Les amendements de Aurélien Lopez-Liguori pour ce dossier
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Vous nous promettiez monts et merveilles avec ce texte : il devait lutter contre les fraudes en ligne, protéger nos enfants de la pornographie, et soutenir les acteurs numériques nationaux et européens. Devant la version finale, le constat est sans appel : la montagne a accouché d'une souris. Nous attendions des mesures pour renforcer notre sou...
Cet échec, qui résulte de votre faiblesse et de votre soumission à Bruxelles, c'est le vôtre. Mais ce texte n'est pas seulement le symbole de vos renoncements : il est aussi celui de vos délires orwelliens et autoritaires. Vous avez d'abord tenté de vous en prendre à l'anonymat en ligne. Grâce à l'opposition acharnée du groupe Rassemblement nat...
Mais dans ce texte, vous vous attaquez à l'anonymat en ligne, surtout par le bannissement numérique. Par cette nouvelle peine, vous allez permettre aux géants du numérique, dits Gafam, d'accéder à l'identité des utilisateurs pour empêcher la création de nouveaux comptes par des personnes condamnées. En d'autres termes, vous confiez à des multin...
« Caractère injurieux, dégradant ou humiliant », « situation intimidante, hostile ou offensante », « identité de genre, vraie ou supposée » : tels sont les termes utilisés.
En vérité, avec cet article, vous incarnez plus que jamais l'esprit du temps, celui de milliers de petits Torquemada woke, offensés par leur ombre, prêts à envoyer la liberté d'expression au bûcher, sous n'importe quel prétexte.
Pour sanctionner cet outrage, vous prévoyez une amende forfaitaire délictuelle – donc une peine prononcée par un policier, sans passage devant un magistrat.
Atteintes aux droits de la défense, à l'individualisation de la peine, au principe du contradictoire, au droit d'accès au juge : les raisons de supprimer cette amende sont innombrables. Même du point de vue pratique, l'amende forfaitaire délictuelle pour outrage en ligne est catastrophique. Vous demandez aux policiers, qui ploient déjà sous une...
Au Rassemblement national, nous estimons que la solution à la délinquance en ligne réside dans l'augmentation des moyens de la police pour traquer les hackeurs, les cyberharceleurs et les pédocriminels – et non dans l'élaboration effrénée de nouveaux délits absurdes. Jamais sous la V
Quand l'examen du projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique a débuté, il y a quinze jours, notre assemblée faisait face à un texte clairement honteux : honteux sur le plan des libertés publiques et sur celui de la défense de notre souveraineté numérique. Par sa mobilisation constante, le groupe Rassemblement national a remp...
Nous vous avons mis en échec en supprimant l'article 5 bis, qui tendait à imposer la création d'un délit d'outrage en ligne puni d'une amende forfaitaire délictuelle, et ce sans passage devant le juge alors qu'il s'agit de délits d'expression.
Au lieu de renforcer la justice, vous proposiez de la contourner. Heureusement, nous avons mis à la corbeille cette folie qui piétinait nos principes juridiques les plus élémentaires. Nous avons tenu bon contre la levée de l'anonymat en ligne que défendait le rapporteur général Paul Midy, avant de retirer ses amendements devant le tapage média...
…et que ce n'est, hélas, ni la première ni la dernière fois que vous le démontrez.
En même temps que vous vous attaquiez aux libertés d'expression, vous renonciez à la défense de notre souveraineté numérique. C'était compter sans notre résistance à vos renoncements. Grâce à la mobilisation du Rassemblement national et à celle du groupe d'études sur l'économie, la sécurité et la souveraineté numérique, que je préside, nous vou...
Nous voulons revenir à la version initiale de l'article 10 bis – totalement réécrit en commission spéciale. Beaucoup plus stratégique à l'origine, il obligeait notamment les fournisseurs d'informatique en nuage à une transparence concernant les mesures techniques prises pour éviter les risques d'accès de gouvernements étrangers aux données. Pou...
Par cet article, vous souhaitez instaurer une amende forfaitaire délictuelle pour un délit que vous inventez, l'outrage en ligne. Cela nous semble un moyen de sanction inapproprié. Nous pensons que lorsqu'un délit est commis en ligne, il est nécessaire d'effectuer une enquête, qui pourra être longue, faute de moyens – je rappelle que moins de ...
Cet amendement vise à alourdir les sanctions relatives aux obligations de portabilité et d'interopérabilité. Il s'agit d'éviter que les Gafam ne provisionnent leurs amendes et foulent notre droit aux pieds, comme ils le font si bien aujourd'hui. La coercition passe par une augmentation du montant des amendes.
À l'origine, lorsqu'il a été introduit par le Sénat, l'article 10 bis A visait à réserver la commande publique aux entreprises de cloud non soumises à l'extraterritorialité d'un droit. Le voter en l'état serait revenu à exclure les géants du numérique – les Gafam – de la commande publique. Il a pourtant été voté à l'unanimité au Sénat ; supprim...
J'ai oublié de préciser que si ces sous-amendements n'étaient pas adoptés, notre vote sur l'amendement n° 1138 de Mme la rapporteure serait, bien entendu, remis en question. Nous voterions pour les amendements rétablissant l'article dans la version adoptée par le Sénat.
Monsieur le ministre délégué, vous usez toujours du même argument : des négociations européennes sont en cours. Mais lorsque vous avez fait adopter, ici même, la taxe sur les géants du numérique, vous avez passé outre ces négociations. De même, le texte anticipe sur la discussion du Data Act. Lorsque vous faites adopter ces dispositions par vos...
Il vise à préciser que pour les demandes de décompte individualisé, c'est à la plateforme « API meublés » que les communes doivent s'adresser. Je veux répondre aux propos qui ont été tenus dans l'hémicycle sur les petits propriétaires qui mettent en location leur bien sur la plateforme Airbnb. Dans les zones tendues – c'est le cas de la ville ...