Publié le 17 octobre 2022 par : M. Monnet, M. Dharréville, Mme Bourouaha, M. Brotherson, M. Castor, M. Chailloux, M. Chassaigne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme K/Bidi, M. Le Gayic, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Maillot, M. Nadeau, M. Peu, M. Rimane, M. Roussel, M. Sansu, M. Tellier, M. William, M. Wulfranc.
Dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant la possibilité que les assurés sociaux bénéficient d'une indemnité compensatrice de pertes de salaires en cas de traitement lié à une affection prévue à l'article D 160-4 du Code de la sécurité sociale lorsque celui-ci entraîne une interruption partielle de travail.
La situation telle qu’elle nous l’a été décrite par l’APF France Handicap témoigne d’une grande difficulté pour les personnes atteintes de maladies chroniques à se maintenir dans l’emploi. En effet, les salariés nécessitant des soins itératifs, tels que la dialyse, la chimiothérapie ou encore la kinésithérapie pour les personnes atteintes de mucoviscidose, sont amenés à recevoir des soins lourds et parfois plusieurs fois par semaine. Or, la législation actuelle permet mal de concilier ces besoins avec le maintien dans une activité professionnelle. C'est pourquoi les auteurs de cet amendement demandent un rapport étudiant les conditions sous lesquelles il serait possible d'indemniser les salariés souffrant d'une maladie chronique et contraints à des absences pour soins.
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