Publié le 24 février 2023 par : Mme Belluco, Mme Laernoes, M. Fournier, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Chatelain, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
I. – À l’alinéa 3, après les deux occurrences du mot :
« bas-carbone »,
insérer les mots :
« non consommateur d’eau ».
II. – En conséquence, procéder à la même insertion aux alinéas 11 et 12.
La production d’hydrogène nécessite une grande quantité d’eau et d’énergie. Ainsi, pour 1 kg d’hydrogène produit, il faut 9 litres d’eau pure. Les molécules d’eau sont séparées par un processus d’électrolyse qui sépare les atomes d’hydrogène et d’oxygène. A grande échelle, et au vu des tensions sur la ressource en eau, le groupe écologiste appelle à ce qu’une réflexion systémique sur la production d’hydrogène soit mise en place au regard des contraintes et des conflits d’usage qui pèsent sur cette ressource qui se raréfie. Les bénéfices que peut apporter la production d’hydrogène pour le stockage d’énergie sont prometteurs mais nécessitent encore aujourd’hui un usage énorme de ressources en énergie et en eau. Son développement doit nécessairement se faire dans une réflexion et une hiérarchisation sur l’ensemble des usages de l’eau et de l’énergie Il conviendra d’évaluer très finement les besoins en eau pour la production d’hydrogène, et corrélativement les usages pour lesquels il ne sera pas possible de se passer d’hydrogène pour la décarbonation. L’hydrogène, vecteur énergétique qui pourra avoir son utilité pour certains usages, ne pourra en aucun cas se substituer à une politique ambitieuse de sobriété.
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