figurer dans un texte sur les armées et sur les modèles d'armées, comme le ministre l'a rappelé. Soit le SNU possède un lien avec le monde militaire, et nous pouvons en discuter, soit il n'est pas militaire, et n'a pas sa place dans ce texte. Quant à notre projet de conscription, relisez précisément notre con...

Merci, monsieur le ministre, pour cette réponse. Vous avez insisté sur la nécessité de fidéliser les ouvriers d'État et de revoir leur rémunération. Cela nous renvoie à la question de l'externalisation, car si ces ouvriers travaillent sur la même base que des sociétés dont les salariés perçoivent des rémunérations deux à trois fois supérieures,...

La question constitutionnelle est importante pour nombre d'entre nous en ce moment, or cet amendement pose problème. En effet, quoi qu'on pense du Souvenir français, que faites-vous de la libre administration des communes ? Qui sommes-nous pour imposer aux maires d'instaurer un élu référent ? Laissons les maires décider eux-mêmes. Nous ne somme...

Dès lors qu'il contrevient à la libre administration des communes, l'amendement n° 128 n'a pas de sens, il n'a pas lieu d'être et il est peut-être même anticonstitutionnel.

Cette discussion commune porte sur un sujet important : l'opération Sentinelle, qui pose de nombreux problèmes. Depuis le début de l'examen du projet de loi de programmation militaire, nous évoquons la question de la fidélisation des soldats. Or l'opération Sentinelle entraîne le départ de soldats, qui ne se sont pas engagés dans l'armée pour c...

Si l'urgence créée par les attentats de 2015 a pu justifier, à l'époque, le déploiement des militaires sur le territoire, qu'en est-il aujourd'hui ? Si nous avons toujours besoin des militaires pour assurer la sécurité dans le territoire, cela signifie que nous n'avons peut-être pas assez investi dans les services du renseignement, de la police...

Nous abordons la discussion sur la dissuasion nucléaire avec cet amendement qui part de l'idée que nul n'est capable de nous assurer que, dans cinquante ou soixante ans, la dissuasion nucléaire que nous connaissons sera toujours d'actualité. Des dirigeants un tant soit peu responsables ne doivent donc pas prendre le moindre risque dans ce doma...

Monsieur le ministre, en commission, vous nous avez expliqué pendant de longues heures que la NUPES était divisée sur les questions de défense.

Or, nous le voyons ici, plusieurs groupes de la NUPES ont déposé un amendement identique visant à réaffirmer que la dissuasion nucléaire est aujourd'hui – parce que nous n'avons pas le choix – la clef de voûte de notre politique de défense, mais que, dans le même temps, il est important que la France respecte ses engagements, notamment ceux qui...

Toujours s'agissant de la doctrine de la dissuasion française, je rappelle qu'il fut un temps, pas si éloigné, où celle-ci était considérée comme le cœur souverain de notre défense, qu'il ne s'agissait pas de partager. Certains présidents ont ensuite jugé utile de prévoir qu'elle puisse l'être avec nos alliés européens. Mais ces derniers bénéfi...

Sur le fondement de l'article 54, alinéa 5, monsieur le président. C'est un sujet d'importance. Nous parlons des intérêts vitaux de la nation depuis maintenant une heure et avons un débat de très haut niveau, grâce aux orateurs qui s'expriment sur l'ensemble des bancs. Je pense qu'il serait utile que vous autorisiez tous les groupes qui le souh...

Monsieur le ministre, au-delà ce point, je salue votre réponse. Votre avis favorable confirme que ce sont dans les périodes de crise, où les tensions sont les plus extrêmes, que les grandes démocraties doivent réaffirmer leur attachement au droit international et à leur volonté de désarmement.

Il importe de le dire et de faire figurer cette mention dans le projet de LPM, en mandatant ainsi l'exécutif pour mener les négociations prévues dans le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ainsi, celui-ci ne sera pas seulement une incantation, mais l'incarnation de la volonté, que j'espère la plus large possible, d'aller vers ...

Je partage le point de vue du ministre, cet amendement n'a pas de sens. C'est pourquoi nous ne participerons pas au vote.

Mais, monsieur le ministre, soyons précis : vous avez parlé du standard F5 du Rafale et d'un drone de combat s'appuyant sur le Neuron. Très bien ! En réalité, vous venez de faire la démonstration que l'industrie française – Dassault en l'espèce – est capable de fournir, seule, un avion de combat, un drone qui combat à ses côtés et donc un systè...

Le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale se réjouit de la rectification. Faute d'une définition doctrinale de ce que sont « les armées du futur », ces termes nous posaient également un problème. Si l'amendement est rectifié, nous le voterons sans difficulté.

Nous allons clore le chapitre consacré à la dissuasion avec ces amendements identiques. Qui peut assurer aujourd'hui que la dissuasion nucléaire fonctionnera toujours dans soixante ans ?

Personne ne le peut ! Nous devons commencer à réfléchir à ce qu'il se passerait si jamais la dissuasion n'était plus efficace dans soixante ans. Nous ne pouvons pas prendre le risque de laisser la nation sans dissuasion, sans outil permettant d'assurer sa survie. Nous sommes un petit pays, mais une grande nation : nous avons les moyens de progr...

Vous répondez « le nucléaire » : si ce n'est pas le cas, vous nous aurez envoyés dans le mur ! Qu'est-ce que ça coûte de créer ce commissariat et de réfléchir à une dissuasion alternative ?