Publié le 18 mars 2023 par : M. Taché, Mme Chatelain, M. Bayou, Mme Sebaihi, Mme Pasquini, Mme Regol, Mme Arrighi, Mme Belluco, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Supprimer cet article.
Par le présent amendement de suppression, le groupe écologiste-NUPES s’oppose à l’article 1er qui élargit le délit d’occupation du domicile d’autrui, prévu dans le code pénal, aux logements vacants, qui peuvent rester inoccupés pour diverses raisons telles que la négligence ou l’incapacité des propriétaires à gérer leur bien, la stratégie commerciale des entreprises, etc.
Cependant, le nombre de logements vacants ne cesse d’augmenter chaque année, selon l’INSEE, tandis que la crise du logement touche de plus en plus de familles. Il convient de rappeler que la France héberge actuellement 4 millions de personnes vivant dans des conditions de logement précaires, 2 millions de personnes en attente d’un logement social et 300 000 sans-abris, parmi lesquels se trouvent 42 000 enfants. Punir les occupants de ces logements vides serait injuste et brutal envers des personnes vulnérables qui cherchent simplement à échapper à la rue.
Parmi ces occupants, certains attendent un logement social ou ont engagé un recours DALO, tandis que d’autres fuient la violence conjugale ou sont victimes d’une escroquerie au faux bail. En les emprisonnant et en plaçant leurs enfants, on aggraverait leur situation déjà difficile.
1 commentaire :
Le 21/03/2023 à 10:43, patrice26 (Conseil) a dit :
Encore une prime aux squatters...ça sert à rien de travailler en France pour s'acheter un bien, fait faire comme les coucous, habiter sans payer chez les autres ....pas belle cette france !
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