Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Il se fonde sur l'article 99, alinéa 2. Dans deux heures, nous achèverons l'ensemble de nos débats. Or, soyons clairs, il ne restera rien de l'agitation et du jeu de rôle des uns et des autres. En revanche, mes chers collègues, il peut rester de ces débats les quelques combats que nous aurions réussi à gagner pour nos concitoyens. Monsieur le ...

…et à garantir que celles et ceux qui ont commencé à travailler à 17 ans puissent partir à la retraite en ayant cotisé quarante-trois annuités. Depuis lors, tout le monde s'interroge sur la situation de celles et ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans, à 16 ans et à 18 ans et qui devront cotiser quarante-quatre annuités.

La question a été posée des dizaines et des dizaines de fois. Après que le groupe Les Républicains a proposé de modifier votre amendement et que le groupe Horizons, qui appartient à la majorité, a, s'inspirant largement de nos propositions, rejoint notre combat ,

nous vous demandons de répondre clairement à la question suivante. Le Gouvernement a-t-il l'intention d'assurer à toutes celles et à tous ceux qui ont une carrière longue et ont commencé à travailler avant 21 ans qu'ils n'auront pas besoin de cotiser durant plus de quarante-trois annuités ? Si nous arrachons cette mesure, ce sera une bonne nou...

Aussi, pour pousser l'envie jusqu'au bout, est-il utile, monsieur le ministre, dans votre intérêt et dans celui de nos débats, d'éclaircir les choses.

Il n'est pas question que nous fassions semblant, les uns ou les autres, et si nous devons nous réjouir, nous devons le faire à bon escient, y compris vis-à-vis de ceux qui nous écoutent depuis l'extérieur et à qui il est temps de ne plus faire de fausses promesses. Prenons trois cas d'école, trois personnes qui commencent à travailler au jour...

L'article 24 de la Constitution dispose que le Parlement vote la loi, contrôle l'action du Gouvernement et évalue les politiques publiques. Il y a quelques minutes, vous avez répondu à une question que je vous avais posée, monsieur le ministre, et je vous en remercie. Mais, ce faisant, vous avez ouvert le débat sur le coût de votre réforme. D...

Ce n'est pas une bataille politique ou une bataille de chiffres que nous jouons : il y va de la sincérité des débats, et donc du risque d'inconstitutionnalité du texte, madame la présidente !

Nous vous demandons donc, monsieur le ministre délégué, de vous exprimer sur le cas d'école présenté tout à l'heure par mon collègue Di Filippo, et de nous indiquer combien coûtera la mesure : cela nous permettra d'en apprécier le périmètre. Ce sont les fondamentaux du débat parlementaire.

S'ils ne sont pas respectés, les débats sont insincères. Or aucun doute ne peut subsister, ni pour nous, ni pour vous, ni pour nos concitoyens ! Point de bataille politique dans tout cela, seulement des questions auxquelles nous demandons des réponses simples – oui ou non. Et dites-nous combien la mesure coûtera : publiez donc le tableau des no...

Il est fondé sur l'article 99, alinéa 2. Monsieur le ministre délégué, le Gouvernement a déposé avant-hier, hors délai, un amendement visant à faire évoluer le dispositif des carrières longues. Depuis près de vingt-quatre heures, nous vous interrogeons sans cesse sur le même point : ledit amendement ne précise rien concernant l'application du d...

Le Gouvernement a déposé un amendement, sans nous communiquer d'évaluation financière. Pour la sincérité des débats, nous vous demandons une réponse : combien coûterait cet aménagement du dispositif ?

Il se fonde sur l'article 100. Monsieur le ministre, monsieur Dussopt, chaque fois que nous avons eu à défendre votre honneur dans cet hémicycle, nous l'avons fait. Les débats sont agités, tendus et très pénibles pour tout le monde. Je vous invite toutefois à ne pas sortir des mots croisés, comme vous venez le faire, pendant que la représentati...

…c'est de ne pas faire des mots croisés pendant que la représentation nationale s'exprime, si pénible les débats fussent-ils !

Monsieur le ministre, l'obstruction à laquelle se livrent les députés de la NUPES ne peut vous servir d'alibi permanent pour n'apporter aucune réponse aux questions des parlementaires.

Je comprends que vous soyez, comme beaucoup d'entre nous, excédé par les gesticulations des uns et des autres, mais vous devrez répondre aux questions que légitimement les parlementaires vous posent. Nous savons par avance qu'à l'issue de son examen, vendredi, nous ne pourrons pas voter le texte. Cette entorse manifeste à nos principes démocrat...

Si, vendredi, vous n'avez toujours pas répondu clairement aux questions que nous vous avons posées sur les 1 200 euros, sur les carrières longues, sur ceux qui ont commencé à travailler à 16 ou à 18 ans

ou sur l'incidence financière de la mesure portant sur les carrières longues en particulier – s'agit-il de 1, de 2, de 10 milliards ? –, nous serons face à un problème démocratique majeur.