Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier
117 interventions trouvées.
…attenter à la République et dénaturer la douane, inscrire cette précision dans la loi permettrait de les en empêcher. Ce serait une sécurité pour l'avenir. Comme vous le savez, il faut écrire la loi tant pour les périodes où l'on est au pouvoir que pour celles où l'on n'y est pas – pour notre part, nous n'y sommes pas encore, mais nous y penso...
Nous voulons donner aux douaniers les moyens juridiques de refuser des missions avec lesquelles ils ne seraient pas d'accord, dans le cas où d'autres que vous exerceraient le pouvoir.
Voilà pourquoi il faut inscrire cette précision dans la loi ; vous faites une erreur en donnant un avis défavorable.
Nous suivons la logique inverse des amendements précédents, en proposant de substituer à l'expression « raisons plausible » celle de « raisons objectives » de soupçonner une fraude. Ainsi, ces raisons seraient progressivement définies par la jurisprudence. Toutefois, monsieur le ministre délégué, vos arguments sont convaincants et nous retiron...
Nous proposons que le procureur de la République soit informé avant l'exercice d'un droit de visite – y compris dans les cas où celui-ci est motivé par des raisons plausibles de soupçonner une infraction –, afin que le parquet puisse s'y opposer. Comme depuis le début de l'examen de ce texte, nous souhaitons ainsi permettre aux douaniers de fa...
Nous avons lu en détail l'amendement n° 408 : nous le jugeons intéressant. Toutefois, dès lors qu'il vise à insérer un article entier dans le texte, il est dommage que nous n'ayons pas pu l'examiner en commission, où nous aurions eu le temps d'en discuter. Nous le regrettons d'autant plus que vous nous avez dit, monsieur le ministre délégué, qu...
Monsieur le ministre délégué, je ne suis pas d'accord avec vous. Nous sommes cohérents par rapport à nos deux objectifs. Il faut, d'une part, donner aux douaniers les moyens d'agir efficacement. Nous avons déposé des amendements en ce sens, comme celui sur la zone de 60 kilomètres, dont vous n'avez d'ailleurs pas voulu. D'autre part, il s'agit...
S'il estime qu'il peut y avoir un risque pour les droits, alors il arrête la procédure. Le procureur de la République est le bras judiciaire de l'État. La plupart du temps, il n'aura donc rien à dire puisqu'il s'agit de lutter contre la fraude et la contrebande. L'information ne ralentit pas ! Quand elle concerne les droits, au contraire, elle...
Il s'agit donc d'amendements de bon sens, qui vont dans la direction que vous prétendez défendre, celle de la constitutionnalité et de la garantie des droits. Plusieurs députés de la NUPES plaident pour cette option. Écoutez-nous plutôt que d'écouter ceux d'en face.
Deux formes de cohérence s'opposent. D'un côté de l'hémicycle, le Rassemblement national estime qu'il ne faut aucun contrôle, nulle part, jamais, pour protéger les droits humains. Il ne faut donc jamais informer le procureur de la République, quel que soit le sujet. En résumé, les douaniers sont libres de faire ce qu'ils veulent. Mais même les...
Ils plaident pour un cadre légal constitutionnel dans lequel accomplir leur travail. Lors de nos auditions, l'information du procureur de la République n'a pas semblé leur poser de problème. Notre cohérence, c'est de garantir les droits, tout en donnant un maximum de moyens aux douaniers. C'est pourquoi nous vous avons proposé d'élargir l'info...
Au-delà, je constate un phénomène intéressant : dès qu'il s'agit de justice, le Rassemblement national met des bâtons dans les roues.
En l'occurrence, nous parlons de fonctions exécutives – même si elles s'inscrivent dans le champ du pouvoir régalien.
Nous défendons ô combien les douaniers – davantage que d'autres –, puisque nous proposons d'en doubler le nombre et d'exercer un protectionnisme solidaire : il faudra beaucoup de douaniers pour contrôler les marchandises !
J'y insiste : pour qu'il existe un équilibre, il faut l'instaurer entre les différents pouvoirs – exécutif, législatif et judiciaire. Vous voulez donner tout pouvoir à l'exécutif ; cela se comprend parfaitement, puisque, de manière générale, vous aspirez à des pouvoirs autoritaires.
Quand il s'agit de défendre le pouvoir judiciaire, il n'y a plus personne : c'est la bureaucratie à tous les étages.
Ce n'est pas ainsi que notre système fonctionne. Nous voterons contre ces amendements, car un procureur de la République qui s'oppose aux opérations de visite a de bonnes raisons. Encore une fois, dans ce débat, nous sommes ceux qui cherchent le plus à trouver un équilibre entre les prérogatives et les devoirs des douaniers.