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Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

96 interventions trouvées.

Ils se posent la question ! Cela souligne la nécessité du lien de confiance qui unit établissement et patient. Savez-vous que beaucoup de malades émigrent des Pays-Bas vers l'Allemagne parce qu'ils craignent d'être euthanasiés à leur insu ?

Qu'il s'agisse de perte de discernement ou de perte de conscience, le groupe Les Républicains est évidemment hostile à cet amendement de Mme Simonnet comme il l'était au précédent. Si notre assemblée l'adoptait, cela voudrait dire concrètement qu'on pourrait euthanasier une personne inconsciente. Chacun voit bien qu'on franchirait une limite in...

Au nom de la cohérence, je suis opposée à ces amendements. On ne peut à la fois déplorer que des Français aillent subir à l'étranger une mort provoquée et revendiquer que des étrangers puissent venir en France pour les mêmes raisons.

Nous sommes défavorables à l'amendement de Mme Faucillon, qui tend à ouvrir aux étrangers en situation irrégulière l'aide active à mourir. Du reste, maintenant que vous avez fait de celle-ci un droit, il est possible que le législateur soit un jour obligé d'en arriver là où vous le souhaitez, par exemple en raison d'une décision de la Cour euro...

Il se fonde sur l'article relatif à la bonne conduite de nos débats. L'adoption de l'amendement n° 3308, que la rapporteure s'apprête à défendre, ferait tomber tous les autres amendements à l'article 5 bis . C'est pourquoi, madame la présidente, je sollicite, de votre haute bienveillance, la possibilité d'une expression plus large qu'un seul o...

En effet, le sujet abordé touche à quelque chose d'assez fondamental. Vous serait-il possible d'accorder deux prises de parole par groupe ?

Cet amendement vise à compléter l'article 1101-5 du code de la santé publique, qui dispose que toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Vous proposez d'ajouter que ce droit comprend la possibilité d'accéder à l'aide à mourir. J'y suis opposée pour deux raisons. Tout d'abord, l'acception du mot « droit » ne ...

La commission a adopté une version pire que la version initiale et qui a donc concentré toutes les critiques. Nous sommes favorables au rétablissement du critère du pronostic vital engagé à court terme. En revanche, nous ne voulons pas de la notion de moyen terme. Nous ne pouvons pas l'accepter, madame la ministre, pour toutes les raisons que n...

Un de nos collègues a présenté un amendement pour exiger du médecin qu'il délivre un pronostic sur l'espérance de vie. L'un des rapporteurs ou Mme la ministre ont contesté que cela soit possible. Dans ces conditions, comment maintenir la notion de moyen terme, imprécise et sujette à interprétation ? Elle peut viser une période plus ou moins lo...

Cet amendement tend à rétablir la vérité des actes en recourant aux mots « euthanasie » et « suicide assisté » – même si nous en contestons l'application. Cet après-midi, notre collègue Aurélien Pradié a évoqué l'agonie. Euthanasier un malade ou accepter le principe de son suicide assisté, c'est en définitive le priver du temps de l'agonie, qu...

M. Bazin propose que l'on restreigne le champ de l'aide active à mourir au suicide assisté, à l'exclusion de l'euthanasie. En effet, le motif invoqué pour autoriser l'euthanasie est que des personnes se trouveraient dans l'incapacité physique d'y recourir. Or il existe des solutions, des moyens techniques afin de permettre pour les personnes em...

Nous sommes opposés à cet amendement, qui élargit beaucoup trop le champ d'application. S'il revient à son état initial, le texte ne pourra certes pas couvrir toutes les situations – pas plus que la loi Claeys-Leonetti, du reste. Elle est limitée. Mais notre crainte, fondée sur ce que nous pouvons observer à l'étranger, c'est qu'une fois franch...

Je veux pour ma part revenir sur le potentiel élargissement des mesures incluses dans le projet de loi. À partir du moment où l'État prétend répondre à la souffrance par la loi, il est impossible de fixer des limites, parce que la souffrance pourra toujours justifier l'interruption de la vie. Vous avez beaucoup dit que ce projet de loi répondai...

Le mot « conditionné » ne nous dérange nullement. Il va de soi qu'un droit tel que celui-là doit être soumis à des conditions, les plus strictes possible. C'est le terme « droit » qui nous dérange. Vous répétez qu'il s'agira d'un nouveau droit qui n'enlèvera rien à personne, mais vous raisonnez comme si sa consécration était sans conséquences s...

C'est un amendement du moindre mal ! Notre collègue souhaite exclure la démarche euthanasique de l'aide active à mourir parce que celle-ci pose de nombreux problèmes. Partout où le choix a été offert aux patients, l'euthanasie a pris le pas sur le suicide assisté. En Belgique, il semble que les euthanasies clandestines se soient multipliées pou...

Ces chiffres ne peuvent être balayés d'un revers de main. J'aurais pu les affirmer, mais j'ai pris des précautions oratoires par honnêteté intellectuelle. Je demande que l'on approfondisse la réflexion sur ce point. Pourquoi l'euthanasie prend-elle partout le pas sur le suicide assisté ? Pourquoi ne déclare-t-on pas toutes les euthanasies ?

Ces amendements visent à l'euthanasie de personnes inconscientes : nous devons précisément en prendre conscience, si j'ose dire. Celui de Mme Meunier présente néanmoins l'intérêt de souligner la contradiction entre ce que laissent espérer à leur auteur les directives anticipées et la réalité de ce qu'il sera en mesure de choisir, le moment venu...

Je voterai en faveur de ces amendements ; s'ils étaient adoptés, l'euthanasie – qui pose de nombreux problèmes – resterait interdite. J'évoquais tout à l'heure les euthanasies clandestines ; à votre demande, je me suis renseignée à leur propos. Trois études attestent ce phénomène : la première menée en Belgique et publiée dans la revue Socia...

Nous demandons la suppression de cet article clé – comme d'ailleurs de l'ensemble du titre II – qui définit, sans les nommer, le suicide assisté et, par exception, en cas d'impossibilité physique, l'euthanasie. Il prévoit que les soignants jouent un rôle d'accompagnement ou d'assistance dans les situations de mort provoquée et qu'une personne m...

Lorsqu'on cite un avis du Conseil d'État, il faut prendre en considération tous ses points. À ce titre, vous savez ce qu'il a indiqué sur la dénomination des actes faisant l'objet de ce projet de loi, l'euthanasie et le suicide assisté.