Publié le 1er février 2023 par : Mme Louwagie, M. Kamardine, Mme Dalloz, M. Hetzel, Mme Alexandra Martin, M. Bourgeaux, M. Brigand, M. Ray, M. Pauget, M. Forissier, Mme Anthoine, M. Jean-Pierre Vigier, M. Neuder, M. Seitlinger, M. Portier, Mme Tabarot, M. Descoeur, Mme Valentin, Mme Corneloup, M. Dubois, M. Viry, Mme Petex-Levet, M. Vermorel-Marques, M. Boucard, Mme Bonnivard, Mme D'Intorni.
Le dernier alinéa de l’article L. 821‑2 du code de la sécurité sociale est supprimé.
La hausse du minimum contributif prévue à l’article 10 ne concerne que les personnes ayant une carrière complète et un salaire moyen au niveau du SMIC.
Or, peu de personnes en situation de handicap ont des carrières complètes : elles ne pourront donc pas, dans leur très grande majorité, bénéficier d’une retraite minimale à hauteur de 85 % du Smic net et basculeront sur l’ASPA dont le montant est inférieur au seuil de pauvreté.
Pour éviter une telle précarisation, cet amendement vise à permettre à tous les bénéficiaires de l’Allocation Adultes Handicapés (AAH) de continuer à la percevoir au-delà de l’âge légal de départ à la retraite, quel que soit leur taux d’incapacité.
Actuellement, cela n’est possible que pour les personnes ayant un taux d’incapacité égal ou supérieur à 80 % (bénéficiaires de l’AAH 1) et ayant atteint l’âge légal de la retraite après le 1er janvier 2017.
Pour mettre un terme à cette injustice, il faudrait supprimer l’obligation des bénéficiaires de l’AAH 2 (bénéficiaires ayant un taux d’incapacité entre 50 et 79 %) de basculer vers l’ASPA lors de la liquidation de leurs droits à retraite. Cette inégalité de traitement crée des disparités entre allocataires qui ne sont pas acceptables.
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