Publié le 14 octobre 2022 par : M. Olive, M. Ghomi, Mme Klinkert, M. Sorre, M. Girardin, M. Perrot, Mme Spillebout, M. Martineau, Mme Piron, Mme Rauch, M. Lovisolo, Mme Kochert, M. Valletoux, Mme Boyer, Mme Maud Petit, M. Royer-Perreaut, M. Abad, Mme Melchior, M. Rodwell, Mme Dupont, M. Lamirault, Mme Babault.
Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :
« Ces rendez-vous peuvent conduire à la prescription d’une activité physique ou sportive adaptée pour les personnes présentant des risques de santé physique ou mentale ou de survenance d’une ou de plusieurs maladies chroniques telle que prévue à l’article L. 1172‑1 du code de la santé publique. »
95% des Françaises et des Français sont trop sédentaires et en subissent les conséquences[1], qu’il s’agisse de l’obésité et du surpoids pour 47% des Français, du diabète, des AVC, des troubles musculo-squelettiques, de la santé mentale qui concerne 75% de la population.
La loi N° 2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France avait étendu la prescription d’activités physiques et sportives aux personnes atteintes d’une maladie chronique, en plus de celles présentant une affection de longue durée.
Les rendez‑vous prévention permettent de prévenir la maladie au bénéfice de l’usager et du système de santé, et notamment d’«encourager une activité physique régulière et suffisante ».
Cette consultation devrait créer les conditions pour prescrire une activité physique adaptée et encadrée aux personnes présentant des risques de développer des pathologies physiques ou mentales ou des maladies chroniques qui pourraient être évitées, grâce à une activité physique ou sportive adaptée à l’âge et à l’état de santé de la personne.
Cet amendement a été travaillé avec ACTIVE - FNEAPL
[1] Avis de l’Anses - Saisine n° « 2017-SA-0064_b » du 18 janvier 2022 - relatif à l’évaluation des risques liés aux niveaux d’activité physique et de sédentarité des adultes de 18 à 64 ans, hors femmes enceintes et ménopausées
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.