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Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 — Texte n° 274

Amendement N° 2603 (Irrecevable)

Publié le 17 octobre 2022 par : M. Chenu, Mme Auzanot, M. Allisio, M. Ballard, M. Barthès, M. Baubry, M. Beaurain, M. Bentz, M. Berteloot, M. Bilde, M. Blairy, Mme Blanc, M. Boccaletti, Mme Bordes, M. Bovet, M. Buisson, M. Cabrolier, M. Catteau, M. Chudeau, Mme Colombier, Mme Cousin, Mme Da Conceicao Carvalho, M. de Fournas, M. de Lépinau, M. Dessigny, Mme Diaz, Mme Dogor-Such, M. Dragon, Mme Engrand, M. Falcon, M. François, M. Frappé, Mme Frigout, Mme Galzy, M. Giletti, M. Gillet, M. Girard, M. Gonzalez, Mme Florence Goulet, Mme Grangier, M. Grenon, M. Guiniot, M. Guitton, Mme Hamelet, M. Houssin, M. Hébrard, M. Jacobelli, M. Jolly, Mme Laporte, Mme Lavalette, Mme Le Pen, Mme Lechanteux, Mme Lelouis, Mme Levavasseur, Mme Loir, M. Lopez-Liguori, Mme Lorho, M. Lottiaux, M. Loubet, M. Marchio, Mme Martinez, Mme Alexandra Masson, M. Bryan Masson, M. Mauvieux, M. Meizonnet, Mme Menache, M. Meurin, M. Muller, Mme Mélin, M. Ménagé, M. Odoul, Mme Mathilde Paris, Mme Parmentier, M. Pfeffer, Mme Pollet, M. Rambaud, Mme Ranc, M. Rancoule, Mme Robert-Dehault, Mme Roullaud, Mme Sabatini, M. Sabatou, M. Salmon, M. Schreck, M. Taché de la Pagerie, M. Jean-Philippe Tanguy, M. Taverne, M. Tivoli, M. Villedieu.

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I. – Une expérimentation à partir du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024 selon la loi organique du 19 avril 2021 consistera à ne pas indexer les demandes de couverture de certains traitements non conventionnés par la caisse primaire d’assurance maladie contre les mélanomes sur le barème d’action sanitaire et sociale.

II. – Le choix des traitements susmentionnés et les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation sont fixés par décret du conseil d’État.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – L’applicabilité du III est fixée par décret.

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à assurer la couverture de traitements couteux dans le cas de maladies lourdes de type mélanome.
Cet amendement est issu d’un cas rapporté dans la XIXème circonscription du Nord. En1994, une leucémie lui est diagnostiquée avec une rechute, qui lui ont fait subir une série de chimiothérapies pendant près de trente ans. Les traitements n’ont pourtant permis aucune rémission. En 2016, un laboratoire lillois met enfin le doigt sur l’origine de son mal : une mutation des cellules cancéreuses. Une nouvelle molécule lui est proposée, non fait pour les lymphomes mais les mélanomes. C’est là que l’affaire s’envenime. Le docteur en charge de son dossier au centre hospitalier de Valenciennes, service d’hématologie, correspond ensuite avec la CPAM afin d’obtenir la molécule. Courriers au médecin-conseil, visites sur place, aucune réponse ; la CPAM ne répond pas et lui refuse la couverture du médicament. Le patient aurait été contraint de payer au moins deux mille euros par mois pour combattre le lymphome contre lequel il lutte depuis trois décennies. C’est seulement plus tard qu’il sera orienté vers un protocole du CHU qui acceptera de l’intégrer gratuitement. De ce témoignage plusieurs interrogations émergent. Premièrement, la CPAM a justifié son refus jugeant que les revenus du foyer du patient « sont supérieurs au barème de l’action sanitaire et sociale ». Malheureusement, je vous invite à constater les revenus du patient et me dire qu’il aurait pu financer par ses propres moyens des traitements de plusieurs milliers d’euros mensuels. Il est effrayant que les Français dans une République qui se définit par l’universalité de la santé pour ses contribuables se voient refuser les traitements qu’ils nécessitent, pire encore, sachant les efforts des médecins qui les accompagnent pour faciliter l’accès à ces traitements – a priori non substituables. La sécurité sociale n’a pas pour finalité de faire l’aumône aux plus pauvres sur des critères qui ne correspondent que maigrement à des réalités, mais d’assurer aux Français des soins. Il s’agit là d’une finalité qui semble encore plus s’imposer avec la gravité des maux en jeu, comme les cancers. Aussi, dans le cas que nous rapportons, il ne semble même pas s’agir d’un médicament aux effets si imprévisibles, puisqu’il est inscrit à un protocole. Deuxièmement, la sécurité sociale dont on interroge toujours l’efficacité quant à réduire les fraudes, met-elle en place des sélections qui défavorisent ceux qui cotisent, sur la base de revenus-seuils qui interdisent aux budgets ordinaires des traitements inabordables ? Troisièmement, combien de citoyens et citoyennes sont-ils dans ce cas, souffrant et sans droit aux traitements contre le cancer qui leur sont préconisés ?

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