Publié le 24 février 2023 par : Mme Etienne, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les actions menées par le ministre chargé de santé afin de prévenir les violences gynécologiques et obstrétricales subies par les femmes, notamment dans le cadre de la prise en charge des interruptions spontanées de grossesse. Ce rapport émet des recommandations concrètes afin d’éradiquer ces violences.
Par cet amendement, les député·es membres du groupe parlementaire LFI-NUPES souhaitent la remise d’un rapport sur la nature et l’étendue des actions menées afin de prévenir et éradiquer les violences gynécologiques et obstrétricales subies par les femmes, et notamment celles victimes d’une interruption spontanée de grossesse.
Longtemps restés tabous, ces actes, propos ou omissions accomplis sans le consentement libre et éclairé de la patiente, de nature sexiste et inappropriée, sont une souffrance subie dans le silence et la solitude. Le rapport publié le 29 juin 2018 par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes recommande 26 actions pour reconnaître l’existence et l’ampleur des actes sexistes, les prévenir, faciliter leur signalement, les condamner et informer les femmes sur leurs droits.
Dans le cadre d’un deuil périnatal, ces violences peuvent avoir des conséquences graves sur l’état de santé des femmes, y compris sur le plan psychologique. Nous demandons un état des lieux actuel des violences gynécologiques subies par nos concitoyennes, ainsi qu’une évaluation précise des politiques publiques mises en place pour y répondre. »
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